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Un Rifain au F.L.N: Houari Benallal raconte...

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  • Un Rifain au F.L.N: Houari Benallal raconte...

    Un Rifain au F.L.N: Houari Benallal raconte...

    Houari Benallal est un Marocain né à Oran, en Algérie, en 1929. Il a été le fondateur d’une cellule de résistance algérienne dans la région de l’Oranais, à une époque où la résistance organisée était basée seulement dans la capitale, Alger, et les montagnes de l’Aures. Houari Benallal fait partie d’une famille originaire du Rif, de la tribu Beni Chiker. Son père a participé à la lutte armée aux côtés d’Abdelkrim Khatabi. En 1925, il décide de quitter sa région natale pour émigrer vers Oran. Selon Benallal, à cette époque, Oran était l’eldorado. Dans le Rif, il n’y avait que la misère et la désolation. Après avoir passé son enfance dans une école coranique, Benallal fonde un petit commerce à Oran et achète un camion avec lequel il fait de bonnes affaires. Ayant donc fondé en 1953 une cellule de résistance avec quatre Marocains dont deux ont disparu pendant la guerre d’indépendance d’Algérie, il a été arrêté et torturé par la police française, puis condamné à cinq ans de prison, faute de preuves. Gracié par le Général de gaulle après avoir passé trois ans et demi en détention, il devient la cible de l’organisation terroriste l’OAS qui était contre l’indépendance de l’Algérie.


    Comment en êtes-vous arrivé à devenir un résistant en Algérie ?

    JE suis né en Algérie en 1928 à Signa un petit village proche d’Oran. Mon père avait décidé de quitter le Rif pendant la guerre avec les Espagnols. Après des études à l’école coranique, j’ai travaillé avec mon père, puis j’ai fondé un petit commerce à Oran. Ensuite, j’ai pu avoir un poste dans les ponts et chaussées, grâce à une intervention. J’étais responsable du service automobile. Un jour, un chauffeur algérien a pris une voiture pour son service personnel. Je l’ai sanctionné. Comme il n’a pas digéré qu’un Marocain le sanctionne, il a commencé à dire que j’étais un fellaga, un terroriste. Je suis devenu le premier fellaga dans le service... Alors, j’ai décidé d’acheter un camion et de travailler pour mon propre compte. C’est à cette époque que j’ai décidé de créer une cellule à Oran. Nous étions cinq Marocains dont mon frère qui était chauffeur de bus et avait une connaissance de l’armement parce que c’était un ancien militaire. Moi-même j’ai passé mon service militaire chez les deuxièmes tirailleurs algériens, en 1955. Les opérations que j’ai faites ne prévoyaient pas des assassinats, seulement des actes de sabotage. Au début, nous n’avions même pas d’armes. C’est un peu plus tard que j’ai pu me procurer des armes que j’ai acheminées de Sidi Belabbas.


    D’où provenaient les armes ?


    On ne savait rien à ce sujet. Ce sont des rencontres entre deux hommes, pas plus, qui nous permettaient de recevoir les instructions.


    Pourquoi révéler maintenant toutes ces vérités ?


    C’est la demande d’indemnisation des Marocains expulsés d’Algérie qui m’a poussé à m’exprimer sur ce sujet. Les Algériens ont expulsé les Marocains avec brutalité. Il y a eu des couples qui ont été séparés de force. En plus des insultes... Une vraie épuration ! Je voulais rappeler le rôle de cinq Marocains dans la résistance algérienne.


    Comment vous est venue l’idée de fonder une cellule de la résistance ?


