La coupure de Facebook et les perturbations d’internet n’ont pas affaibli la mobilisation du Hirak
ALGERIEPART PLUS
26 FÉVRIER 2021
Après une coupure qui a duré plusieurs heures, l’accès à Facebook a été rétabli relativement, en dépit de quelques perturbations régulières, dans plusieurs wilayas à travers le pays comme à Alger, Oran ou Constantine où des manifestants ont pu à nouveau diffuser des Live et des vidéo retraçant le déroulement des marches populaires du Hirak qui fait son grand retour en Algérie ce vendredi 26 février.
Dans plusieurs wilayas, c’est tout le réseau Internet qui a été coupé comme dans les wilayas de Béjaia, Bouira ou Boumerdès. Cette coupure a été ensuite généralisée à plusieurs autres wilayas dans l’espoir de bloquer la médiatisation de la mobilisation populaire qui ébranle les plus grandes agglomérations du pays. Fort heureusement, cette coupure n’a pas duré longtemps car les autorités algériennes ont constaté rapidement son inefficacité. L’accès a internet a été ainsi rétabli à partir de 17 H 30 permettant ainsi la diffusion des contenus digitaux témoignant de l’ampleur des manifestations populaires exprimant le rejet massif du pouvoir actuel par le peuple algérien.
A cette censure globale et nationale, il faut rajouter la répression policière qui s’est abattue terriblement sur plusieurs dizaines de manifestants et d’activistes pacifiques. Les arrestations les plus musclées ont été constatées à Oran et Bouira. Des agents en tenue civile ont été mobilisés en grand nombre pour piéger les manifestants dans les ruelles des quartiers les plus fréquentés et procéder ainsi à leurs interpellations. Jusqu’à cette heure-ci, il demeure difficile de dénombrer les manifestants arrêtés et conduits manu militari vers des commissariats de Police. Cette stratégie sécuritaire axée sur la censure et la répression policière indique clairement que le pouvoir algérien cherche à établir une confrontation avec le Hirak pour aboutir à un pourrissement de la situation. Cette stratégie risquée pourrait déstabiliser encore davantage le pays.
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26 FÉVRIER 2021
Après une coupure qui a duré plusieurs heures, l’accès à Facebook a été rétabli relativement, en dépit de quelques perturbations régulières, dans plusieurs wilayas à travers le pays comme à Alger, Oran ou Constantine où des manifestants ont pu à nouveau diffuser des Live et des vidéo retraçant le déroulement des marches populaires du Hirak qui fait son grand retour en Algérie ce vendredi 26 février.
Dans plusieurs wilayas, c’est tout le réseau Internet qui a été coupé comme dans les wilayas de Béjaia, Bouira ou Boumerdès. Cette coupure a été ensuite généralisée à plusieurs autres wilayas dans l’espoir de bloquer la médiatisation de la mobilisation populaire qui ébranle les plus grandes agglomérations du pays. Fort heureusement, cette coupure n’a pas duré longtemps car les autorités algériennes ont constaté rapidement son inefficacité. L’accès a internet a été ainsi rétabli à partir de 17 H 30 permettant ainsi la diffusion des contenus digitaux témoignant de l’ampleur des manifestations populaires exprimant le rejet massif du pouvoir actuel par le peuple algérien.
A cette censure globale et nationale, il faut rajouter la répression policière qui s’est abattue terriblement sur plusieurs dizaines de manifestants et d’activistes pacifiques. Les arrestations les plus musclées ont été constatées à Oran et Bouira. Des agents en tenue civile ont été mobilisés en grand nombre pour piéger les manifestants dans les ruelles des quartiers les plus fréquentés et procéder ainsi à leurs interpellations. Jusqu’à cette heure-ci, il demeure difficile de dénombrer les manifestants arrêtés et conduits manu militari vers des commissariats de Police. Cette stratégie sécuritaire axée sur la censure et la répression policière indique clairement que le pouvoir algérien cherche à établir une confrontation avec le Hirak pour aboutir à un pourrissement de la situation. Cette stratégie risquée pourrait déstabiliser encore davantage le pays.
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