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L’État bunker se durcit en Algérie

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  • L’État bunker se durcit en Algérie

    Avant les législatives du 12 juin, les services de sécurité algériens ont arrêté au moins sept personnes, dont Karim Tabbou, une des figures du Hirak, et les deux journalistes Ihsane el Kadi et Khaled Drareni. Pour le politologue William Lawrence (1), plus l’État se sent menacé, plus il se durcit.

    Recueilli par Marie Verdier, le 11/06/2021

    La Croix : Comment expliquer cette répression ?

    William Lawrence : Une partie des forces militaires, y compris des hauts placés, étaient favorables au Hirak. Par la suite, cela a été perçu comme une menace. Or l’Algérie est un État bunker qui se protège, plus qu’il ne gouverne. Plus il se sent menacé, plus il se bunkérise. Il réprime. Il a dernièrement interdit les marches du Hirak, sauf en Kabylie. Comme toujours, il instrumentalise la Kabylie pour diviser, pour faire passer l’idée que les Kabyles ne sont pas des compatriotes fiables.

    Parmi le groupe qui gouverne, les têtes changent régulièrement. Certains sont accusés de corruption, vont en prison, puis reprennent du collier. Des personnes écartées sortent de l’ombre. D’autres comme les anciens chefs des renseignements Tewfik et Tartag restent puissants même s’ils sont mis à la retraite. Les factions bougent.

    L’opaque oligarchie militaire a sélectionné Abdelmadjid Tebboune pour être le visage civil du pouvoir. Le président a failli être écarté l’hiver dernier lorsqu’il a été hospitalisé plusieurs mois en Allemagne. Mais il a suffisamment compris le jeu pour survivre. In fine tout est calculé en fonction de la protection du régime et du système.

    Pourquoi organiser ces élections législatives anticipées ?

    W. L. : On sait que la participation sera très faible. Elle n’a été, officiellement, que de 23 % au référendum constitutionnel de 2020, de 40 % à la présidentielle de 2019 et de 35 % aux législatives de 2017. C’est encore sans compter le poids du vote de protestation, au travers des votes nuls, respectivement 11 %, 13 % et 21 %.

    Malgré tout, avec ce nouveau scrutin, les autorités poursuivent leur feuille de route. Elles veulent se prévaloir d’un minimum de légalité et de légitimité, qu’elles pourront afficher à l’étranger. Même si personne n’est dupe.

    Elles misent notamment sur de nouvelles têtes au parlement. Plus de 12 000 des 23 000 candidats figurent sur des listes « indépendantes ». Ils sont en fait tous pro-régime, tout comme ceux de l’alliance présidentielle, FLN et RND (Rassemblement national démocratique) et les islamistes du Mouvement de la société pour la paix (MSP).

    En réalité, ces nouveaux candidats indépendants postulent à un travail. Ils veulent goûter au gâteau, profiter de la distribution des biens de l’État. Fragmentés, désorganisés, dénués de tout programme, ils ne constitueront pas une nouvelle force politique.

    Le refus des partis et de la politique est massif dans la population…

    W. L. : Des décennies d’affaiblissement des partis et de la société civile ont laissé pour seule dynamique une confrontation entre la rue et le pouvoir. Il se tient plus de 10 000 micromanifestations par an dans le pays.

    Les seules concessions du régime sont accordées dans ce rapport à la rue, qu’il s’agisse d’attributions de logements ou de revendications socioprofessionnelles. C’est cette même relation entre la rue et le pouvoir qui est à l’œuvre avec le Hirak.

    Quel avenir pour le Hirak ?

    W. L. : Il n’est pas mort. Il va revenir. Mais la stratégie du seul « dégage » est destinée à échouer. Les tendances de la société présentes dans le mouvement se coordonnent sur la tactique, mais échouent à élaborer une plateforme pour une transition démocratique. Le seul point d’accord se résume à réclamer le « changement du système ».

    Le Hirak n’est ni un soulèvement, ni même une tentative de soulèvement. Dans cette révolution sans révolutionnaires, il y a plus de candidats aux élections que d’Algériens qui veulent prendre le pouvoir…

    Nul ne sait si la transition soudanaise va pouvoir réussir. Même s’ils ont mal négocié, les Soudanais ont négocié avec les militaires. Les Algériens ne se sont pas sali les mains, mais ils n’ont pas réussi, sans même avoir essayé. Le régime ne lâchera rien. Il a de beaux jours devant lui.

    (1) Politologue à l’université de Washington et ancien directeur de l’International crisis group pour l’Afrique du Nord.

    lequotidienalgerie.org


  • #2
    Analyse médiocre et superficielle de la situation en Algérienne , le Monsieur est qualifié de : Politologue à l’université de Washington et ancien directeur de l’International crisis group pour l’Afrique du Nord.
    Il écrit comme le commun des opposants qui a une dent contre le pouvoir en place . On n'apprend rien avec lui.

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    • #3
      Envoyé par ahras
      Analyse médiocre et superficielle de la situation en Algérie
      L'analyse te semble médiocre et superficielle parceque t'es pro-Tebboune et pro-régime mafieux.

