Dans l’Algérie confrontée au problème de la fuite des cerveaux, ingénieurs, informaticiens ou encore universitaires sont de plus en plus tentés par l’exode à la recherche de meilleures conditions de travail, ainsi et selon des chiffres officiels 300 universitaires ont quitté l’Algérie l’année dernière.
C’est une partie de l’élite algérienne qui s’en va vers d’autres secteurs, l’industrie ou la banque mais le plus souvent vers l’étranger, les chiffres présentés hier par le conseil national de l’enseignement du supérieur ne font en fait que confirmer une tendance entamée dans les années 90 au moment de la décennie noire, les professeurs désertent petit à petit les facultés, l’Algérie ne compte plus aujourd’hui que 30000 enseignants dans le supérieur, en d’autre terme 1 professeur pour 29 étudiants alors que la moyenne mondiale est de 1 pour 15 ; 1 pour 29 donc et encore si elle veut maintenir ce taux d’encadrement, l’Algérie est condamnée à former 25000 enseignants d’ici à l’an 2010, un paris évidemment difficile à réaliser. cette exode tient à plusieurs facteurs, le manque de moyens, les mauvaises conditions de travail autant de problèmes qui concernent les 56 universités que compte le pays mais surtout des salaires insuffisants comparés à leurs homologues maghrébins, les enseignants algériens sont les plus mal lotis a titre d’exemple un professeur à Constantine gagne aujourd’hui 40000 dinars en moyenne l’équivalent de 400 euros, c’est presque 2 fois moins qu’un enseignant mauritanien rien à voir encore avec ce que touchent leurs collègues tunisiens et marocains dans le salaires mensuel se situe dans une fourchette allant de 1000 à 2000 euros.
Maghreb Infos
C’est une partie de l’élite algérienne qui s’en va vers d’autres secteurs, l’industrie ou la banque mais le plus souvent vers l’étranger, les chiffres présentés hier par le conseil national de l’enseignement du supérieur ne font en fait que confirmer une tendance entamée dans les années 90 au moment de la décennie noire, les professeurs désertent petit à petit les facultés, l’Algérie ne compte plus aujourd’hui que 30000 enseignants dans le supérieur, en d’autre terme 1 professeur pour 29 étudiants alors que la moyenne mondiale est de 1 pour 15 ; 1 pour 29 donc et encore si elle veut maintenir ce taux d’encadrement, l’Algérie est condamnée à former 25000 enseignants d’ici à l’an 2010, un paris évidemment difficile à réaliser. cette exode tient à plusieurs facteurs, le manque de moyens, les mauvaises conditions de travail autant de problèmes qui concernent les 56 universités que compte le pays mais surtout des salaires insuffisants comparés à leurs homologues maghrébins, les enseignants algériens sont les plus mal lotis a titre d’exemple un professeur à Constantine gagne aujourd’hui 40000 dinars en moyenne l’équivalent de 400 euros, c’est presque 2 fois moins qu’un enseignant mauritanien rien à voir encore avec ce que touchent leurs collègues tunisiens et marocains dans le salaires mensuel se situe dans une fourchette allant de 1000 à 2000 euros.
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