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Les geôles d’Alger, le dernier livre de Mohamed Benchicou, est interdit

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  • Les geôles d’Alger, le dernier livre de Mohamed Benchicou, est interdit

    Les geôles d’Alger, le dernier livre de Mohamed Benchicou, est interdit au 12e Salon international du livre d’Alger (Sila). L’éditeur algérien du livre, Inas-Diffusion dirigé Ouadi Boussaâd, a été mis sous scellés dans la soirée du 31 octobre 2007, jour de l’ouverture officielle du salon par le président de la République.
    Des agents de sécurité se sont présentés au stand de Inas et l’ont mis sous scellés, selon un communiqué de l’éditeur, rendu public hier. Des planches de bois ont été déposées pour cacher l’espace des regards du public. Les livres ont été ensuite saisis. La vente-dédicace, qui était programmée jeudi avec l’auteur, a été annulée. Comme celle prévue par l’avocat Ali Yahia Abdenour, auteur d’un livre de mémoire La Dignité humaine paru chez le même éditeur. Les responsables de l’Entreprise nationale de communication d’édition et de publicité (ANEP), en charge de l’organisation du Sila, ont demandé à l’éditeur de s’engager par écrit pour ne pas exposer ou vendre Les geôles d’Alger. Ouadi Boussaâd a refusé et annoncé son retrait définitif du salon, dénonçant « un abus de pouvoir ». « Nous ne saurions, en effet, nous soumettre à un chantage qui aurait des répercussions dommageables sur notre métier et le droit à l’expression en Algérie et qui nous renverrait aux années de plomb », estime l’éditeur. Salah Chekirou, principal responsable du Sila, estime qu’il n’existe pas d’interdit ni « d’histoire ». « L’éditeur Inas n’a pas respecté la procédure et a enfreint le règlement intérieur. Il n’a pas mentionné le livre que vous évoquez dans la liste qu’il a remise au comité national de préparation du Sila », précise-t-il. Selon lui, ce comité consulte toutes les listes des ouvrages exposés et donne son accord à la participation, la refuse ou se réserve sur certains livres. « Nous avons appris la présence du livre en question par l’existence d’un papier qui circulait au salon annonçant une vente dédicace avec tel auteur. Le comité nous a saisis et a demandé de rappeler à l’éditeur le respect du règlement. Chose que nous avons faite en priant l’éditeur de retirer le livre non prévu dans la liste qu’il a remise », explique M. Chekirou. M. Boussaâd refuse cette condition et la qualifie de « prétexte fallacieux ». « Pourquoi imposer aux éditeurs algériens l’obligation incongrue de fournir des listes de livres édités et vendus en Algérie déjà soumis aux obligations de déclarations préalables au dépôt légal et ISBN auprès de la bibliothèque nationale ? », s’interroge-t-il dans le communiqué de presse. Il souligne que son entreprise est de droit algérien, « en règle avec toutes les dispositions et règlements en matière de dépôt légal et enregistrement ». L’édition du livre Les geôles d’Alger n’est, selon lui, entachée d’aucune irrégularité et ne fait l’objet d’aucune interdiction. « Pourquoi nous en interdire la commercialisation ? », se demande l’éditeur. Mohamed Benchicou craint que « la saisie » du livre s’étende aux librairies. Son précédent ouvrage, Bouteflika, une imposture algérienne, est interdit de vente dans le pays. Mais il n’existe aucun document officiel notifiant cette censure. « Jeudi au salon, j’ai rencontré éditeurs, syndicalistes et écrivains. Je suis sidéré par l’indifférence et la passivité pour ne pas dire autre chose des uns et des autres. Je dirai même de la connivence qui règne dans le monde de l’édition en Algérie », s’est indigné le journaliste, contacté hier par téléphone. Il explique qu’il voulait d’abord s’adresser aux Algériens, « mon public naturel », et en Algérie. « Je m’interroge si Benchicou a encore le droit de s’exprimer dans son pays. En tout état de cause, je ne me laisse pas faire », dira-t-il. Il explique que dans Les geôles d’Alger, il est revenu sur les conditions de détention « dans les mouroirs que sont devenues les prisons algériennes ». « J’ai évoqué également la manœuvre politico-judiciaire qui a été engagée contre moi et mon journal. Et je suis revenu également sur les conditions dans lesquelles s’étaient déroulées les élections présidentielles de 2004 », indique Mohamed Benchicou. Directeur du quotidien Le Matin, qui a cessé d’exister et qui est présent sur internet (www.lematindz.net), Benchicou a purgé une peine de deux ans de prison pour une affaire « d’infraction » à la réglementation de changes. Edité en France par Riveneuve, Les geôles d’Alger est préfacé par Gilles Perrault, auteur de Notre ami le roi (sur la monarchie marocaine) et Le Déshonneur de Valéry Giscard d’Estaing, ancien président français. A noter enfin, qu’au Salon d’Alger plusieurs livres religieux, d’inspiration djihadiste et chiite, ont été interdits. Une commission interministérielle, dont la composante demeure inconnue, décide d’autoriser ou non les livres exposés à ce salon. Jusqu’à hier, plus de 1000 ouvrages ont été retirés.
    Faycal Metaoui ( Al Watan)