    Nous étions cinq amis proches, à Oran. Nous avions décidé de participer à la résistance algérienne pour aider nos frères Algériens dans leur lutte contre le colonialisme français. Je me suis dit que les résistants sont des gens comme nous, alors pourquoi ne pas commencer, de notre propre initiative, à Oran ? Nous avons décidé de sacrifier notre vie pour la cause. Parmi les cinq de notre groupe, trois sont morts dans les combats. Il y a eu deux étapes à Oran. Dans la première, nous étions seuls à agir. Dans la deuxième, nous sommes devenus membres du FLN. La première opération que nous avions faite, c’était dans une rue commerçante où nous avions brûlé tout un marché, rue de la révolution. Nous avions utilisé un pistolet de peinture à compresseur que nous avions rempli d’essence. Nous avions commencé par enduire les magasins d’essence avant de jeter dessus le feu et de nous enfuir. Toute la ville avait été secouée par notre action. La deuxième opération que nous avions menée, c’était dans le quartier résidentiel français. Nous avions volé une traction avant pour brûler les voitures stationnées devant une célèbre boite de nuit appelée Darmand qui se trouvait à côté d’une fabrique de bière. Nous avions utilisé la même méthode pour brûler deux rangées de voitures. Après cette opération tout le monde a été terrorisé à Oran. De ces cinq Marocains, j’étais le seul qui était à l’aise financièrement. Les autres étaient de simples travailleurs. Nous financions nous mêmes les opérations. Un membre de notre groupe a été expulsé d’Algérie vers le Maroc, après sa sortie de prison.


    Quelles sont les opérations qui ont échoué, s’il y en a ?


    Une grande opération a échoué car la voiture est tombée en panne. J’avais planifié d’attaquer un autocar qui transportait des aviateurs français du camp Mougin. Nous avions décidé de l’attaquer au moment où il s’arrêterait à un passage à niveau. Le jour de l’opération, la voiture qui transportait le groupe est tombée en panne. Le groupe qui était chargé de l’opération a été arrêté. Si cette opération avait réussi, les Français auraient massacré tous les détenus de notre groupe d’Oran. Celui qui a avoué sous la torture qu’il envisageait d’attaquer le car des aviateurs a été abattu sur place.


    Vous agissiez toujours seul ?


    Toujours avec les quatre Marocains... Une fois, nous avions décidé d’attaquer une sentinelle à la Kasbah où se trouvait une prison. Nous avions planifié de forcer un barrage et de dérober les deux mitrailleuses des gardes. Mais une fois arrivés sur les lieux, les gardes étaient devant un poteau. Nous ne pouvions pas les atteindre de la voiture. La deuxième fois qu’on a essayé de la faire, ils ont vite armé leurs mitrailleuses et ont commencé à tirer sur nous, alors que nous prenions la fuite.


    Et quand la résistance s’est organisée à Oran ?


    C’est un Marocain dénommé Moulay qui travaillait comme peintre en bâtiment qui m’a contacté un jour, en me proposant d’aller chez quelqu’un, à la villa Halima, qui était le lieu de rencontre provisoire de la résistance. Ce quelqu’un, c’était Abdelwahab Telmssani, le chef de la résistance à Oran. Une fois chez Telmssani, Moulay m’a révélé son identité et sa fonction. Les deux hommes ont vite proposé de coordonner leur action avec la mienne. Ils m’ont nommé adjoint du chef de la résistance à Oran, chargé de l’action sur le terrain. Le côté politique relevait de Telmssani. Moulay et Telmssani ont été condamnés à mort en 1959, mais ils ont été graciés par De Gaulle au même moment où j’ai été gracié, moi, après avoir passé 3 ans de prison.


    Comment étiez-vous traité lors de la détention ?


    Vous ne pouvez imaginer ce qu’on a enduré de tortures dans les locaux de la police et chez les « Paras » français. On vous torture jusqu’à l’effondrement. La chose la plus horrible est l’électrocution sur les testicules. Puis, ils nous emmenaient à l’hôpital pour recommencer à nous torturer. Moi, personnellement, ils m’ont tellement torturé pour leur « balancer » l’organisation... Et comme j’étais un dur, ils ont décidé de me liquider. Une fois, en me transportant dans une jeep, deux militaires ont essayé de me jeter sur la route pour m’envoyer une rafale de mitraillette, mais comme je comprenais bien ce qu’ils disaient, je me suis vite roulé sous la jeep pour déjouer leur plan... C’était des pieds noirs qui détestaient tout ce qui est arabe. Je ne sais pas comment j’ai pu résister à cette torture, je me disais que j’étais mort sans aucun doute. En prison, nous étions gardés par des CRS armés de mitrailleuses. Leurs chefs leur avaient donné pour consigne de tirer au moindre mouvement.


