La mobilisation des villageois aux côtés des éléments de la Protection civile a été d’un apport vital pour maîtriser ces incendies.
Ces deux derniers jours, plusieurs départs de feu ont été enregistrés à travers les quatre coins de la willaya de Tizi Ouzou, où de grandes étendues de broussailles, de forêts et d’arbres fruitiers ont été ravagées par les flammes. L’un des incendies les plus importants a été, d’ailleurs, signalé dans le village Tizi Bouamane, dans la commune d’Aït Khellili, daïra de Mekla et à 35 kilomètres à l’est de Tizi Ouzou.
Les flammes ont même atteint les maisons, créant une grande alerte dans cette bourgade qui a failli partir en fumée. Il a fallu l’intervention des villageois qui ont prêté main forte aux éléments de la Protection civile engagés dans une lutte acharnée contre cet incendie dévastateur.
D’ailleurs, faut-il le souligner, la mobilisation des villageois a été d’un apport vital dans la mesure où les renforts des pompiers peinaient à maîtriser l’incendie. Des jeunes s’approvisionnaient, sans discontinuer, en eau dans les puits et autres fontaines pour diminuer l’intensité de l’incendie qui a ravagé plusieurs champs d’oliviers.
L’intensité des flammes se faisait sentir de manière étouffante, selon des riverains. «Des maisons et des vies humaines ont été sauvées par de courageux jeunes de notre village et des sapeurs-pompiers. Nous avons vraiment vécu une journée difficile. Tout le village était couvert de fumée.
Il était quasiment impossible de respirer», a déclaré un villageois qui a ajouté que «les premiers à subir les conséquences de ces crimes contre la nature, fruit de l’inconscience flagrante, sont bel et bien les paysans propriétaires de champs d’oliviers. Ces agriculteurs ont assisté impuissants à la mort des arbres qu’ils ont entretenus pendant des années».
Par ailleurs, si hier, les feux ont quelque peu diminué de leur intensité, mardi, la population de plusieurs communes de la wilaya de Tizi Ouzou avait vécu une journée apocalyptique.
En effet, pas moins de 30 villages ont été cernés par les incendies. Il s’agit, entre autres, selon la cellule de communication de la direction de la Protection civile de la wilaya de Tizi Ouzou, d’Ighil Mahdi, dans la commune d’Aït Zikki, Aït Henniche et Aït Messaoud (Frikat), Mamoura (Makouda), Ahmil (Yakouren), Chaoufa (Mekla) et Tizi Bouamane (Aït Khellili).
Par ailleurs, rappelons qu’en fin de mois de juin écoulé, la wilaya de Tizi Ouzou avait enregistré 28 départs de feux ayant engendré la perte de plus de 40 ha de maquis et broussaille, en vingt-quatre heures.
El Watan - date : 23-07-2020 |
Ces deux derniers jours, plusieurs départs de feu ont été enregistrés à travers les quatre coins de la willaya de Tizi Ouzou, où de grandes étendues de broussailles, de forêts et d’arbres fruitiers ont été ravagées par les flammes. L’un des incendies les plus importants a été, d’ailleurs, signalé dans le village Tizi Bouamane, dans la commune d’Aït Khellili, daïra de Mekla et à 35 kilomètres à l’est de Tizi Ouzou.
Les flammes ont même atteint les maisons, créant une grande alerte dans cette bourgade qui a failli partir en fumée. Il a fallu l’intervention des villageois qui ont prêté main forte aux éléments de la Protection civile engagés dans une lutte acharnée contre cet incendie dévastateur.
D’ailleurs, faut-il le souligner, la mobilisation des villageois a été d’un apport vital dans la mesure où les renforts des pompiers peinaient à maîtriser l’incendie. Des jeunes s’approvisionnaient, sans discontinuer, en eau dans les puits et autres fontaines pour diminuer l’intensité de l’incendie qui a ravagé plusieurs champs d’oliviers.
L’intensité des flammes se faisait sentir de manière étouffante, selon des riverains. «Des maisons et des vies humaines ont été sauvées par de courageux jeunes de notre village et des sapeurs-pompiers. Nous avons vraiment vécu une journée difficile. Tout le village était couvert de fumée.
Il était quasiment impossible de respirer», a déclaré un villageois qui a ajouté que «les premiers à subir les conséquences de ces crimes contre la nature, fruit de l’inconscience flagrante, sont bel et bien les paysans propriétaires de champs d’oliviers. Ces agriculteurs ont assisté impuissants à la mort des arbres qu’ils ont entretenus pendant des années».
Par ailleurs, si hier, les feux ont quelque peu diminué de leur intensité, mardi, la population de plusieurs communes de la wilaya de Tizi Ouzou avait vécu une journée apocalyptique.
En effet, pas moins de 30 villages ont été cernés par les incendies. Il s’agit, entre autres, selon la cellule de communication de la direction de la Protection civile de la wilaya de Tizi Ouzou, d’Ighil Mahdi, dans la commune d’Aït Zikki, Aït Henniche et Aït Messaoud (Frikat), Mamoura (Makouda), Ahmil (Yakouren), Chaoufa (Mekla) et Tizi Bouamane (Aït Khellili).
Par ailleurs, rappelons qu’en fin de mois de juin écoulé, la wilaya de Tizi Ouzou avait enregistré 28 départs de feux ayant engendré la perte de plus de 40 ha de maquis et broussaille, en vingt-quatre heures.
El Watan - date : 23-07-2020 |
Commentaire