C'est les syndicats qui vont être content, ça va leur apporter de l'eau au moulin.
------------------------------------------------------------------------
Après plusieurs mois d'accalmie, les émeutes comme moyen d'expression populaire sont de retour. Mercredi dernier, les citoyens de Kherrata (Béjaïa), en colère, ont bloqué la route nationale numéro 9 qui mène vers Sétif pendant presque toute l’après-midi. Ils entendaient protester contre le manque d’eau potable. Au même moment, à Oued Ghir, toujours dans la même wilaya, la population a coupé la circulation sur la route menant vers Alger, pour exprimer sa colère contre la dégradation de ses conditions de vie.
Les deux manifestations se sont dispersées dans le calme. Elles ont clôt une semaine particulièrement mouvementée à travers tout le pays, marquée par plusieurs émeutes. Partout, les revendications sont les mêmes: manque d'eau potable, revêtement des routes, distribution contestée de logements sociaux...
Face à cette situation, les autorités semblent impuissantes à apporter de véritables réponses. Pire : au lieu de tenter de calmer le front social en ébullition, les ministres du gouvernement préfèrent parfois user de la provocation. Que penser en effet des déclarations du ministre du travail et de la protection sociale, Tayeb Louh, affirmant à voie haute que le pouvoir d'achat des Algériens a augmenté ces dernières années?
Des affirmations qui interviennent alors que les prix des produits alimentaires à large consommation, comme la pomme de terre et le lait, poursuivent leur flambée sur les marchés. Le prix du lait UHT a tout simplement doublé en une année, passant de 45 à 70 dinars le litre. Celui du sachet en plastique, subventionné par l’Etat, est toujours fixé à 25 dinars, mais tout le monde le sait : les producteurs de lait trichent sur le dosage de la poudre de lait nécessaire pour fabriquer ce produit très consommé par les Algériens.
Le retour des émeutes intervient à quelques jours d’une rentrée sociale qui s’annonce très difficile pour le gouvernement. Ce dernier, malgré un baril de pétrole en forte hausse et des réserves de changes records –l’Algérie occupe le 10ème rang mondial en termes de devises disponibles dans les caisses de l’Etat- semble incapable de mettre en place une politique économique et sociale efficace.
Tout sur l'Algérie.
------------------------------------------------------------------------
Après plusieurs mois d'accalmie, les émeutes comme moyen d'expression populaire sont de retour. Mercredi dernier, les citoyens de Kherrata (Béjaïa), en colère, ont bloqué la route nationale numéro 9 qui mène vers Sétif pendant presque toute l’après-midi. Ils entendaient protester contre le manque d’eau potable. Au même moment, à Oued Ghir, toujours dans la même wilaya, la population a coupé la circulation sur la route menant vers Alger, pour exprimer sa colère contre la dégradation de ses conditions de vie.
Les deux manifestations se sont dispersées dans le calme. Elles ont clôt une semaine particulièrement mouvementée à travers tout le pays, marquée par plusieurs émeutes. Partout, les revendications sont les mêmes: manque d'eau potable, revêtement des routes, distribution contestée de logements sociaux...
Face à cette situation, les autorités semblent impuissantes à apporter de véritables réponses. Pire : au lieu de tenter de calmer le front social en ébullition, les ministres du gouvernement préfèrent parfois user de la provocation. Que penser en effet des déclarations du ministre du travail et de la protection sociale, Tayeb Louh, affirmant à voie haute que le pouvoir d'achat des Algériens a augmenté ces dernières années?
Des affirmations qui interviennent alors que les prix des produits alimentaires à large consommation, comme la pomme de terre et le lait, poursuivent leur flambée sur les marchés. Le prix du lait UHT a tout simplement doublé en une année, passant de 45 à 70 dinars le litre. Celui du sachet en plastique, subventionné par l’Etat, est toujours fixé à 25 dinars, mais tout le monde le sait : les producteurs de lait trichent sur le dosage de la poudre de lait nécessaire pour fabriquer ce produit très consommé par les Algériens.
Le retour des émeutes intervient à quelques jours d’une rentrée sociale qui s’annonce très difficile pour le gouvernement. Ce dernier, malgré un baril de pétrole en forte hausse et des réserves de changes records –l’Algérie occupe le 10ème rang mondial en termes de devises disponibles dans les caisses de l’Etat- semble incapable de mettre en place une politique économique et sociale efficace.
Tout sur l'Algérie.
Commentaire