Une bourse de 12 000 DA par mois. Le montant paraît élevé voire surréaliste mais c’est en tout cas la proposition que voudrait soumettre l’Union nationale des étudiants algériens (Unea) aux pouvoirs publics. Cette recommandation, qui intéresse au premier plan la communauté universitaire, sera formulée à l’issue de la 19e université d’été de ladite organisation estudiantine dont les travaux se poursuivent au niveau du campus de l’université M’hamed-Bouguerra de Boumerdès.
«Si l’on se base sur les mêmes critères de 1989 sur lesquels a été calculée la bourse que reçoivent actuellement les étudiants (2700 DA le trimestre), on arrivera à une bourse mensuelle équivalente au SNMG soit 12 000 DA par mois», soutient le secrétaire général de l’Unea, Brahim Boulegane, rencontré hier en marge de cette rencontre. La bourse mais aussi l’hébergement et autres problèmes liés aux œuvres universitaires seront l’objet d’un atelier de travail qui se tiendra lors de cette 19e université d’été. Alors que le pouvoir d’achat n’a pas cessé de diminuer ces deux dernières décennies, le montant de la bourse octroyée à l’étudiant est resté désespérément au même niveau en dépit des multiples appels des organisations estudiantines pour la réviser à la hausse. La tutelle préférant miroiter à qui veut l’entendre que l’augmentation du montant de la bourse est tout simplement impossible dans la mesure où «l’étudiant est pris en charge par l’Etat sur les plans de l’hébergement, la restauration et le transport». Censée aider l’étudiant à faire face à certaines dépenses, notamment celles liées à la documentation, les 900 DA par mois qu’il reçoit en guise de bourse suffisent à peine à couvrir les polycopiés. On est en effet loin des années où les étudiants boursiers issus de milieu défavorisé pouvaient soutenir financièrement leur famille. «S’agit-il d’une bourse sociale ou pédagogique ?» s’interroge le secrétaire général de l’Unea pour qui «il est important pour la tutelle de définir clairement cette aide qui devrait être en rapport avec les besoins de l’étudiant». Entre autres thèmes qui seront également abordés lors des différents ateliers de travail figure le sport en milieu universitaire. Pour Brahim Boulegane, la réorganisation et la promotion de ce volet sont d’autant plus importantes vu que le sport universitaire constituait jadis une véritable source de laquelle étaient puisés les futurs talents qui ont fait la gloire du sport national.
Lotfi M.
Le Soir D'Algérie
«Si l’on se base sur les mêmes critères de 1989 sur lesquels a été calculée la bourse que reçoivent actuellement les étudiants (2700 DA le trimestre), on arrivera à une bourse mensuelle équivalente au SNMG soit 12 000 DA par mois», soutient le secrétaire général de l’Unea, Brahim Boulegane, rencontré hier en marge de cette rencontre. La bourse mais aussi l’hébergement et autres problèmes liés aux œuvres universitaires seront l’objet d’un atelier de travail qui se tiendra lors de cette 19e université d’été. Alors que le pouvoir d’achat n’a pas cessé de diminuer ces deux dernières décennies, le montant de la bourse octroyée à l’étudiant est resté désespérément au même niveau en dépit des multiples appels des organisations estudiantines pour la réviser à la hausse. La tutelle préférant miroiter à qui veut l’entendre que l’augmentation du montant de la bourse est tout simplement impossible dans la mesure où «l’étudiant est pris en charge par l’Etat sur les plans de l’hébergement, la restauration et le transport». Censée aider l’étudiant à faire face à certaines dépenses, notamment celles liées à la documentation, les 900 DA par mois qu’il reçoit en guise de bourse suffisent à peine à couvrir les polycopiés. On est en effet loin des années où les étudiants boursiers issus de milieu défavorisé pouvaient soutenir financièrement leur famille. «S’agit-il d’une bourse sociale ou pédagogique ?» s’interroge le secrétaire général de l’Unea pour qui «il est important pour la tutelle de définir clairement cette aide qui devrait être en rapport avec les besoins de l’étudiant». Entre autres thèmes qui seront également abordés lors des différents ateliers de travail figure le sport en milieu universitaire. Pour Brahim Boulegane, la réorganisation et la promotion de ce volet sont d’autant plus importantes vu que le sport universitaire constituait jadis une véritable source de laquelle étaient puisés les futurs talents qui ont fait la gloire du sport national.
Lotfi M.
Le Soir D'Algérie
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