    Comment vous est venue l’idée de rentrer au Maroc ?


    Au lendemain de l’indépendance, j’ai entendu qu’on inscrivait les gens pour leur donner une carte nationale. Au bureau de police, un Algérien m’a refusé le dépôt de mon dossier parce que j’étais Marocain. En plus, nous étions tout le temps harcelés par la police qui nous insultait. Parfois ils nous disaient : « vous, les Marocains, rentrez chez vous ». Cette haine des Marocains, je l’ai constatée depuis mon enfance. L’expulsion des Marocains après la marche verte n’est qu’un exemple. Pendant la colonisation, les Français n’embauchaient pas les Algériens car ils étaient des bras cassés, tandis que les Marocains avaient une réputation de travailleurs. Petit à petit, j’ai vendu ma maison et tout ce que je possédais car j’avais le sentiment qu’un jour ils allaient nous expulser. J’ai dû attendre plusieurs mois avant d’avoir une autorisation pour quitter le territoire en 1967 et m’installer définitivement avec ma famille au Maroc.

    Propos recueillis par M. El Hamraoui Lereporter.ma

  • #2
    Pendant la colonisation, les Français n’embauchaient pas les Algériens car ils étaient des bras cassés, tandis que les Marocains avaient une réputation de travailleurs
    Je commençais à croire cette histoire que jai survolé pour la lire plus tard mais ce passage a changé ma décision. La propagande continue...
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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    • #3
      Dzames bond, tu peux ranger ces faits historiques tres facilement en les denotant comme "propagande", seulement voila, il y a des milliers de gens et des centaines d'histoire qui racontent exactement la meme chose. Jene pense pas que ces personnes demandent a ce qu'on les croit ou on ne les croit pas, ils sont les messagers d'une ere pas tres lointaine qui en dit long sur la strategie des leaders du FLN et sur leur maniere de gerer leurs relations avec le voisin, c'est du vrac et je ne pense pas que la veracite des propos soit sujet a polemique.

      C'est bien beau de vouloir tout makhzeniser mais l'expulsion etait une operation 100% made in FLN, et il n'y a vraiment pas de quoi en etre fier.

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      • #4
        Ayoub, je ne nie nullement ce qui s'est passé. Il ne faut pas oublier non plus le contexte même si ce qui s'est passé a été injuste ! Tu sais, c'est toujours le peuple qui paie malheureusement.

        Ce qui me dérange dans ce genre de torchon, c'est le style qui consiste à toujours vouloir piquer les algériens ! C'est bas mais on s'y habitue malheureusement !
        La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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        • #5
          Ce n'est pas un torchon, c'et une interview, le journaliste n'influe aucunement sur l'article, c'est un recit. Le recit peut ne pas plaire, mais ce qui est arrive est arrive et ce qui a ete fait a ete fait. Ces gens la sont plus algeriens que marocains je te signale et dans leur temoignages il n'y a pas d'esprit de vengeance vraiment, j'en ai lu une dizaine, c'est plutot de l'amertume et de la detestation du regime en place, comme bon nombre d'autres citoyens algeriens le font contrel eur gouvernement et comme bon nombre de marocains le font contre le leur quand il y a eu erreur, le courage c'est de le reconnaitre et d'agir en consequence.

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          • #6
            ZINEB BENT EL MAGHARBA (la fille du marabout cabral de Tadla)

            Je me permets de raconter l'histoire monumentale de cette dame et à travers elle c'est toute l'histoire des marocains d'algerie.

            La dame qui a dit non au commissaire TANJAOUI pendant la déportation (la CHOUHA) en 1975

            Ca se passe dans le bureau du commissaire.Il me propose de devenir une moucharde pour denoncer les marocains.