  • #2
    ...Et ils ne se donnent même pas la peine d'y mettre les formes, comme un jugement en référé ou un arrêté de justice (même de minuit!...)
    Voici un livre qui ne leur plait pas; d'un auteur qui leur plait encore moins et toc on envoie des barbouzes, enlevez! c'est pesé!!!

    Vous avez dit "Liberté d'expression" garantie par la constitution, laquelle est votée par combien déjà??? 99.99%!!!
    Dernière modification par hben, 03 novembre 2007, 17h11.
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      voilà qui est mr benchicou

      Un peu de pudeur Benchicou

      A la lecture d'une chronique de Mohamed Benchicou parue dans le quotidien Le Soir d'Algérie, je n'ai pas pu me retenir pour lui adresser cette lettre qui n'a toujours pas de réponse de la part de celui qui s'est toujours fait passer pour un redoutable polémiste.

      Mohamed,
      J'ai pas aimé qu'on te mette à l'abri pour une période de 2 ans, comme un vulgaire délinquant. Pour la simple raison que le pouvoir a condamné un lampiste et non pas ceux qui se cachaient derrière lui. D'ailleurs, je l'ai dit lors de la réunion de la FIJ à Bruxelles en présence de ton épouse et de ceux qui étaient venus te soutenir du bout des lèvres mais qui pensaient tout bas que tu méritais d'aller en prison. J'avais dit que j'étais contre ton emprisonnement parce que tu n'étais pas le seul à faire le change parallèle à la bourse du square Port Saïd. Vous êtes des milliers à le faire (en tous les cas, moi je ne l'ai jamais fait. Et quand il m’arrive d’envoyer de l'argent à ma mère, je passe par Western-Union et je garde toujours les preuves de l'envoi parce que je suis trop propre et je tiens à le rester) . Tu as vu comme Nezzar et ses pairs sont ingrats ; Non seulement ils n’ont rien fait pour t’éviter la prison, pis encore, ils ne t’ont même pas ramené une orange ou un paquet de cigarettes, les salauds ! (tu m’excuses de les traiter de salauds même s’ils sont tes amis).

      Bien que le délit pour lequel tu as été condamné est ce qu’il y a de plus régulier puisque de l’avis de beaucoup de tes proches tu étais un spécialiste du change parallèle (un crime économique qui a appauvri l’Algérie). Mais, je reconnais que tu as été envoyé au cachot parce que tu as mélangé sales affaires et politique. Quand on est sale on ne doit pas ouvrir sa gueule. Il n’y a que les hommes propres comme moi (et je le dis fièrement) qui peuvent se permettre de dénuder les hommes du pouvoir. Ils ont remué ciel et terre pour me trouver le moindre point noir pour m’ester en justice ou me faire scandale dans la presse (tu les aurais servi volontiers), ils n’ont rien trouvé. C’est beau ça, n’est-ce pas ? Je paye cher le prix de mon intégrité et de ma probité et parfois on me prend pour un con, mais j’accepte de payer le prix .

