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Femmes algériennes au sein de l'anp

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  • Femmes algériennes au sein de l'anp

    la femme algérienne m’étonneras toujours par sa bravoure son courage sa discipline son dévouement sa sagesse ! donc 1 grand coup de cœur a toutes les femmes algériennes



  • #2

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    • #3
      Il est des destins qui ne ressemblent à aucun autre. Des parcours de vie qui s’inscrivent dans l’Histoire d’une nation entière. À l’image de celui de Hakima Abdessamad, la première mais aussi la dernière pilote de chasse algérienne.


      C’est à Sonair, une école privée de pilotage à Boumerdès dont elle est la marraine, que Hakima Abdessamad nous donne rendez-vous. Depuis son retour récent de La Mecque, elle porte le foulard islamique. « Je m’adapte peu à peu au foulard, après avoir porté le casque et la combinaison pendant plus de 25 ans ».

      ©TSA« Ma réalité a été plus belle que mes rêves »


      La vie de Hakima Abdessamad a basculé en 1978 : munie de son bac, elle se présente, avec son père, à l’université de Batna pour s’inscrire en médecine. Sans succès, le gardien lui refuse l’accès ce jour-là. Elle rebrousse chemin. En cours de route, ses yeux captent une affiche collée sur un mur : des femmes et des hommes en treillis et un slogan, « L’armée recrute ».

      « Tout était une première pour moi à l’époque. Je quittais ma famille pour la première fois. J’avais pris le train aussi pour la première fois », raconte-t-elle. À Blida, elle n’était pas la seule candidate pour intégrer les rangs de l’armée. « Comme ils avaient placardé les affiches dans toutes les wilayas, des centaines de filles étaient venues des quatre coins du pays», se souvient-elle.

      © TSA
      Hakima est retenue avec une quarantaine d’autres candidates, après les examens de présélection passés à la prestigieuse école d’aviation militaire Tafraoui, près d’Oran. Une étape difficile, se remémore Mme Abdessamad : « Il fallait pouvoir réussir un examen médical très minutieux. D’après le médecin, j’avais 12 sur 10 pour la vision. Ensuite, il a fallu résister aux six mois d’instruction ».

      Hakima et ses camarades ont fait partie de la première et unique promotion algérienne de femmes pilotes de chasse. Elle n’a pas eu besoin d’en rêver. « Pour reprendre une célèbre astronaute, ma réalité a été plus belle que mes rêves. J’ai été très heureuse à Tafraoui ».
      « Mon destin : je le dois au Colonel Abdelli »


      Hakima Abdessamad a passé trois années à Tafraoui. Trois années durant lesquelles il a fallu s’imposer, se faire une place dans un territoire d’hommes mais surtout être à la hauteur du projet du Colonel Abdelli, directeur de l’école puis de l’aviation. «C’est lui qui m’a créé un destin. C’est à lui que je veux rendre hommage aujourd’hui. Le colonel Abdelli est le seul à avoir donné aux femmes la chance de piloter des MIG », précise-t-elle.

      Hakima se rappelle parfaitement du premier appareil qu’elle a eu à piloter. « Ma formation de pilotage a commencé à bord d’un Sundowner monomoteur. Ensuite, j’ai eu le Turbo propulseur T34, un avion-école américain destiné entre autres aux acrobaties. Puis, je suis passée au MIG-15 et le MIG-7. Des avions russes à réacteurs supersoniques. Sur le chasseur 17, ça se passe en mode solo. Pour le MIG-15, nous étions en duo », détaille-t-elle.

      ©TSA
      Hakima termine sa formation sur un MIG-21 après avoir cumulé 620 heures de vol et volé jusqu’à 18 000 mètres d’altitude.

      L’une après l’autre, ses collègues femmes ont choisi de partir vers l’aviation civile ou vers d’autres créneaux comme la mécanique, le contrôle aérien ou tout simplement quitter pour se marier. Mais Hakima a « tenu le coup » même lorsqu’à la fin, elle s’est retrouvée la seule pilote de chasse.

      « Je suis sortie de Tafraoui avec le grade de sous-lieutenant. J’ai été mutée vers des casernes, où les quartiers n’étaient pas forcément aménagés pour les femmes. Ce n’était pas évident ». De caserne en caserne, Hakima Abdessamad est mutée en 1982 à la base opérationnelle de Bousfer près d’Oran où elle passera le programme du MIG-21. Puis en mai 1983 à Laghouat. Une étape décisive dans sa carrière.
      Un destin presque brisé


      Hakima s’y retrouve seule. « Seule contre tous ! Je suis restée seule d’ailleurs jusqu’en 1988. J’étais très timide à cette époque et bien souvent, je rasais les murs pour ne pas me faire remarquer », dit-elle. Seulement, un ordre est arrivé pour la préparation de la parade aérienne pour la célébration du 1er novembre 1984. « Nous avions reçu, le patron de la parade rouge. Après les tests, il m’avait dit ‘demandez à vos supérieurs, de vous envoyer en Russie, je ferais de vous, un as, un héros’ », confie-t-elle.

      Depuis ce jour, Hakima s’est mise à rêver. Elle avait obtenu au passage son grade de Commandant. Elle se voyait déjà partager un thé avec Svetlana Savitskaïa, l’astronaute russe. Et pourquoi pas partir un jour sur la lune. « Pour moi, j’étais à coup sûr prédestinée à cette vie. Sauf que les choses ne se sont pas passées exactement comme je le voyais », déplore Hakima.

      ©TSA
      Ses supérieurs ne l’ont jamais envoyé à l’étranger. Elle a volé de moins en moins jusqu’à passer du côté du transport aérien à la base de Boufarik. Puis après une formation de management à l’Inped de Boumerdes, Hakima est partie en retraite au poste de directeur des ressources humaines d’une entreprise militaire spécialisée dans la maintenance des avions.

      Ensuite, Hakima Abdessamad s’est mise à son propre compte. Elle travaille dans le secteur du bâtiment. Heureuse de cette partie de sa vie, Hakima confie qu’elle est tout aussi fière que son unique frère ait choisi le même itinéraire.

      Source : tsa-*********** / Samira Hadj Amar


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      Je me rappelle de cet événement, nous en étions très fier .

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      • #4
        sahit quelle femme Hakima Abdessamad elle vaut 10 hommes , merci pour ses photos et récits pour cette femme hors norme

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        • #5
          De rien ben boulaid .

          Lors de mon activité professionnelle d'enseignant universitaire, à presque chaque nouvelle promotion il y avait des élèves officiers que j'avais formé , hommes et femmes . C'étaient les meilleurs sur le plan culture , émancipation, instruction , ... J'avais beaucoup sympathisé avec eux / elles , des personnes de haut niveau intellectuels. Et c'est un témoignage vivant que je désirais formuler .

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