            Je cite " vous avez la carte blanche ".

            Ensuite il ose me manquer de respect en me proposant de passer chez lui.
            Pas question je proteste. Non expulsable à cause de mon entêtement je me suis fais jeté dans un cachot pour qu'il prépare ma déportation.

            Avant ma déportation vers le maroc le soir mes deux filles et mon fils ont été enlevé à l'école par la police pour me rejoindre.

            Je suis née en 1935 à la rue mon martinaz dans une ville de l'Oranie. J'ai fait quatre ans d'étude dans l'École d'el islah de Ben badiss.

            Malheureusement mon père étant marabout ce dernier était en colère contre moi à cause de ma fréquentation des eulima el islah.

            Un jour il m'a sommé de ne plus aller à cette école. Pour me montrer son autorité il m'a déchiré tous mes cahiers.

            J'ai passé ma jeunesse à courir dans tous les sens.

            On partait en groupe de fille sonner dans les maisons du colon.

            quand il ya une femme qui nous ouvre la porte à ce moment là on lui arrache de son cou la chaîne en or. Pour la vendre à un bijoutier juif. En fin de compte j'ai épousé la cause du FLN .

            Comme j'étais couturière. Ma tache consistait à confectionner des habits pour les combattants du FLN.

            Notre intermédiaire du réseau du FLN était un rifain .

            Son pseudo c'est (rojo) le roux.

            Mon marie d'origine marocaine travaillait comme ouvrier agricole et en meme temps sympathisant du FLN.

            Souvent il s'emportait en defendant la cause du FLN.

            Un jours il a été dennoncé par son voisin algerien à l'armée française.
            La cause il cachait un pistolet chez lui.

            A l'issue de cette denonciation il a été torturé à mort.

            Aprés la guerre des sables en 1964 entre le maroc et l'algerie tous les ouvriers agricoles marocains ont été licencié .

            Et pour les malchanceux à l'instar de notre famille. On a été ejecté de l'autre coté de la frontiéres.

            Voilà ce qu'on a herité de l'algerie Révolutionnaire.

            Et pourtant le 5 juillet 1962 ont a scandé VIVRE L'AGERIE (TAHIA EL DZAJAIR)
            Dernière modification par ayoub7, 21 décembre 2007, 02h35.

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            • #7
              ces personnes mi-algeriennes, mi-marocaines auraient pu etre les meilleurs ambassadeurs aujourd'hui entre 2 gouvernements qui ne se parlent pas... Dommage.

              Commentaire


              • #8
                Le grand départ

                Mon histoire est simple: reniée par le pays de ma mère qui m’a vu naître, j’ai dû le quitter pour me retourner vers celui de mon père. Par un triste matin, je suis partie laissant loin, derrière moi, ma terre natale,ma famille et une partie de moi: mon enfance. J’ai pris le chemin qui mène vers ce pays qu’on m’a dit être le mien. Et c’est ainsi qu’un jour, j’ai franchi la frontière avec l’intention d’adopter mon nouveau pays , le Maroc, un bagage en main bien léger mais un cœur lourd d’amertume et de tristesse.