      Que penses-tu de quelqu’un qui est installé en France depuis 10 ans et qui refuse de demander la nationalité française, ni pour lui ni pour ses enfants ni pour son épouse, ne serait-ce que pour des facilités administratives ?

      Tu le qualifie pour un con, un fou ou un chouchou ? Moi ? je trouve que c’est trop fort ! Ce n’est pas donné à n’importe qui de le faire. Cela me coûte 860 € par an et par enfant scolarisé en Belgique parce que je réside en France et j’ai choisi de scolariser mes enfants en Belgique. Et crois-moi, je ne roule pas sur l’or. Je ne fais pas de change parallèle non plus et je n’ai pas de rente. Je suis comme tu me l’as écrit une fois « un démuni », mais je suis HOMME et F’HAL comme on dit chez nous dans les Aurès Ichawiyen.

      Contrairement à toi, je n’ai pas acheté une maison en France. Après 10 ans de présence dans ce pays, je suis toujours locataire. Quel comble ! Et même dans l’entreprise que j’ai créée pour publier le mensuel RACINES D’OUTRE-MED’ je n’avais pour seul associé qu’un pauvre démuni comme moi. A deux, nous avons laissé nos économies dans ce magazine qui a dérangé du monde l’espace de 7 numéros avant qu’il ne rende l’âme. Et à ce jour, je continue de payer les dettes de ce sacré MAGAZINE. Je n’ai pas crée BIRD COMMUNICATION avec des gens friqués et je n’ai pas mis des parts au nom de ma belle mère. Tu comprends ce que je veux dire par là, mon cher Mohamed !

      Tu t'en prenais à moi pour avoir publié La Mafia des Généraux à l'étranger et te voilà m'imiter quelques années plus tard.mais, toi tu agissais pour le compte de cette même mafia que tu as défendu "courageusement" au lendemain de la parution de mon livre en cherchant à entretenir, comme d'habitude, l'amalgame entre l'institution militaire et une bande de généraux voyous et mafieux. Pourtant, moi j'avais publié mon ouvrage en France parce que je ne pouvais pas faire autrement d'autant plus que je suis un réfugié politique.

      Parce que je faisais mon boulot de journaliste en informant l'opinion publique sur les frasques de Khalifa, tu me traitais de "chouchou" et de "délateur". Pour toi, tant que tu mangeais dans la main de Khalifa (toi et tes filles comme tu me l'as avoué par écrit), il ne fallait pas dénoncer les pratiques scandaleuses du golden boy dont tu étais l'un des conseillers.
      Je viens de lire ta chronique intitulée "Akli et Chakib" et je me suis vraiment marré en lisant ce passage "la chanteuse Amel Wahby nous traînait devant le juge pour l’avoir soupçonnée de recel du pactole Khalifa". Et toi, Mohamed, tu n'as pas commis le même délit que Amel wahby? En d'autres termes, tu n'as pas touché au pactole de Khalifa?

      Je me suis marré encore plus et je n'ai pas pu me retenir pour te consacrer un peu de mon temps en t'écrivant ces lignes "Dieu merci, qu’il arrivait au Matin de révéler des choses avérées et cela suffit pour nous réconcilier avec l’idée que le journalisme sert parfois à quelque chose »; Non seulement Le Matin, sous ta conduite ne faisait aucune révélation sur le scandale Khalifa alors que tu connaissais beaucoup de choses, mais il faisait pire. Le Matin ne souffla pas mot sur l'arrestation de Djamel Guelmi à l'aéroport d'Alger en possession de ses sacs bourrés de billets de banque. C'est ça le journalisme à la Benchicou? Un journalisme auquel je consacre tout un chapitre dans mon prochain livre "Khalifa est-il un escroc ou un homme de paille?".

