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LÉGISLATIVES DU 12 JUIN Les soutiens de Bouteflika ressuscités

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  • LÉGISLATIVES DU 12 JUIN Les soutiens de Bouteflika ressuscités

    LÉGISLATIVES DU 12 JUIN

    Les soutiens de Bouteflika ressuscités

    el-watan.com




    © Archives Liberté





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    Disqualifiés par le mouvement populaire qui réclame leur disparition de la scène politique pour avoir participé activement au règne catastrophique de Bouteflika, les partis qui ont appuyé le 5e mandat tentent de se replacer à la faveur des législatives anticipées.
    Une semaine après la convocation du corps électoral par le chef de l’État, ce n’est pas le grand enthousiasme chez la classe politique. Contrairement aux attentes du pouvoir, seuls les partis de l’ancienne alliance présidentielle sont chauds à l’idée de se lancer dans la bataille. Aussitôt le corps électoral convoqué, le parti du Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND), le TAJ, l’Alliance nationale républicaine (ANR) ont vite applaudi l’initiative du chef de l’État.
    Comme lors des années Bouteflika et sans même attendre de consulter les structures de leurs partis, les états-majors de ces formations politiques ont déjà annoncé leur volonté de participer aux élections législatives anticipées du 12 juin. Même si les changements opérés dans la loi électorale ont refroidi les ambitions de certains dirigeants, puisque ne pouvant pas se placer en tête de listes, il n’en demeure pas moins qu’ils ont annoncé leur participation.
    À ces partis s’ajoute ce qui est désormais appelé “la société civile”. Il s’agit en réalité d’associations et d’organisations de masse qui gravitaient déjà autour du système Bouteflika, à l’image de l’association des Scouts musulmans. Beaucoup de ces “groupes”, qui ont des ramifications locales, ont changé de tête, mais en perpétuant les mêmes méthodes.
    Regroupées au sein de Nida El Watan (l’appel de la nation), ces associations vont parrainer des listes de candidatures, composées essentiellement de jeunes qui auront donc droit à des financements publics grâce à des dispositions de la nouvelle loi électorale.
    Les candidats qui seront élus vont certainement constituer une soupape de sécurité pour le pouvoir, lequel s’assurera ainsi d’une majorité grâce aussi à l’appui des partis de l’ancien régime.
    Alors qu’il les a ignorés lors du premier round de dialogue lancé l’été dernier avant l’annonce du référendum constitutionnel, Abdelmadjid Tebboune a réhabilité ces partis politiques lors des rencontres organisées ces dernières semaines. Abou El-Fadhl Baâdji, Tayeb Zitouni et Fatma-Zohra Zerouati ont été reçus à la présidence de la République au même titre que d’autres chefs de partis politiques, moins impliqués dans les gouvernements successifs d’Abdelaziz Bouteflika.
    Outre ces abonnés à l’allégeance et à la participation, les partis islamistes vont tenter leur chance. Avec le boycott quasi certain de la majorité des partis politiques de la mouvance démocratique, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) et El-Bina d’Abdelkader Bengrina y voient une opportunité royale pour aspirer à avoir une majorité parlementaire qui pourrait leur ouvrir les portes de la Primature.
    Selon Bengrina, son parti, qui a annoncé sa participation, se présentera dans le cadre d’une alliance électorale, alors qu’Abderrezak Makri ne l’a pas fait encore officiellement, même s’il estime qu’il n’y aura pas de “fraude cette fois-ci”. Dans l’attente de l’aval de son conseil consultatif, le MSP ne fait, toutefois, pas mystère de ses intentions, puisque le président du parti, en déplacement le week-end dernier à Oued Souf, a affiché publiquement sa préférence pour une participation lors du scrutin du 12 juin prochain.
    En face, les partis regroupés au sein du PAD, franchement engagés dans le Hirak et attachés à l’idée de l’organisation d’une transition, ont déjà annoncé leur refus de participer à toute initiative qui viendrait du pouvoir politique actuel. Reste le Front des forces socialistes (FFS).
    Écartelé entre la tentation de participer pour éviter le piège de “l’isolement de la Kabylie” — qui se retrouverait sans représentant et encouragera de fait les partisans de l’autonomie — et les pressions de sa base et du Hirak hostiles au scrutin, le FFS n’aura pas la mission facile pour trancher la question. Mais tout porte à croire que l’Algérie risque de se retrouver au terme du scrutin avec un Parlement qui ne sera pas vraiment différent de celui qui vient d’être dissous.
    Ce qui aggravera inévitablement la méfiance d’une partie conséquente des Algériens qui réclament plutôt un changement radical du système politique.
    Ali BOUKHLEF