                La femme au voile blanc

                J’ai accompli les formalités policières et douanières algériennes, puis j’ai embrassé ma famille, avant de partir, côté marocain . Sur le chemin, je me retournais de temps à autres pour faire des signes d’adieu . Ma famille était là et répondait à mes signes A un moment je ne voyais plus, que ma mère. Les autres membres de la famille étaient allés probablement se mettre à l’abri du soleil, mais ma mère était toujours là ,seule, debout, derrière une barrière, entourée d’hommes armés. elle ne me faisait plus de signes. Elle me regardait m’éloigner. J’avançais vers mon destin, non sans me retourner sans cesse pour regarder encore une fois celle dont la séparation me brisait le cœur. Elle était toujours là. Des larmes baignaient mon visage . Aujourd’hui, encore je revois l’image de cette femme en voile blanc, debout derrière une barrière peinte en rouge, elle me regardait partir progressivement, tout autour des policiers et des militaires mitraillette à l’épaule. Elle était la seule femme à cet endroit. Arrivée presque au poste marocain, je me suis retournée une dernière fois, la femme au voile blanc était encore là. J’avais hâte de quitter cet endroit et d’oublier l’image de cette femme qui me regardait de loin. J’ai accompli en quelques minutes les formalités marocaines. En sortant du bâtiment, la femme au voile blanc n’était plus là. Elle était partie et qui sait peut être pour toujours. Je me suis éloignée d’une cinquantaine de mètre du poste de police pour attendre, adossée à un arbre, qu’un taxi arrive. Je ne regardais plus du côté de la frontière. Je haïssais cet endroit, je haïssais ces barrières, ce mur qui portait l’inscription :‘halte douane ‘ je haïssais ces hommes en uniformes de part et d’autres de la frontière, et tout le paysage depuis la sortie de Maghnia et jusqu’à la rentrée d’Oujda. Tout pour moi était maudit.
                Plus tard, je saurai que la femme au voile blanc m’avait quitté, ce jour là , pour toujours. Ma mère est décédée quelques années plus tard sans que je puisse la revoir.

                Souvent, il m’arrive de rêvasser, de voir cet endroit autrement: une frontière invisible, une frontière sans traumatismes ni larmes, une frontière où l’on ne s’arrêterait que pour expliquer à nos enfants , pour leur dire: à cet endroit, à une triste époque, des hommes, des femmes, des enfants ont pleuré leur douleur, ont pleuré leur souffrance et leur déchirement, ont pleuré leur séparation avec des êtres chers, une frontière où, marocains et algériens viendraient commémorer ensemble cette triste épisode de l’histoire de deux pays frères. Ils viendraient pour se rappeler et pour se dire : plus jamais ça!

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                • #9
                  Arrête tu nous as assez fait pleurer, et on ne dort pas à l'idée que nous nous sentions coupable et vous avez été tellement affecté que vous vous êtes vengé sur le peuple sahraoui en lui faisant subir les pires tortures et les pires sevices. Comme l'histoire se répete et il ne vous reste que le mur des lamentations et vos yeux pour pleurer. Pauvres Sahraouis qui eux n'ont même pas le droit de verser des larmes car pour les marocains , ils n'existent pas n'est ce pas ? C'est vouloir culpabiliser le voisin en oubliant que l'on est entrain de commettre un génocide sur un peuple en le torturant et en spoliant sa terre, le chameau ne regarde jamais sa bosse mais toujours celle du voisin. L'évidence n'est pas critére de vérité disait spinoza.

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                  • #10
                    si les français preferer les marocains c'est pour dénigrer les algeriens et créer une communauté marocaine complice de l'occupation
                    bien sur les algeriens sont fenions
                    c'est leurs terre si il on de quoi manger ils reclamerons leur terre alors que le marocain il mange et se taie
                    les marocain on profiter de cette situations qui les depassent
                    alors sa créer des zizanie moi qui est algeriens on me fait pas bossé en plus on prefere a moi ce marocain qui vient de l'autre coté alors que meme ce colon cultive la terre de mes ancettres!!!!!!!!!!!
                    arreté de dire n'importe quoi
                    si non on voit bien aujourd'huit qu'on avait belle et bien raison de nous meffiez

                    Commentaire


                    • #11
                      C'est bien beau de vouloir tout makhzeniser mais l'expulsion etait une operation 100% made in FLN, et il n'y a vraiment pas de quoi en etre fier.

                      Ce qui est arrivé aux marocains expulsés d'Algérie est triste et désolant, mais de la à dire que c'est des marocains qui ont commencer à organiser la résistance dans l'oranie et qu'ils agissais seuls pendant que leurs voisins algériens les dénonçais à chaque fois c'est complètement ridicule..
                      Ce que nous raconte cet homme est un ramassis de mensonges facilement vérifiable,alors voila comment il deviens fellaga:

                      Comme il n’a pas digéré qu’un Marocain le sanctionne, il a commencé à dire que j’étais un fellaga, un terroriste. Je suis devenu le premier fellaga dans le service...

