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SELON UNE ÉTUDE : 50% DE LA POPULATION ALGÉRIENNE A ÉTÉ CONTAMINÉE PAR LE CORONAVIRUS
PAR ALGÉRIE ACTU
16 MARS 2021
PAR ALGÉRIE ACTU
16 MARS 2021
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L’Algérie a-t-elle atteint l’immunité collective contre le nouveau coronavirus ? Une étude accrédite cette thèse. Elle apporte ainsi un début d’explication à la décrue sensible du nombre de contaminations et de décès dus à la Covid-19.
Les premiers résultats de étude en question, réalisée à l’EPH de Rouiba, laissent penser qu’il y a bien une certaine immunité collective au sein de la population algérienne. Selon le Pr Kamel Djenouhat, chef de service du laboratoire central au niveau de cet établissement sanitaire et président de la Société algérienne d’immunologie, l’étude a conclu que 50% des Algériens ont été contaminés par la Covid-19. « Les premiers résultats d’une étude initiée en novembre 2020 au niveau du laboratoire central de l’EPH de Rouiba montrent que le taux de positivité à la Covid-19 oscille entre 40 à 50% de l’échantillon étudié », a-t-il déclaré au quotidien El Watan.
Selon le Pr Djenouhat, l’enquête a porté sur 1000 personnes asymptomatiques ayant été testées et réparties en trois catégories de population, dont les donneurs de sang, qui représentent la moitié de l’échantillon, les personnels de santé et des travailleurs de grands groupes industriels. «La moitié de l’échantillon étudié a contracté la maladie. Ce qui représente un taux qui varie entre 47 et 50%», a-t-il ajouté, précisant que «des sérologies positives ont été détectées chez ces personnes asymptomatiques qui ont été prélevées».
L’Algérie, rappelons-le, a enregistré, durant les mois d’octobre et novembre dernier, des seuils élevés de contaminations au coronavirus, avec 1100 cas et une vingtaine de décès quotidiennement.
Cité par le quotidien Liberté, le Pr Salah Lellou, chef du service de pneumologie au CHU d’Oran, reste, pour sa part, prudent. « L’on ne peut atteindre l’immunité collective que dans le cas où 70% de la population serait contaminée. Je pense que ce n’est pas le cas de l’Algérie. Ce qui se passe chez nous depuis plusieurs semaines mérite une halte épidémiologique, pour comprendre si le Sars-Cov-2 est aussi pathogène que celui qui se propage dans le monde », a-t-il indiqué.
Boualem Rabah