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Le déficit budgétaire de l'Algérie se creuse de plus en plus

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  • Le déficit budgétaire de l'Algérie se creuse de plus en plus

    Faire face au déficit qu’enregistre le budget de l’Etat durant cette année et qui est estimé à plus de 3310 milliards de dinars, n’est pas une tâche facile pour l’Exécutif, notamment avec la crise économique qui rend les ressources de la trésorerie très rares et les dépenses de plus en plus insupportables.

    Le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, avait expliqué lors de la présentation de la loi des finances que le déficit budgétaire prévu dans la LF 2021 sera financé à travers l’application des mécanismes de la politique monétaire, stipulés dans la loi, en concertation avec la Banque d’Algérie. Le ministre faisait référence à l’utilisation d’une partie des réserves et affectations constituées par la Banque centrale.

    Il a expliqué que dans le cadre de ces mécanismes, «il sera procédé également au placement d’une partie des fonds propres de la Banque d’Algérie en bons du Trésor, conformément à l’article 53 de l’ordonnance n° 03-11 relative à la monnaie et au crédit, en sus de la dynamisation du marché des bons du Trésor, à travers le rachat d’importants crédits bancaires communs et le refinancement des bons du Trésor émis en contrepartie du rachat de ces crédits bancaires communs».

    Sommes-nous dans la même configuration aujourd’hui alors que l’on sait que cette procédure n’est pas suffisante pour combler un aussi important déficit, sachant qu’il a été décidé de ne plus faire appel au financement non conventionnel (planche à billets), qui a été mis en place en 2017. Selon des économistes, le recours à cette dernière option n’est pas écarté, et risque même de «s’imposer», a estimé Ferouk Nemouchi, docteur en économie à l’université de Constantine.

    M. Nemouchi a considéré que la question du déficit engage directement l’avenir du pays, et que le gouvernement actuel «se retrouve face à une impasse, notamment avec le manque de recettes». Selon ses explications, il n’est pas possible d’avoir plus de recettes en ce moment, particulièrement avec le recul de la croissance économique.

    Affichant son étonnement quant au taux de croissance de 4% mentionné dans l’avant-projet de la loi de finances complémentaire de 2021, notre interlocuteur soutient que le recours à l’augmentation des recettes fiscales est «une utopie». «Nous nous dirigeons inéluctablement vers la réactivation de la planche à billets», a encore estimé M. Nemouchi, pour qui l’option de «la dépréciation du dinar que nous remarquons actuellement ne suffit pas pour combler le déficit». «Nous sommes condamnés à vivre avec pour une bonne période», dit-il.

    Pour l’économiste Smaïn Lalmas, le gouvernement n’a pas beaucoup de solutions pour faire face au déficit budgétaire. «Il fera appel aux vieilles méthodes», a-t-il souligné. M. Lalmas a expliqué que le gouvernement procédera à «l’augmentation des impôts pour avoir plus de recettes fiscales, et à la dépréciation de la valeur du dinar ainsi que le recours à la planche à billets.» «Toutefois, il y aura une forte restriction sur les importations», prévoit l’économiste qui affirme que les conséquences de ces démarches seront «très lourdes sur le pouvoir d’achat des citoyens qui va se détériorer avec la hausse de l’inflation dont nous n’avons pas les chiffres réels jusqu’à présent». M. Lalmas a fait savoir aussi que le recours à un endettement extérieur «n’est pas possible actuellement».

    La raison en est que «le pays est instable politiquement et juridiquement». Il ne faut pas oublier que «tous les pays ont besoin d’argent avec la crise sanitaire et économique que connaît le monde». Notre interlocuteur a tenu à souligner que la solution réside en premier lieu «dans la résolution de la crise politique que traverse le pays».

    Sans cela, dit-il, «les investisseurs ne vont pas s’aventurer pas manque de confiance». «No trust no business», estime Smaïl Lalmas. La marge de manœuvre se rétrécit davantage pour le gouvernement qui est au pied du mur. La crise financière est en train de s’aggraver avec une crise sociale qui commence à s’installer chez la classe moyenne et défavorisée.

    source: El Watan

  • #2
    Pour l’économiste Smaïn Lalmas, le gouvernement n’a pas beaucoup de solutions pour faire face au déficit budgétaire. «Il fera appel aux vieilles méthodes», a-t-il souligné. M. Lalmas a expliqué que le gouvernement procédera à «l’augmentation des impôts pour avoir plus de recettes fiscales, et à la dépréciation de la valeur du dinar ainsi que le recours à la planche à billets.» «Toutefois, il y aura une forte restriction sur les importations», prévoit l’économiste qui affirme que les conséquences de ces démarches seront «très lourdes sur le pouvoir d’achat des citoyens qui va se détériorer avec la hausse de l’inflation dont nous n’avons pas les chiffres réels jusqu’à présent». M. Lalmas a fait savoir aussi que le recours à un endettement extérieur «n’est pas possible actuellement».
    Première solution : Saigner le peuple par les impôts et divers taxes

    Deuxième solution : Dissolution des postes occupés par des gens qui sont fortement payés et qui ne foutent rien .

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    • #3
      Ça commence par cela :

      https://www.algerie-dz.com/forums/al...des-cigarettes

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      • #4
        Pour l’économiste Smaïn Lalmas, le gouvernement n’a pas beaucoup de solutions pour faire face au déficit budgétaire. «Il fera appel aux vieilles méthodes», a-t-il souligné. M. Lalmas a expliqué que le gouvernement procédera à «l’augmentation des impôts pour avoir plus de recettes fiscales, et à la dépréciation de la valeur du dinar ainsi que le recours à la planche à billets.» «Toutefois, il y aura une forte restriction sur les importations», prévoit l’économiste
        il a tout dit...

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        • #5
          Sur d'autres plateformes, j'ai fait remarquer il y a quelques mois que ce régime, qui se targue de ne plus avoir recours ni à la planche à billets ni à la dette extérieure, qu'il finira par les accoupler dans un même sac. Eh bien, on n'en est pas très loin.

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          • #6
            Qu'attendre de la part du mafieux Tebboune qui a activement participé à la dilapidation de l'Algérie et au gaspillage massif de l'argent public en tant que fidèle caniche corrompu du mafieux Boutelfika et du cartel ANP/FLN pendant près de 40 ans?

            Par exemple, en tant que ministre de l'habitat et fidèle caniche de Bouteflika, le mafieux Tebboune a fièrement gaspillé plus de 2 milliards $ dans la construction d'une mosquée géante par suivisme vis-à-vis du Maroc et de sa mosquée de Casablanca alors que l'Algérie vivait à crédit depuis 2014 et était à la traîne dans presque tous les domaines, à commencer par le domaine économique.

            Le fait que le mafieux Tebboune soit président de l'Algérie en dit long sur la décadence politique totale de l'Algérie. Un mafieux pourri a succédé à un autre mafieux pourri à la présidence algérienne. Un mafieux Tebboune si pourri et si indigne qu'il a choisi de se soigner chèrement en Allemagne pendant 2 mois au lieu de se soigner en Algérie aux côtés des Algériens.

            Comme toujours, c'est l'Algérien lambda qui va payer le prix de l'incompétence et de la corruption désastreuses du mafieux Tebboune et de ses acolytes du cartel ANP/FLN à travers la dévaluation du dinar, la hausse de l'inflation, la stagnation de la croissance économique et le manque d'opportunités d'emplois stables et bien payés.

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            • #7
              Il faut dissoudre le sénat.
              « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

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