Le professeur spécialiste en maladies transmissibles, Idir Bitam a indiqué que l’Algérie est en passe d’être le « premier pays africain qui s’apprête à produire le vaccin anti-Covid-19 ».
En effet, de passage ce mercredi 17 février sur les ondes de la radio chaîne III, le professeur spécialiste en maladies transmissibles et pathologies tropicales, Dr. Idir Bitam, a lancé un appel à l’intégration des chercheurs permanents dans le processus de production du vaccin anti-Coronavirus Covid-19 en Algérie.
« On est le premier pays africain qui va le faire [produire le vaccin] », a déclaré l’expert en maladies transmissibles lors de son passage radiophonique. « S’il n y’a pas d’intégration des chercheurs dans la fabrication du vaccin, ça va tomber à l’eau, je vous assure. », a-t-il en outre averti.
« On est le premier pays africain qui va le faire [produire le vaccin] », a déclaré l’expert en maladies transmissibles lors de son passage radiophonique. « S’il n y’a pas d’intégration des chercheurs dans la fabrication du vaccin, ça va tomber à l’eau, je vous assure. », a-t-il en outre averti.
Le professeur Bitam poursuit, en plaidant pour plus de confiance envers les chercheurs algériens et les compétences locales. « Je vous assure qu’on a des compétences incroyables en Algérie », a-t-il claironné.
« La majorité d’entre eux ont une certaine expérience et ont travaillé avec des laboratoires hautement qualifiés dans différents domaines scientifiques »; ajoute le chercheur scientifique, toujours lors de son passage sur la chaîne n°3 de la radio nationale.
« La majorité d’entre eux ont une certaine expérience et ont travaillé avec des laboratoires hautement qualifiés dans différents domaines scientifiques »; ajoute le chercheur scientifique, toujours lors de son passage sur la chaîne n°3 de la radio nationale.
Par ailleurs, le professeur spécialiste en maladies transmissibles et pathologies tropicales, Idir Bitam a déploré le « relâchement » dans la production vaccinale en Algérie depuis quelques années. Toutefois, il estime qu’il n’est pas trop tard pour rattraper ce retard.
« Il y a un relâchement certes, mais c’est rattrapable. […] à condition qu’il y ait une décision politique en collaboration avec la recherche », a-t-il enfin souligné.
« Il y a un relâchement certes, mais c’est rattrapable. […] à condition qu’il y ait une décision politique en collaboration avec la recherche », a-t-il enfin souligné.
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