le président de RAJ, A. Fersaoui, brise un quasi tabou ; appelle à une rencontre de concertation à Kherrata, le 8 mai

[wahrani]

Hirak : le président de RAJ, Abdelouahab Fersaoui, brise un quasi tabou ; appelle à une rencontre de concertation à Kherrata, le 8 mai


Algerie1.com
14 avril 2021


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Par Nourredine B| 14 Avril 2021 | 18:05

Le président l’association- RAJ, Abdelouhab Fersaoui, considéré comme l’une des figures légitime du militantisme et de la contestation populaire, a-t-il dérogé aux règles de la doxa et brisé ce faisant un quasi tabou ,en proposer l’organisation des assises de concertation du Hirak afin de doter le mouvement populaire «d’une feuille de route consensuelle» ?


Le texte proposé par Fersaoui sur les réseaux sociaux souligne que «Pour faire face aux manœuvres du pouvoir et afin de donner un nouveau souffle politique au mouvement populaire et l’inscrire dans la durée, la troisième année du Hirak doit être l’année de la capitalisation des deux années précédentes», est-il surligné.

Le militant, plusieurs fois détenu, estime qu’il était temps de «traduire le consensus populaire dans la rue en un consensus politique autour d’une feuille de route consensuelle consignant les préalables, les fondements et les mécanismes d’un véritable processus démocratique pour un changement politique et pacifique du régime», explique- t- il.

S’épanchant sur le sujet, Fersaoui précise que cette première concertation «pourrait permettre de manière consensuelle, la mise en place d’un groupe de travail, ouvert, qui pourrait se charger du suivi et la synthèse des différentes discussions et propositions, chercher les rapprochements et esquisser les contours d’une feuille de route consensuelle qui sera soumise à débat dans la société et avec l’ensemble des acteurs du Hirak», ajoutera- t- il.

Fersaoui concluera, affirmant ne pas donner de l’importance à la forme que devrait prendre une telle concertation, mais focalisant surtout, sur la date et le lieu, tout en symboles, de sa tenue. Soit le 8 Mai, à l’occasion du 76e anniversaire des massacres du 8 mai 1945 et Kherrata, «ville historique, révolutionnaire, rassembleuse et hirakiste par excellence», a mis en avant le président de RAJ.

[danube]

Voila un debut de reponse de la rue a la mafiacratie qui nous gangrene, bien vue le hirak a besoin d'une plateforme qui servira d'aiguillon a tous ceux qui veulent agir dans un esprit "hirakiste"

[Gandhi]

Bonjour,

Les acteurs de la société civile, les militants, les acteurs les plus en vue, les activistes doivent se réunir, discuter, débattre, proposer, écouter, accepter d'être convaincu, essayer de convaincre et puis se mettre d'accord. Le socle de départ doit être les revendications principales du peuple.
Il faut communiquer au peuple ce qui est discuté, ce sur quoi on est d'accord.

Le Hirak est un espoir, un espoir rare qui se présente. Un de ces moments dans l'histoire des nations qui ne se répète que rarement. Il faut sauver l'Algérie des mains de la mafia qui n'en a cure de l'avenir de cette nation. Une mafia qui a comme seul objectif que de s'approprier le pouvoir et les richesses.

Il ne faut pas compter sur le changement de l'intérieur de ce régime mafieux. Il ne faut pas compter sur la volonté de ses éléments. Ils sont là et ils comptent y rester au détriment de l'avenir, au détriment du développement possible, au détriment d'une construction sérieuse d'un état et de responsables comptables de leurs actions.

Certains citoyens font le choix du pouvoir en place parce qu'ils ne supportent pas certaines figures ou images du Hirak mais c'est irresponsable et c'est un choix bien plus couteux pour l'avenir de la nation.
Ces citoyens, les plus engagés parmi eux, peuvent s'engager, ils ont même le devoir de s'engager dans le processus révolutionnaire, exposer leurs visions, leurs propositions, leurs inquiétudes au sein des initiatives politiques du Hirak. Il en va de l'avenir de l'Algérie. Le régime mafieux actuel condamne le pays à la ruine. Il ne faut pas compter sur lui, il ne faut pas continuer à lui donner du souffle.
Ses méthodes, ses pratiques, son appétit pour l'argent et le pouvoir ne peuvent produire que des résultats néfastes et de plus en plus dangereux pour la survie du peuple et du pays. Il faut participer à concevoir une nouvelle Algérie, démocratique, où tout le monde s'acceptent et accepte de débattre. Il faut faire naitre des initiatives de rupture avec le pouvoir mafieux das le contexte du Hirak, avec l'objectif d'un consensus de la société civile sur une plateforme pour une Algérie des institutions, pour une Algérie démocratique, pour un état de droit. Le Hirak est une chance pour tout algérien pouvant souhaiter une meilleure Algérie, une meilleure vie, une meilleure gestion. On ne dit pas une démocratie parfaite, on ne dit pas une gestion parfaite, mais c'est le travail de tous et surtout l'implication dans le débat et le processus révolutionnaire qui pourra accoucher d'une conception meilleure, de processus d'amélioration qui soient sérieux et évaluables.

[sekrouf]

Hirak : le président de RAJ, Abdelouahab Fersaoui, brise un quasi tabou ; appelle à une rencontre de concertation à Kherrata, le 8 mai

Voila une bonne initiative à saluer !

On ne va pas me dire aussi qu'un Tabbou et un Bouchachi allaient être récupérés par le pouvoir

Ceci dit, discuter avec le pouvoir ne veut pas dire arrêter le Hirak. Le Hirak sera toujours là pour soutenir les négociateurs.