La crise financière qui étouffe actuellement l’Algérie a paralysé un projet stratégique. Il s’agit du nouvel aéroport d’Oran qui est totalement à l’arrêt faute d’argent pour pouvoir continuer à financer ses travaux, a pu confirmer Algérie Part au cours de ses investigations. Ce nouvel aéroport international tarde à voir le jour alors qu’il devait être réceptionné au plus tard au cours de cette année 2021 en prévision des Jeux Méditerranéens que la ville d’Oran doit organiser en 2022 à la suite de leur report pour cause de crise sanitaire.
Or, depuis décembre 2020, le groupe public COSIDER, l’entreprise de réalisation en charge de la construction de cet aéroport depuis novembre 2012, a totalement déserté le chantier de ce futur ouvrage en raison des factures impayées et de l’impossibilité de l’Etablissement de Gestion de Services Aéroportuaires (EGSA) d’Oran, le maître-d’ouvrage du projet de modernisation et d’extension de l’aéroport international d’Es-Sénia lancé en 2012, de continuer à financer des avenants contractés récemment pour la poursuite des travaux d’achèvement du futur nouvel aéroport.
Selon nos investigations, les avenants non-régularisés et les factures impayées s’élèvent à plus de 4 milliards de Da, soit l’équivalent de 25 millions d’euros, que l’EGSA ne peut plus payer en raison de sa situation financière chaotique depuis le mois de mars 2020 à la suite de la fermeture des frontières du pays. Comme toutes les entreprises de gestion des aéroports du pays, les déficits budgétaires atteignent des records inégalés à cause de l’arrêt total des activités de l’aviation civile imposé par la fermeture hermétique des frontières du pays depuis le début de la pandémie de la COVID-19.
Faute de bon management, l’EGSA d’Oran a consommé toutes ses réserves et ne peut plus se permettre de financer le nouvel aéroport dont les travaux ont avancé à 70 %. Ni Cosider ni les entreprises sous-traitantes employées sur ce chantier ne veulent reprendre leur travail tant qu’elles ne disposent pas de visibilité financière concernant les créances de l’EGSA d’Oran.
Cette situation compromet dangereusement l’avenir du futur aéroport international d’Oran car il apparaît clairement qu’il ne sera pas livré au cours de cette année 2021. Pis encore, sa livraison en 2022 est également compromise car il manque de nombreux équipements indispensables à la mise en service des nouvelles infrastructures aéroportuaires comme les scanners, les équipements de traitements de bagages, les caméras de surveillance, les écrans d’affichage, le mobilier, les systèmes informatiques sans oublier divers travaux de plomberie et d’électricité au sein de la nouvelle aérogare. Selon nos investigations, l’EGSA d’Oran doit mobiliser encore plus de 60 millions d’euros pour achever tous les travaux de réalisation. Or, l’Etat algérien ne veut pas encore le débloquer car la situation financière actuelle délicate du pays ne permet de débloquer de nouvelles lignes budgétaires aussi onéreuses.
Lancé en novembre 2012, le projet du nouvel aéroport d’Oran devait aboutir au bout de 5 ans et 8 mois. Le coût initial du nouvel aéroport d’Oran était fixé à 135 millions d’euros. Aujourd’hui, nous sommes en 2020, cet aéroport n’a jamais vu encore le jour et, pis encore, son budget a dépassé les 300 millions d’euros, a-t-on appris au cours de nos investigations. Ce nouvel aéroport international devait permettre à la ville d’Oran, la deuxième ville du pays, d’accueillir comme il se doit les Jeux Méditerranéens de 2021. Or, jusqu’à aujourd’hui, cette infrastructure majeure n’est pas encore prête. Il s’agit de l’un des plus gros scandales de mauvaise gestion et de dilapidation de deniers publics sur lequel Algérie Part a publié de nombreuses enquêtes et révélations.
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Or, depuis décembre 2020, le groupe public COSIDER, l’entreprise de réalisation en charge de la construction de cet aéroport depuis novembre 2012, a totalement déserté le chantier de ce futur ouvrage en raison des factures impayées et de l’impossibilité de l’Etablissement de Gestion de Services Aéroportuaires (EGSA) d’Oran, le maître-d’ouvrage du projet de modernisation et d’extension de l’aéroport international d’Es-Sénia lancé en 2012, de continuer à financer des avenants contractés récemment pour la poursuite des travaux d’achèvement du futur nouvel aéroport.
Selon nos investigations, les avenants non-régularisés et les factures impayées s’élèvent à plus de 4 milliards de Da, soit l’équivalent de 25 millions d’euros, que l’EGSA ne peut plus payer en raison de sa situation financière chaotique depuis le mois de mars 2020 à la suite de la fermeture des frontières du pays. Comme toutes les entreprises de gestion des aéroports du pays, les déficits budgétaires atteignent des records inégalés à cause de l’arrêt total des activités de l’aviation civile imposé par la fermeture hermétique des frontières du pays depuis le début de la pandémie de la COVID-19.
Faute de bon management, l’EGSA d’Oran a consommé toutes ses réserves et ne peut plus se permettre de financer le nouvel aéroport dont les travaux ont avancé à 70 %. Ni Cosider ni les entreprises sous-traitantes employées sur ce chantier ne veulent reprendre leur travail tant qu’elles ne disposent pas de visibilité financière concernant les créances de l’EGSA d’Oran.
Cette situation compromet dangereusement l’avenir du futur aéroport international d’Oran car il apparaît clairement qu’il ne sera pas livré au cours de cette année 2021. Pis encore, sa livraison en 2022 est également compromise car il manque de nombreux équipements indispensables à la mise en service des nouvelles infrastructures aéroportuaires comme les scanners, les équipements de traitements de bagages, les caméras de surveillance, les écrans d’affichage, le mobilier, les systèmes informatiques sans oublier divers travaux de plomberie et d’électricité au sein de la nouvelle aérogare. Selon nos investigations, l’EGSA d’Oran doit mobiliser encore plus de 60 millions d’euros pour achever tous les travaux de réalisation. Or, l’Etat algérien ne veut pas encore le débloquer car la situation financière actuelle délicate du pays ne permet de débloquer de nouvelles lignes budgétaires aussi onéreuses.
Lancé en novembre 2012, le projet du nouvel aéroport d’Oran devait aboutir au bout de 5 ans et 8 mois. Le coût initial du nouvel aéroport d’Oran était fixé à 135 millions d’euros. Aujourd’hui, nous sommes en 2020, cet aéroport n’a jamais vu encore le jour et, pis encore, son budget a dépassé les 300 millions d’euros, a-t-on appris au cours de nos investigations. Ce nouvel aéroport international devait permettre à la ville d’Oran, la deuxième ville du pays, d’accueillir comme il se doit les Jeux Méditerranéens de 2021. Or, jusqu’à aujourd’hui, cette infrastructure majeure n’est pas encore prête. Il s’agit de l’un des plus gros scandales de mauvaise gestion et de dilapidation de deniers publics sur lequel Algérie Part a publié de nombreuses enquêtes et révélations.
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