      Si Khalifa a commis l'escroquerie du siècle sur le plan financier, toi Mohamed, tu as commis l'escroquerie du siècle sur le plan moral en transformant une condamnation pour une affaire de droit commun en une condamnation politique. Eh! oui... en te lisant, il me revient toujours à l'esprit cet adage arabe qui te va comme un gant "il n'y a pas plus loquace qu'une **** pour parler d'honneur!" et je ne comprends pas pourquoi tu te fâches

      SANS RANCUNE AUCUNE

      Le démuni et honnête Hichem ABOUD
      le 27 janvier 2007

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      • #4
        bonne nouvelle merci

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        • #5
          Encore une publicité pour ce monsieur de la pseudo démocratie....

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          • #6
            le Makoudien

            Mais, je reconnais que tu as été envoyé au cachot parce que tu as mélangé sales affaires et politique.
            en transformant une condamnation pour une affaire de droit commun en une condamnation politique.
            Votre lettre est plutôt contradictoire à un moment vous reconnaissez qu'ILS ont pris ce pretexte pour se débarraser de Benchicou et de l'autre vous l'accusez d'avoir transformé son affaire.

            Que penses-tu de quelqu’un qui est installé en France depuis 10 ans et qui refuse de demander la nationalité française, ni pour lui ni pour ses enfants ni pour son épouse, ne serait-ce que pour des facilités administratives ?
            Je pense que c'est normal et qu'il n'y a aucune gloire à en tirer car vous etes réfugié politique ce qui signifie que vous vous battez pour que la démocratie règne en Algérie. Si vous le faisiez cela signifierait simplement que vous avez pris ce statut dans l'unique but d'en tirer des avantages et que vos écrits ne sont là que pour étoffer votre dossier.

            Parce que je faisais mon boulot de journaliste en informant l'opinion publique sur les frasques de Khalifa, tu me traitais de "chouchou" et de "délateur".
            Il est certain que sur ce coup Benchicou n'a pas vraiment tort. J'ai lu quelques uns de vos articles et certaines interventions sur votre site. Un journaliste un vrai ne fait pas dans le radio trottoir pour étoffer son article en y mêlant des informations qui relèvent de la vie privée et qui peuvent faire enormement de mal à des innocents. Tous les enfants et femmes de ceux qui vous insupportent n'ont pas à être nommés dans vos "articles". Que vous en ayez après les généraux ou après Benchicou cela vous regarde mais faites le proprement, en vrai journaliste avec des arguments qui volent un peu plus haut.
            Concernant Khalifa, il est certain que vous vous étiez trompé de coupable et que vous auriez du davantage approfondir la recherche d'informations et déclarer au grand jour que Khalifa n'était qu'un homme de paille et que les vrais patrons sont certains de ceux que vous citez dans la Mafia des généraux.

            Si vous etiez un pro, vous ne posteriez pas une lettre qui ne concerne que Benchicou car elle contient des informations privées. Vous comparez à Benchicou en faisant état de vos maigres finances qui expliquerait l'échec de votre journal n'est pas plus professionnel ; vous auriez écrit des articles interessant plutôt que de verser dans radio trottoir, votre journal aurait certainement interessé un plus grand nombre de lecteurs. Moi pour ma part je n'ai pas du tout aimé les méthodes employées et il est certain qu'à cause de cela vous avez du perdre beaucoup de lecteurs. Soit vous etes un journaliste serieux et professionnel et vous en respectez la déontologie ; soit vous perseverez dans vos façons de faire et le qualificatif de journaliste ne vous convient pas du tout.............

            Benchicou a tout à fait raison de ne pas vous répondre car c'est tout ce que mérite cette lettre : du mépris.......
            Dernière modification par zwina, 04 novembre 2007, 15h19.
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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            • #7
              Le makoudien

              Rapide analyse pour vous demontrer que votre professionalisme a parfois des ratés :

              Hichem Aboud rompt la loi du silence

              L'ancien chef de cabinet du patron de la toute-puissante Sécurité militaire algérienne dévoile quelques-uns des secrets les mieux gardés de son pays. Propos recueillis par Farid Aïchoune et Jean-Baptiste Naudet.

