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DES ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE MONTENT AU CRÉNEAU Appel à la constitution d’un front contre la répression

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  • DES ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE MONTENT AU CRÉNEAU Appel à la constitution d’un front contre la répression


    DES ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE MONTENT AU CRÉNEAU

    Appel à la constitution d’un front contre la répression




    “Le constat est amer”, relèvent les associations qui pointent “un climat d'insécurité et le règne de l'arbitraire avec plus d'un millier d'interpellations depuis deux vendredis, des dizaines de gardes à vue, des mandats de dépôt et de lourdes condamnations à l'issue des comparutions immédiates”.

    Plusieurs organisations de la société civile et des collectifs ont lancé un appel à la constitution d’un “front contre la répression”, après l’empêchement, vendredi dernier, de nombreuses manifestations, à Alger notamment où la répression contre les manifestants s’est accentuée, note l’appel. Cette initiative vise, selon les signataires de l’appel, à “l’arrêt immédiat de la répression, à la libération de tous les détenus d'opinion et à l'arrêt des poursuites judiciaires”, lit-on dans le document qui s’indigne de cette gestion sécuritaire dont le “seul objectif est d’éteindre le mouvement populaire, le Hirak”.

    “Une première réunion a permis de baliser les bases d'une action unitaire contre la violence répressive du pouvoir, destinée à éteindre le Hirak et réduire à néant les droits humains les plus élémentaires. Le constat est amer. Un climat d'insécurité et le règne de l'arbitraire avec plus d'un millier d'interpellations depuis deux vendredis, des dizaines de gardes à vue, des mandats de dépôt et de lourdes condamnations à l'issue des comparutions immédiates”, déplore l’appel en précisant que “plus de 130 détenus d'opinion croupissent dans les geôles, alors que des dizaines de poursuites judiciaires sont en cours”.

    L’appel signé par le Comité algérien contre la torture et les conditions carcérales inhumaines, le Comité national de libération des détenus, la Coordination nationale des universitaires algériens pour le changement ou encore la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (Laddh), affirme que les initiateurs ont “engagé des contacts avec les Ligues des droits de l’Homme, des collectifs du Hirak, des partis impliqués activement dans ce mouvement populaire ainsi que des syndicats et les collectifs d’avocats afin de constituer un large front contre la répression qui s'est abattue sur le Hirak et qui s'accentue dangereusement à l'approche de l'échéance électorale du 12 juin”.

    Ils notent, que face à un Hirak “toujours aussi présent et déterminé, l'impasse dans laquelle se trouve le pouvoir le pousse à faire de la répression la seule feuille de route si ce n'est l'unique, pour domestiquer une société en rupture avec un système politique éculé et qui tente de légitimer la répression policière”. Une gestion qui ne manque pas de “dangerosité”, précise le document signé également par plusieurs avocats, enseignants universitaires et militants des droits de l’Homme.




    Karim Benamar

    liberté algerie
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