                      Et puis il parle d'une opération à la casbah, je ne sais si c'est à Alger, ou à constantine ,parceque à oran y a pas de casbah, il cite pas les dates ni les lieux de sa détention ,ni même cet homme que le monde entier connais, et qui est le premier guillotiné de la guerre d'algerie, et il se trouve qu'il est oranais, alors voila comment on raconte des fais réels:

                      Ahmed Zahana, plus connu sous le non de Zabana, est né en 1926 à Douar El Ksar prés de Djeneine Messkine (banlieue d'Oran), Il y fit ses études primaires, obtient son certificat d'études et s'inscrit dans un centre de formation professionnelle, où il apprit le métier de soudeur.Il a travaillé a la cimenterie de la Cado prés d'Oran.
                      En 1949, Ahmed Zabana (Zahana) adhérait au Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD). Son dynamisme ne tarda pas à attirer sur lui l'attention de la police française qui l'arrêta le 2 mars 1950. Il fut condamné par la justice coloniale à trois ans de prison et trois ans d'interdiction de séjour.
                      Dès sa libération, il reprit ses activités politiques avec autant d'ardeur que par le passé et participa aux préparatifs du déclenchement de la guerre de libération nationale. Dans la nuit du 1er novembre 1954, il organisa avec un groupe de patriotes l'attaque contre le poste des gardes forestiers d'Oran.
                      Après la dissolution du Comité Révolutionnaire pour l’Unité et l’Action le 5 juillet 1954, le martyr fut désigné par le martyr Larbi Ben M'hidi en tant que responsable de la zone de St Lucien (Zahana)Banlieue d'Oran, chargé de préparer la Révolution avec tout le nécessaire en munitions et hommes.
                      En application des ordres reçus, il organisa la réunion de St Lucien (Zahana) à laquelle assista le martyr Abdelmalek Ramdane et à l'issue de laquelle Ahmed Zabana se vit attribuer les missions suivantes.
                      1954 : Ahmed Zabana(zahana) a tenu une réunion avec son groupe de combattants au cours de laquelle furent réparties les missions et définis les objectifs ainsi que le point de ralliement à Djebel El Gaada, Structuration et entraînement des groupes, choix des éléments adéquats aptes au commandement des hommes et inspection des positions stratégiques en vue de choisir les endroits susceptibles de constituer des bases pour la Révolution. Ahmed Zabana(zahana) réussit ainsi à constituer des groupes à st Lucien (Zahana), Oran, Témouchent, Hammam Bouhadjar, Hassi el Ghalla, Chaabet, et Sig. Il chargea ces groupes de collecter les cotisations pour l'acquisition d'armes et de munitions. Avec le martyr Abdelmalek Ramdane, il dirigea les opérations d'entrainement militaire ainsi que les techniques pour tendre des embuscades, lancer des incursions et fabriquer des bombes. a Ghar Boudjelida (grotte de chauve souris) qui se trouve a El Gaada (banlieue d'Oran) qui était le P.C (poste de commandement) de la ville d'Oran pendant la révolution ( Willaya v )
                      Au cours de la réunion présidée par le martyr Larbi Ben M'hidi le 30 octobre 1954, la date du déclenchement de la Révolution fut arrêtée avec précision et les objectifs à attaquer la veille du premier novembre furent définis.

