Que diront ceux qui croient encore à ce régime maintenant que même l'oxygène n'est pas disponible ?
Pour ces intellos, qui ne cessent de dédouaner le régime dans leurs chroniques et contributions destinées à satisfaire leurs égos et surtout à donner libre cours à leurs élans pédantesques dans la langue de Molière, le problème est-il sociétal et ce peuple est-il ignorant et incapable de s'organiser ?
Le Hirak est-il la source des malheurs de ce pays pour "Bousbaa lezreg" embarqué dans une propagande dont les tenants et les aboutissants viennent d'être mis à nu ?
Le problème réside-t-il au niveau de l'opposition démocratique pour ceux qui ne cessent de stigmatiser les partis politiques ?
Notre mal est-il dans cette fameuse "main étrangère" éternellement pointée du doigt par le pouvoir qui excelle dans la fabrication des ennemis extérieurs imaginaires ?
En réalité, il ne s'agit ni de la société ni du Hirak ni de l'opposition ni de la "main étrangère".
Il s'agit bel et bien d'une gestion catastrophique des affaires de l'État par un pouvoir dont le seul projet est celui de se maintenir à travers l'investissement dans la répression.
Un pouvoir qui a choisi d'assurer la disponibilité du lacrymogène au lieu de celle de l'oxygène.
De la pénurie du lait à celle de l'oxygène en passant par celle de l'eau, le régime vient de donner la preuve de sa faillite, des limites de sa "bonne gouvernance" et de l'échec de ses choix économiques, si choix économiques il y a.
Aujourd'hui, notre pays n'est pas uniquement dans une situation d'effondrement du système sanitaire, mais il est dans une phase de dégénérescence totale à tous les niveaux de la gestion des affaires de la cité.
Ceux qui trouvent encore des arguments fallacieux pour faire durer ce statu quo doivent se rendre à l'évidence et avouer que le pouvoir n'a jamais pratiqué une politique de prévention en dehors de celle mise en place dans le domaine de la répression.
Ce régime n'a jamais été à l'écoute de l'opposition qui fait son rôle de contre-pouvoir, même quand il s'agit d'une veille assurée pour éviter l'effondrement de l'État.
À titre d'exemple, et à l'origine de la pénurie des gaz industriels dont l'oxygène, c'était le 2 novembre 2018 que le RCD avait dénoncé le contrat de gré à gré en vente directe, entre la compagnie nationale des hydrocarbures et Air Products (Etats Unis), au détriment d’une offre d’un groupe Allemand, leader mondial dans les gaz industriels, qui aspirait à la construction des deux unités de production dans le cadre de l’avis d’appel d’offres restreint lancé à l'époque.
On constate aussi aujourd'hui que les forces vives de ce pays sont capables de s'organiser en dehors du pouvoir pour réussir des prouesses, et la dernière vague de solidarité pour équiper les établissements hospitaliers de concentrateurs d'oxygène peut en témoigner.
Ceci est une preuve tangible que les compétences existent dans ce pays mais elles sont situées en dehors des cercles du pouvoir.
Il est donc temps d'aller vers une rupture radicale avec ce régime pour sauver ce qui reste des structures de l'État. Ce changement est possible dans le cadre d'une transition démocratique qui permettrait au peuple de recouvrer sa souveraineté, seule source de la légitimité.
Cette dernière est le premier critère de toute politique d'épanouissement à tous les niveaux de l'État.
Moussa Nait Amara
Ancien animateur du MCB et militant pour la démocratie
Pour ces intellos, qui ne cessent de dédouaner le régime dans leurs chroniques et contributions destinées à satisfaire leurs égos et surtout à donner libre cours à leurs élans pédantesques dans la langue de Molière, le problème est-il sociétal et ce peuple est-il ignorant et incapable de s'organiser ?
Le Hirak est-il la source des malheurs de ce pays pour "Bousbaa lezreg" embarqué dans une propagande dont les tenants et les aboutissants viennent d'être mis à nu ?
Le problème réside-t-il au niveau de l'opposition démocratique pour ceux qui ne cessent de stigmatiser les partis politiques ?
Notre mal est-il dans cette fameuse "main étrangère" éternellement pointée du doigt par le pouvoir qui excelle dans la fabrication des ennemis extérieurs imaginaires ?
En réalité, il ne s'agit ni de la société ni du Hirak ni de l'opposition ni de la "main étrangère".
Il s'agit bel et bien d'une gestion catastrophique des affaires de l'État par un pouvoir dont le seul projet est celui de se maintenir à travers l'investissement dans la répression.
Un pouvoir qui a choisi d'assurer la disponibilité du lacrymogène au lieu de celle de l'oxygène.
De la pénurie du lait à celle de l'oxygène en passant par celle de l'eau, le régime vient de donner la preuve de sa faillite, des limites de sa "bonne gouvernance" et de l'échec de ses choix économiques, si choix économiques il y a.
Aujourd'hui, notre pays n'est pas uniquement dans une situation d'effondrement du système sanitaire, mais il est dans une phase de dégénérescence totale à tous les niveaux de la gestion des affaires de la cité.
Ceux qui trouvent encore des arguments fallacieux pour faire durer ce statu quo doivent se rendre à l'évidence et avouer que le pouvoir n'a jamais pratiqué une politique de prévention en dehors de celle mise en place dans le domaine de la répression.
Ce régime n'a jamais été à l'écoute de l'opposition qui fait son rôle de contre-pouvoir, même quand il s'agit d'une veille assurée pour éviter l'effondrement de l'État.
À titre d'exemple, et à l'origine de la pénurie des gaz industriels dont l'oxygène, c'était le 2 novembre 2018 que le RCD avait dénoncé le contrat de gré à gré en vente directe, entre la compagnie nationale des hydrocarbures et Air Products (Etats Unis), au détriment d’une offre d’un groupe Allemand, leader mondial dans les gaz industriels, qui aspirait à la construction des deux unités de production dans le cadre de l’avis d’appel d’offres restreint lancé à l'époque.
On constate aussi aujourd'hui que les forces vives de ce pays sont capables de s'organiser en dehors du pouvoir pour réussir des prouesses, et la dernière vague de solidarité pour équiper les établissements hospitaliers de concentrateurs d'oxygène peut en témoigner.
Ceci est une preuve tangible que les compétences existent dans ce pays mais elles sont situées en dehors des cercles du pouvoir.
Il est donc temps d'aller vers une rupture radicale avec ce régime pour sauver ce qui reste des structures de l'État. Ce changement est possible dans le cadre d'une transition démocratique qui permettrait au peuple de recouvrer sa souveraineté, seule source de la légitimité.
Cette dernière est le premier critère de toute politique d'épanouissement à tous les niveaux de l'État.
Moussa Nait Amara
Ancien animateur du MCB et militant pour la démocratie
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