              1. Ali Mecili assassiné sur ordre de la présidence de la République

              Le 7 avril 1987, l'avocat Ali Mecili, proche de l'opposant Aït Ahmed, est assassiné à Paris dans le hall de son immeuble du boulevard Saint-Michel. Deux mois plus tard, la police judiciaire arrête Abdelmalek Amellou, un proxénète parisien d'origine algérienne, qui détient un ordre de mission qui porte la signature du "capitaine Hassani". Ce nom est celui d'un officier de la Sécurité militaire algérienne. Déféré devant la justice, Amellou est expulsé en procédure d'urgence vers l'Algérie, sur ordre du ministre de l'Intérieur, Charles Pasqua.

              Le Nouvel Observateur. - Que savez-vous de l'affaire Ali Mecili?
              Hichem Aboud. - A l'époque j'étais chargé du dossier du Moyen-Orient au cabinet du général Lakhal Ayat, le directeur central de la Sécurité militaire (la DCSM). Je sais que les ordres sont venus de la présidence de la République. Le général Ayat a eu une réunion à la présidence avec Larbi Belkheir, qui était à l'époque directeur de cabinet du président Chadli [et qui est aujourd'hui directeur de cabinet du président Bouteflika, NDLR]. Des instructions lui ont alors été données pour monter une opération contre Mecili.

              N. O. - Pourquoi Mecili, qui était un avocat inconnu de la majorité de la population et même de la classe politique algérienne?
              H. Aboud. - A l'époque, il avait rapproché Aït Ahmed et Ben Bella, deux figures de la révolution algérienne. Aït Ahmed venait de reprendre le Front des Forces socialistes, le FFS, et Ben Bella avait monté le MDA qui était devenu le mouvement d'opposition numéro un. Ces deux hommes gênaient, il fallait les neutraliser. Mais si l'on avait touché à l'un d'eux, le scandale aurait été immense. Donc ils s'en sont pris à celui qui les avait rapprochés. C'était un avertissement pour les deux: "Comme on a pu tuer Mecili, vous aussi - vous n'êtes pas loin - on peut vous atteindre." C'est le capitaine Rachid Hassani qui a pris en charge cette mission. Il venait d'arriver de la gendarmerie.

              N. O. - Comment l'avez-vous appris ?
              H. Aboud. - C'est le capitaine Hassani qui m'en a parlé. C'était mon ami. Il est de mon patelin, pratiquement de la même tribu que moi, dans les Aurès. Hassani a pris en main l'affaire Mecili parce qu'aucun officier ne l'avait acceptée.

              N. O. - C'est ce qu'il vous a dit ?
              H. Aboud. - Oui. Ceux qui devaient traiter l'affaire, ceux qui avaient le dossier de l'opposition et ceux qui étaient dans l'opérationnel avaient refusé.

              N. O. - Pourquoi ?
              H. Aboud. - Parce que les gens refusent de faire des sales coups. N'oubliez pas que dans l'armée algérienne - même si on bloque ces gens, si on ne les laisse pas apparaître - il y a une élite universitaire recrutée dans les années 70 pour apporter du sang neuf. Ces officiers ont des convictions, des scrupules. La culture qu'on nous a donnée, c'est le patriotisme. Nous sommes là pour servir le pays, pas pour commettre des assassinats ou servir des hommes et des clans. On n'entre pas à la Sécurité militaire, dans la police ou dans la gendarmerie pour commettre des assassinats. Et là, c'était clair, il s'agissait de commettre un assassinat.

              N. O. - C'est pour cette raison qu'on a fait appel à un proxénète ?
              H. Aboud. - Oui, ils ne trouvent personne d'autre. Dans les services, il y a des tireurs d'élite, des professionnels. Personne ne s'est aventuré à prendre cette affaire. Hassani, qui a piloté l'opération, arrivait de la gendarmerie. Il n'avait suivi aucune formation d'officier de renseignement. En prenant le dossier, il avait ses raisons. D'après ce qu'il m'a raconté, Mecili, à l'époque où il était l'un des hauts responsables de la Sécurité militaire, avait fait du mal à sa famille, en particulier à son oncle, Moussa Hassani, un ancien ministre des PTT du temps de Ben Bella. A Paris, Hassani a embauché Abdelmalek Amellou, le proxénète qui a assassiné Mecili. Celui-ci a obtenu un appartement à Alger et une prime de 800 000 francs. Quand Amellou a été arrêté après l'assassinat, le gouvernement français [Jacques Chirac était alors Premier ministre et Charles Pasqua ministre de l'Intérieur, NDLR] a donné un sacré coup de main aux Algériens en l'aidant à fuir la justice française…
              Pourquoi à cette époque alors vous saviez que Mecili allait être assassiné votre conscience d'honnête homme n'a pas réagit ????