  • #2
    Jésus, tu t'es trompé ! C'est Lazare que tu aurais du ressusciter ! ! !

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    • #3
      Et on se demande pourquoi les gens manifestent encore ? (malhom ? )

      la dissolution du FLN post 62 , RND et autres créatures malsaines est une priorité vitale ... ( pour moi c'est le baromètre du sérieux du pouvoir en plus de l'accréditation de nouveaux parties d'opposition ...pour le moment il n y 'a ni l'un ni l'autre)



      Dernière modification par bouberita, 15 mars 2021, 16h32.
      وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

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      • #4
        Encore une énième preuve que les tenants de ce pouvoir ne savent pas pratiquer autre chose que la navigation à vue. Au début, ils ont cru qu'il suffisait de sacrifier quelques boucs émissaires de l'ancienne 3issaba pour calmer la grogne hirakienne, mais comme ça n'a rien donné ils sont revenus à leurs anciennes amours. Pauvres demeurés : ils n'ont rien compris à ce qui se passe autour d'eux, ni pris la mesure de la lame de fond qui s'en vient et ne manquera pas de les prendre dans pas très longtemps.

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        • #5
          --- Grosse erreur de Tebboune : les législatives avant les élections locales.
          --- Ces dernières doivent être prioritaires afin d'éliminer les apc et apw pro régime Bouteflika.
          --- Il fallait dissoudre le FLN et le RND.
          --- Dès maintenant, ces législatives sont un échec car elles vont reconduire les pro régime Bouteflika !!!

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          • #6
            Envoyé par bouberita Voir le message
            Et on se demande pourquoi les gens manifestent encore ? (malhom ? )

            la dissolution du FLN post 62 , RND et autres créatures malsaines est une priorité vitale ... ( pour moi c'est le baromètre du sérieux du pouvoir en plus de l'accréditation de nouveaux parties d'opposition ...pour le moment il n y 'a ni l'un ni l'autre)


            Pour une fois, tu réfléchis juste !!! Un miracle !!

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            • #7
              Ces crétins heureux sont vomis par le peuple Mais ils se la ramènent encore et encore !

              Alors, laissons-les aller au casse-pipe !

              ha ha ha !
              Dernière modification par Pomaria, 15 mars 2021, 19h33.
              Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

              Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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              • #8
                Pro Boutef ou pro Tebboune, what's the différence? Moussa 7aj, 7aj Moussa

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                • #9
                  --- Il fallait dissoudre le FLN et le RND.
                  Parce que les TAJ, RCD,PT, FFS … sont meilleurs, il faut dissoudre tous les partis politiques, ils sont tous pareils.

                  Mais comment ? Simple décret présidentiel ? Ou simple ordonnance d’un juge ? Raison du juge ou du président ; Jaime pas les lettres F,L,N, R et D. Même pour dissoudre le FIS il fallait présenter des arguments juridiques.

                  Nous allons avoir ces parasites ainsi que tous les autres tout simplement parce que nous n’avons pas des politiciens capables de gagner des élections et battre tous ces parasites comme l’a déjà fait le FIS. Nos pseudo-politiciens sont incapables d’aller se battre sur le terrain et de gagner des élections Ils sont tous là à pleurnicher et à attendre qu’on les met sur des sièges au pouvoir.

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                  • #10
                    Nos pseudo-politiciens sont incapables d’aller se battre sur le terrain et de gagner des élections Ils sont tous là à pleurnicher et à attendre qu’on les met sur des sièges au pouvoir.
                    Bravo, très bien dit !

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