Question - Pourquoi l’ANP est-elle dominée par les chaouis ?
Dans la ville française de Besançon, on trouve une famille algérienne si nombreuse qu’elle occupait un ou plusieurs grands immeubles HLM à elle seule. Il est dit de cette famille qu’elle est originaire des Aurès, et que beaucoup de ses membres ont appartenu aux harka. Ces informations sont facilement vérifiables car pratiquement tout algérien vivant dans la région (de Besançon) a entendu parler au moins une fois de cette famille. Comme beaucoup d’algériens vivant en France, ces gens ne sont pas des immigrés mais des réfugiés car ils ont dû fuire l’Algérie à l’indépendance.
Si à ces exemples français on ajoute la longue liste des généraux aurassiens ayant appartenu à l’armée française, il est évident que les Aurès ont donné plus de harka à la France que de moudjahidines à l’Algérie. D’ailleurs le cas du martyr Mostefa Ben Boulaïd lui-même en témoigne. Cet aurassien est le fondateur de l’ANP et il serait mort suite à l’explosion d’un émetteur radio piègé, parachuté par les français dans le maquis algérien. Cette thèse est pour le moins curieuse. Le chef de l’ANP, en guerre contre la France, aurait donc utilisé, pour communiquer avec ses troupes, un émetteur radio français. Personne, donc, entre son parachutage et sa manipulation par Ben Boulaïd n’aurait manupilé l’engin. Le chef de l’ANP était donc opérateur radio ! Je n’y crois rien et penche plutôt pour la trahison d’un de ses "frères" aurassiens. La France a sans doute infiltré le mouvement indépendantiste très tôt. Plus tard d’ailleurs, voici ce que dira Roger Wybot au sujet des éléments infiltrés dans le maquis algérien :
« Je développe mon système d’infiltration des réseaux du FLN par des agents à nous. Les hommes que nous glissons dans le dispositif adverse, souvent à des postes subalternes, nous les aidons à conquérir progressivement de l’importance au sein de la rébellion. Nous leur permettons par exemple de passer des armes, de l’argent pour le FLN. Leurs convois clandestins sont protégés par la DST alors que les transports d’armement d’autres chefs fellagas sont bloqués, saisis. »
« Avec notre accord et la complicité de l’armée française, nos agents FLN montent également des opérations bidon, de manière à se couvrir de gloire aux yeux de l’état-major du Caire et de Tunis. Chaque fois, nous organisons tout nous-mêmes pour rendre le coup de main rebelle totalement crédible. »
« Au fur et à mesure, nous déblayons le terrain devant eux. Leurs camarades se font prendre, leurs chefs jouent également de malchance. Ce qui leur permet de grimper dans la hiérarchie clandestine, de remplacer ceux que nous choisissons d’éliminer. Certains de ces agents doubles vont atteindre les plus hauts échelons dans l’état-major FLN. Il nous est arrivé de manipuler des chefs et des chefs adjoints de willayas (…) »
Aujourd’hui, avec le recul, il apparaît clairement que l'ascension du FIS durant les années 1980 a été favorisée par les services. De même il est tout aussi clair que le processus électoral a été mis en place afin de faire élire le FIS. Larbi Belkheir depuis le siège de la Présidence puis, le ministère de l’Intérieur, a bel et bien roulé dans la farine tout un groupe de généraux, groupe que l’on appelera plus tard, les «janviéristes». Comment imaginer en effet que ces généraux ne savaient pas, à l’époque, que le FIS allait l’emporter ? Cela pose la question de la compétence de ces individus.
Le cas du Général Zéroual, originaire de Batna, capitale des Aurès, est lui aussi intéressant puisqu’il deviendra Président après l’assassinat de Mohamed Boudiaf et la mise à l’écart de Belkheir et Nezzar. Ces deux derniers généraux devront quitter l’Algérie pour la Suisse. Zéroual n’a pas été capable de s’imposer face à Mohamed Médiène, chef de la DRS, bien qu’étant son supérieur hiérarchique. Zéroual aurait d’ailleurs échappé à plusieurs tentatives d’assassinat. Il aurait voulu remplacé Médiene par le Général Fodil mais ce dernier est mort dans l’explosion de sa voiture. Zéroual finira par céder et démissionner et Médiene fera alors revenir Boutéflika et Belkheir. Il faudra ensuite plus de quinze ans à l’ANP pour dissoudre la DRS. Zéroual n’était donc capable d’assurer ni sa propre sécurité, ni celle de ses collaborateurs. L’assassinat du Général Fodil par un attentat à la voiture piègée fait étrangement penser à l’assassinat du successeur du Général Franco, en Espagne dans les années1970, lui aussi mort dans l’explosion de sa voiture. La signature semble être celle de la CIA.
D’après le site Wikipedia, les chaouis seraient le deuxième groupe berbèrophone d’Algérie derrière les kabyles. Ils seraient donc encore moins nombreux que les kabyles. La question qui s’impose est donc:
*******
== MODERATION ==
Soyez poli et évitez les propos dénigrants et intolérants - Lisez et respectez la charte du forum.