                      1954 : la bataille de Ghar Boudjelida à El Gaada, le 8 novembre 1954 au cours de laquelle Ahmed Zabana fut capturé par les troupes françaises après avoir été atteint de deux balles il fut prisonnier et conduit d'abord à l'hôpital, ensuite incarcéré à la prison d'Oran le 3 mai 1955, Le 19 juin 1956, il fut transféré vers la prison Barberousse (Serkadji) pour y être guillotiné. Ahmed Zabana descendait de l'une des Tribus de Al Mahaja[réf. nécessaire].
                      Jugé sommairement et condamné à mort, il fut le premier condamné depuis le déclenchement de la guerre de libération nationale à monter sur l'échafaud, dans l'enceinte de la prison de Barbarousse, sur les hauteurs d'Alger.
                      Son exécution ainsi que celle de Ferradj avaient été réclamées à cor et cri par les milieux colonialistes dits "ultra", qui en firent un motif de satisfaction. Mais l'événement provoqua dans l'opinion algérienne un mouvement de colère si puissant qu'il ne tarda pas à se traduire par une série d'actions anticolonialistes. C'est ce climat d'effervescence qui prépara la bataille d'Alger.
                      La guillotine avec laquelle fut exécuté Ahmed Zabana se trouve au musée central de l'armée.


                      C'est pas avec ce genre de récit, que ces marocains vont obtenir ne serai ce qu'une reconnaissance de leur déportation...
                      from the cradle to the grave.

                      Commentaire


                      • #12
                        Bonjour a tous les maghrebins.

                        tout je dois vous specifier que je suis algeriens et mes origines
                        remontes jusqu en 902 de L hegir (autour de 1505 a 1508) je
                        suis de la region de bouira ,donc ceci c,est pour qui est pas de
                        meprise je vais vous dire une chose c,est que L?EMIR ABDELKADER
                        pendant son combat contre l,envahisseur les rifiens l,ont beaucoup
                        aidees contrairement a d,autre .donc les frontieres au MAGHREB
                        n,existe vraiment que depuis la colonisation et pour contrarier un
                        peu //zwina// je dirais que la berberie n,a jamais exisre contrairement
                        au berberes qui ont toujours existez et ceci de la haut egypte jusqu a
                        tanger et que kes kabyles ne sont qu,une infime minoritee des
                        berberes africains .

                        Commentaire


                        • #13
                          Comme j'ai dit, ces temoignages ne sont pas que de marocains, ils sont ou bien de personnes qui sont bi-culturelles ou bien d'algeriens ou bien et rarement de marocains a 100% tout simplement parce qu'ils n'ont pas ete affectes par ces deportations.

                          Un temoignage que je trouve revelateur:

                          -----------------

                          La frontière des ‘’2 mulets’’ Zoudj Bghal"

                          Comme c’est dégoûtant et lâche cet acharnement a punir ce petit peuple qu’ils ont berné et qui les a soutenu durant la guerre d’indépendance ! Savez-vous qu’au zénith de la guerre d’Algérie, et même quand l’armement était acheminé vers cette Frontière, ni le Roi Mohamed V, ni le Roi Hassan II, ni la France elle-même n’a JAMAIS songé à fermer cette frontière et n’a jamais inquiété ce petit peuple des 2 cotés ? C’est après l’indépendance que le cauchemar débuta pour tout ce petit peuple d’Ahfir jusqu'à Béchar et il a duré UN DEMI SIECLE !!!

                          J’insiste à expliquer la véritable anomalie et la particularité inouïe de cette frontière.

                          Au lendemain de l’indépendance, les ‘’tontons macoutes’’ qui se sont terrés au chaud à Oujda durant TOUTE la guerre ont subitement dressé des barbelés qui traversent même la cuisine des chaumières d’Ahfir et d’autres Douars de la région. Ces pauvres fermiers se sont ainsi retrouvés subitement séparés de leurs…(tenez-vous bien)…puits d’eau!! tellement les mâglâtes ne savent pas gouverner avec modération et sagesse. Ces arrivistes étaient tellement ignares qu’ils ne savaient même pas que la mission primordiale d’un gouvernement c’est de créer le bonheur collectif du peuple.

                          Pour pouvoir voir de mes propres yeux ce t’behdil, qui durent encore de nos jours, je me suis présenté l’an dernier en personne a la Frontière de zoudj-bghal (c a d les ''2 mulets''… ô comme ce nom nous va comme un gant). Les Marocains me disaient «avec votre passeport US, nous sommes dans l’obligation de vous faciliter la traversée de nos frontières et même avec votre passeport Algérien vous êtes libre de traverser cette Frontière de zoudj-bghal ».