              Vos propos sont d'ailleurs entachés de ragots car Abdelmalek Amalou n'a jamais été proxénète. Ce qui est facilement vérifiable pour un professionnel et qui laisse croire que vos propos ne sont pas toujours véridiques et peuvent être mis en doute aisement.
              Dernière modification par zwina, 04 novembre 2007, 15h32.
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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              • #8
                De vinci

                Ce n'est pas denoncer des agissements que de nous poster une lettre qui devrait être privée. Si Hichem Aboud a des comptes à régler personnels avec Benchicou c'est en privé que cela doit se passer.

                Et celui que tu defends est justement réfugié politique mais aussi un ancien de la SM.

                Pour les leçons, il faudrait au moins que tu connaisses le sujet sur lequel tu interviens avant d'avoir la pretention d'en donner.....
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #9
                  De Vinci

                  C'est d'ailleurs surement pour cela que Benchicou repond à cela par le silence car c'est tout ce que cela mérite et seul des commères peuvent se delecter de ce genre d'informations.
                  Benchicou n'ai pas apprécié de tout le monde c'est certain mais il est aussi écrivain et il a une jolie plume ce qui n'est pas le cas de tout le monde. Il a commis un délit dont l'état s'est servit pour le mettre à l'ombre plus longtemps que cela le méritait mais aujourd'hui sa dette vis à vis de la justice est payée.
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                  • #10
                    De Vinci

                    La caste des journalistes est loin d'être privilégiée surtout en Algérie où les arrestations ne cessent pas après l'ère que tout le monde a connu des disparitions et assassinats.
                    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                    • #11
                      Benchicou n'est qu'une girouette parmi tant d'autres ! Il roulait pour Khalifa et c'est à partir de cette époque qu'il s'est ridiculisé à n'écrire que des bétises !
                      Son livre, d'après les extraits postés ici ne sont que de la pure provocation, du sensationnalisme, des accusations qui vont trop loin et sont invérifiables ! Heureusement qu'il ait été interdit ! Ce n'est pas un live mais un gros torchon !

                      Zwina, je ne sais pas comment tu fais pour essayer de défendre un tel personnage ! Je pensais que tu ne supportais pas les corrompus et les voleurs...
                      La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                      • #12
                        Dz

                        Je ne le defend pas je donne mon avis sur l'intervention du Makoudien qui poste une lettre adressée à Benchicou.
                        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                        • #13
                          De Vinci

                          Et heureusement que des gens se bougent pour sortir de prison des journalistes qui ne font que leurs métiers c'est le contraire qui serait grave.
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                          • #14
                            De Vinci

                            Sauf que ce n'est pas le cas de Benchicou. Tu ne dois pas avoir lu ses livres car il s'attaque aux puissants pas aux petits. De plus tu dis tout et son contraire car si la diffamation ou les ragots ne sont pas des arguments valables pourquoi es tu intervenu pour défendre quelqu'un qui en use ?
                            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                            • #15
                              Bonjour ZWINA
                              - J'avoue que je ne comprends pas votre ardeur à défendre BENCHICOU qui, j'en suis persudé, est très capable de le faire lui même s'il estimait devoir le faire.
                              - J'avoue que je ne comprends pas pourquoi faire la fine bouche en rejetant les révélations faites au sujet de Benchcou au prétexte qu'elles le sont de manière inélégante ou même immorale.
                              S'il y a crimes, que l'on en parle d'une mainière ou d'une autre, ou même en réglement de comptes, ne lave pas le criminel, pour peu bien sûr que les crimes soient avérés.

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