Dans la ville française de Besançon, on trouve une famille algérienne si nombreuse qu’elle occupait un ou plusieurs grands immeubles HLM à elle seule. Il est dit de cette famille qu’elle est originaire des Aurès, et que beaucoup de ses membres ont appartenu aux harka. Ces informations sont facilement vérifiables car pratiquement tout algérien vivant dans la région (de Besançon) a entendu parler au moins une fois de cette famille. Comme beaucoup d’algériens vivant en France, ces gens ne sont pas des immigrés mais des réfugiés car ils ont dû fuire l’Algérie à l’indépendance.
Si à ces exemples français on ajoute la longue liste des généraux aurassiens ayant appartenu à l’armée française, il est évident que les Aurès ont donné plus de harka à la France que de moudjahidines à l’Algérie. D’ailleurs le cas du martyr Mostefa Ben Boulaïd lui-même en témoigne. Cet aurassien est le fondateur de l’ANP et il serait mort suite à l’explosion d’un émetteur radio piègé, parachuté par les français dans le maquis algérien. Cette thèse est pour le moins curieuse. Le chef de l’ANP, en guerre contre la France, aurait donc utilisé, pour communiquer avec ses troupes, un émetteur radio français. Personne, donc, entre son parachutage et sa manipulation par Ben Boulaïd n’aurait manupilé l’engin. Le chef de l’ANP était donc opérateur radio ! Je n’y crois rien et penche plutôt pour la trahison d’un de ses "frères" aurassiens. La France a sans doute infiltré le mouvement indépendantiste très tôt. Plus tard d’ailleurs, voici ce que dira Roger Wybot au sujet des éléments infiltrés dans le maquis algérien :
« Je développe mon système d’infiltration des réseaux du FLN par des agents à nous. Les hommes que nous glissons dans le dispositif adverse, souvent à des postes subalternes, nous les aidons à conquérir progressivement de l’importance au sein de la rébellion. Nous leur permettons par exemple de passer des armes, de l’argent pour le FLN. Leurs convois clandestins sont protégés par la DST alors que les transports d’armement d’autres chefs fellagas sont bloqués, saisis. »
« Avec notre accord et la complicité de l’armée française, nos agents FLN montent également des opérations bidon, de manière à se couvrir de gloire aux yeux de l’état-major du Caire et de Tunis. Chaque fois, nous organisons tout nous-mêmes pour rendre le coup de main rebelle totalement crédible. »
« Au fur et à mesure, nous déblayons le terrain devant eux. Leurs camarades se font prendre, leurs chefs jouent également de malchance. Ce qui leur permet de grimper dans la hiérarchie clandestine, de remplacer ceux que nous choisissons d’éliminer. Certains de ces agents doubles vont atteindre les plus hauts échelons dans l’état-major FLN. Il nous est arrivé de manipuler des chefs et des chefs adjoints de willayas (…) »
Aujourd’hui, avec le recul, il apparaît clairement que l'ascension du FIS durant les années 1980 a été favorisée par les services. De même il est tout aussi clair que le processus électoral a été mis en place afin de faire élire le FIS. Larbi Belkheir depuis le siège de la Présidence puis, le ministère de l’Intérieur, a bel et bien roulé dans la farine tout un groupe de généraux, groupe que l’on appelera plus tard, les «janviéristes». Comment imaginer en effet que ces généraux ne savaient pas, à l’époque, que le FIS allait l’emporter ? Cela pose la question de la compétence de ces individus.
Le cas du Général Zéroual, originaire de Batna, capitale des Aurès, est lui aussi intéressant puisqu’il deviendra Président après l’assassinat de Mohamed Boudiaf et la mise à l’écart de Belkheir et Nezzar. Ces deux derniers généraux devront quitter l’Algérie pour la Suisse. Zéroual n’a pas été capable de s’imposer face à Mohamed Médiène, chef de la DRS, bien qu’étant son supérieur hiérarchique. Zéroual aurait d’ailleurs échappé à plusieurs tentatives d’assassinat. Il aurait voulu remplacé Médiene par le Général Fodil mais ce dernier est mort dans l’explosion de sa voiture. Zéroual finira par céder et démissionner et Médiene fera alors revenir Boutéflika et Belkheir. Il faudra ensuite plus de quinze ans à l’ANP pour dissoudre la DRS. Zéroual n’était donc capable d’assurer ni sa propre sécurité, ni celle de ses collaborateurs. L’assassinat du Général Fodil par un attentat à la voiture piègée fait étrangement penser à l’assassinat du successeur du Général Franco, en Espagne dans les années1970, lui aussi mort dans l’explosion de sa voiture. La signature semble être celle de la CIA.
D’après le site Wikipedia, les chaouis seraient le deuxième groupe berbèrophone d’Algérie derrière les kabyles. Ils seraient donc encore moins nombreux que les kabyles. La question qui s’impose est donc:
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