                          Pour que je puisse en avoir le cœur net, « nouassal el keddab el bab e’Dar » et savoir qui est le vrai trouble-fête dans tout ce bordel, je me suis ensuite présenté en personne au consulat d’Oujda. La rencontre a été tumultueuse car j’étais furieux quand notre consul m’a dit « ji peux pas vous donner une b'ermissiou et tronsgrissi la diciziou de son ikssilonce Abdelazziz Boutnirvza (narri, narri)…il faut que vous alliez d’Oujda a Casa et que vous preniez un vol vers Alger pour aller a Tlemcen ?!?…c’est à dire 60 km d’où j’étais?!?»…C’est l’équivalent de faire Casa, New York, Hong Kong, Dubail pour aller…a Oujda!!!

                          Je me suis senti comme le seul être au monde a qui, on a refusé l’entrée dans son PROPRE pays AVEC son passeport Algérien ?!? et sur ce point la j’insiste sur la stupidité et la particularité de cette frontière : Cela veut dire ….(Tenez-vous bien)…que notre frontière est fermée avec un gros cadenas (du jamais-vu) pour ne pas laisser les Algériens…euh….rentrer chez eux ?!?

                          De mon retour aux USA, je voulais écrire au président et lui dire « M. le président Bouteflika, a ouili, a ouili, pourquoi n’arrêtez-vous pas ce t’behdil !! NOUS AVONS UNE FRONTIERE QUI N'EXISTE QUE POUR INTERDIRE L’ENTREE A SES PROPRES CITOYENS ET POUR SE PROTEGER CONTRE SES PROPRES CITOYENS!?!?!?…narri, narri, c’est du comique…c’est du jamais vu !!…c’est une autre grave “erreur de logiciel” commise par nos dirigeants qui ont tellement manigancé contre notre voisin qu’ils ont finit par péter un plomb !!! Cette anomalie n’a jamais existé nulle part ailleurs durant toute l’histoire humaine !!! Imaginez ça…c’est l’équivalent d’un château qui ferme le soir ses portes pour interdire l’entrée…euh…a….ses propres habitants ?!?

                          Même au zénith de la guerre d’Algérie et même au zénith de l’acheminement des armes pour l'A.L.N. par Oujda, cette frontière n’a jamais été fermée aux civils ni par le Roi Mohamed V, ni par le Roi Hassan II, ni par la France parce qu'eux savaient comment gouverner avec modération et sagesse.

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                          • #14
                            p.s.
                            Ayoub ce que j,ai dit la haut ne concerne que l,histoire.

                            je suis solidaire de la lutte des sahraouis
                            et je suis solidaires des marocains pour la liberation
                            des territoires de sewta et mililia .

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                            • #15
                              tu preche ds le desert ayoub , tt ton ramassi propagandiste ne resiste pas devant la realité .. je vais t'apprendre ce que tt les algeriens savent sur les marocains d'algerie du temps de la colonisation , je suis ds l'agriculture , et les algeriens que tu qualifie de bras cassés travaillaient 12 heures par jour , c tu a koi les colons utilisaient l mrarka . lel 3assa , ils ne travaillaient presque jamais la terre ils etaient utilisés comme gardiens des recoltes , les vergers , pkoi parceque tj faisant un corp etranger parmis les algeriens ,pas d'encoquinement avec les algeriens , ils avaient l'oeil ,pas une orange ne passe , pas une grape ..et pour le commis ils etaient capables d'assomer leur parents.. voilà ta reputation de travailleurs ,et qui reste jusquà maintenant parmis les gens de la terre , et en ce temps là a part les fermes je vois pas où travaillaient les marocains .. deux de ces types grands vieillards maintenant vivent pres de mes terres , tt le monde les apelle l'marroki gentillement , mais nous sortir des histoires faisant d'eux ce qu'ils n'etaient pas va voir ailleur .
                              en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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