      William Lawrence n'est pas un ignorant mais un professeur de sciences politiques qui connaît très bien l'Algérie et la politique algérienne. Son analyse est au contraire objective et il cite des faits avérés que tous les Algériens connaissent. Il a d'ailleurs vu très juste en décrivant l'Etat algérien d'Etat bunker puisque le régime mafieux du cartel ANP/FLN a littéralement transformé l'Algérie en un bunker qui carbure aux mensonges complotistes et à la paranoia complotiste notamment en accusant systématiquement tous les Algériens démocrates d'être des ennemis de l'Algérie et des agents de pays étrangers qui complotent contre l'Algérie.

      L'Algérie a été tellement "bunkerisée" par les mafieux du cartel ANP/FLN que même le brave vieux patriote Lakhdar Bouregaa (86 ans) n'avait pas échappé à la paranoia complotiste et criminelle des mafieux du cartel ANP/FLN qui l'avaient cruellement emprisonné pour le motif fasciste d'atteinte au moral de l'ANP alors qu'il était vieux et malade.

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      • #4
        Pour le politologue William Lawrence, plus l’État se sent menacé, plus il se durcit.
        Encore une fois, ce n'est pas l’État qui se sent menacé, mais le Pouvoir (la néo-3issaba) qui le prend en otage, tout en croyant bien faire, peut-être.
        L’État appartient d'abord au peuple, or celui-ci ne se reconnaît pas majoritairement dans l'actuel Pouvoir et son agenda politique.
        La solution est simple : laissez le peuple décider librement et souverainement de la nature de l’État dont il veut se doter et les choses iront parfaitement bien.

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        • #5
          Nassim

          L'analyse te semble médiocre et superficielle parce que t'es pro-Tebboune et pro-régime mafieux.
          Ce que raconte cet auteur n'a rien de sorcier , ce qu'il dit ne diffère pas beaucoup du discours de certains , pour ne citer que les plus médiatisés : Amir DZ , Zitout , Abdou ou Abboud . tous répètent les mêmes rengaines , assez proches du contenu de l'écrit de cet auteur , Ce Lawrence prétend nous expliquer l'Algérie en deux ou trois lignes. Rien de nouveau dans ce qu'il raconte .

          Ce que je retiens c'est : Le régime ne lâchera rien. Il a de beaux jours devant lui. voulant dire que tant que l'opposition est émiettée , destructurée , faible , il n y aura pas une vraie alternance au pouvoir , le hirak n'est ni une opposition ni un mouvement politique , renverser le pouvoir par la force est hors de question , les révolutions , la violence , l'anarchie c'est fini , l'Algérie a connu plusieurs révolutions , toutes des échecs.

          Tebboune est le président désigné, comme ca pouvait être une autre personne, la présidence est une institution comme d'autres institutions qui font fonctionner l'état.

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          • #6
            Envoyé par ahras Voir le message
            Ce que raconte cet auteur n'a rien de sorcier
            Tu t'attends à ce que ce professeur des sciences politiques nous invente un traitement contre le cancer ou une navette spatiale qui va voyager à la vitesse de la lumière?

            L'analyse politique du professeur est objective et avérée. Dans une analyse politique, le plus important est l'objectivité des faits et des arguments cités.

            La vérité est que le mafieux mythomane Tebboune et ses acolytes du cartel mafieux ANP/FLN tiennent en otage les Algériens et ils ont transformé l'Algérie en une risée du monde et en un pays qui carbure à la propagande mensongère et à la paranoia complotiste. En tant que fidèle caniche du mafieux Bouteflika, le mafieux Tebboune a comploté pendant 20 ans contre l'Algérie et le peuple algérien.

            Le sinistre régime du mafieux mythomane Tebboune a besoin de propagande mensongère et de mensonges complotistes pour manipuler les Algériens et détourner leur attention sur les véritables traîtres mafieux qui arnaquent les Algériens et complotent au quotidien contre eux: les mafieux du cartel ANP/FLN.

            Le dernier exemple de la paranoia complotiste du mafieux mythomane Tebboune est sa décision d'interdire France 24 en Algérie. Ces mafieux criminels et corrompus du cartel ANP/FLN salissent l'image de l'Algérie pour manipuler les Algériens car dans cette affaire, le grand perdant n'est certainement pas France 24 mais l'image de l'Algérie qui demeure un pays insignifiant et moqué sur la scène internationale et un pays bunkerisé par les mafieux du cartel ANP/FLN.

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            • #7
              franchement qui a voté je doute fortement sur la participation c est des législatives Canada dry une grosse arnaque des bandits remplacent des bandits

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              • #8
                Analyse médiocre et superficielle de la situation en Algérienne
                C'est une série de questions-réponses, tu l'as transformé en analyse puis tu as infligé ton jugement dans la foulée. Le monsieur a été questionné et il a répondu. Si tu veux c'est un peu identique à l'interview de Tebboune par aljazeera, même s'il voulait s'étaler sur les réponses, l'interviewer lui a coupé la parole peut être qu'il jugeait les réponses farfelues et qu'il n'était pas nécessaire de prolonger la discussion.

                Un enfant de 4 ans sait que la situation en algérie est très complexe, même son président désigné ne sait plus où donner de la tête (s'il en a une). Ya h'lilou celui qui pourra nous expliquer où vont les affaires du pays.

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