Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les pouvoirs publics passent à l’acte - Protection des produits agricoles

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les pouvoirs publics passent à l’acte - Protection des produits agricoles

    Les pouvoirs publics passent à l’acte
    Protection des produits agricoles


    lechiffredaffaires.com
    Juil 18, 2020




    Par Abdelkader Mechdal

    La politique publique en matière de protection de la production nationale passe à l’acte, du moins en ce qui concerne le domaine agricole, et ce, avec la mise en interdiction officielle de l’importation des produits de saison.



    L’instruction gouvernementale a été acheminée aux institutions bancaires pour arrêter tout financement des opérations d’importation en relation, ce qui donne du sens à la tendance protectrice du produit national.

    Effectivement, les banques ont été destinataires d’une correspondance de la part de l’Association des banques et des établissements financiers (Abef), qui stipule que le financement de l’importation de quelques produits agricoles est interdit pendant la période désignée pour chaque produit de la liste établie à cette occasion. Une opération qui devient ainsi opérationnelle, jouant au profit des producteurs nationaux de ces produits, afin de leur permettre une meilleure stabilisation de leurs revenus, ce qui est une condition indispensable pour le développement des capacités de production.

    La liste touche 13 produits ou groupes de produits. L’interdiction pure et simple est assignée à l’importation des amandes qui auront un statut de protection assez particulier qui est bien mentionné sur la liste des produits, qui détermine la période du 1er janvier au 31 décembre, ce qui donne cette particularité de vouloir protéger un produit sensible à la concurrence faite par le produit étranger. Comme c’est le cas aussi des agrumes et des poires qui bénéficient d’une période assez longue parmi les autres produits, puisque l’interdiction sera appliquée du 1er octobre au 30 juin c’est-à-dire pendant 9 mois de l’année, ce qui classe cette catégorie de produits dans une situation stratégique. Pour les autres produits, la période d’interdiction passe de 2 mois comme phase la plus basse pour les coings à partir du 1er octobre, à 10 mois pour le cas des pommes touchant la période allant du 1er juin au 31 mars, ce qui donne une référence par rapport à l’importance de la production nationale touchant certaines cultures si importantes pour le maintien et le développement des revenus du secteur agricole.

    Dans ce contexte, il est d’importance de remarquer que la protection touche des produits qui ont souffert de l’importation anarchique qui a fait que les importateurs ont pu imposer l’arrachement d’une partie de parts de marché des producteurs nationaux, ce qui a influé négativement les capacités de la production nationale, et constitué une saignée pour la sortie de la devise. La conjoncture actuelle, caractérisée par le rétrécissement des moyens de règlement à l’international, renforce les arguments des pouvoirs publics dans leurs rapports avec leurs partenaires étrangers, de vouloir protéger et le produit national et les réserves de change par le biais de cette interdiction de l’importation. En Par ailleurs, il y a lieu de remarquer aussi que ce genre d’interventions ne doit pas encourager les pratiques malsaines sur le marché national, qui fait que des intervenants sur le marché imposent leur loi en appliquant des prix reflétant plus la situation de spéculation que le niveau des coûts réels subis par les producteurs, ce qui demande une intervention indispensable de la part des pouvoirs publics pour réguler le marché, et protéger cette fois-ci les producteurs et les consommateurs.

  • #2
    C'est une bonne nouvelle pour nos fellah et pour l'Algérie. Sans que je sois qualifié en économie ou autre domaine, je savais que l'élection de Bouteflika allait mener le pays à la banqueroute et le peuple aura des difficultés nouvelles qui s'ajouteront aux anciennes.
    Mais, je suis vraiment étonné : pourquoi iln'est pas jugé ? Non pas pour le punir ou l'emprisonner, mais pour qu'il passe dans l'Histoire comme étant un très mauvais président et qui a failli à ses devoirs les plus élémentaires. Et aussi, pourqu'il sache que ses rêves de
    mégalomanie sont condamnés et non avenus. Et surtout que l'Algérie le condamne officiellement et que cela soit inscrit dans l'histoire de l'Algérie

    Commentaire

    Chargement...
    X