19 janvier 2020
De
Philipbert S Browne
Président du Comité national olympique du Libéria (LNOC)
A l'intention de M. Mustapha Berraf
Président de l'Association des comités nationaux olympiques d'Afrique (ACNOA)
Abuja, Nigéria
Monsieur le Président,
C'est mon espoir et ma prière que cette communication vous trouve dans de bonnes conditions et en excellente santé.
Un journaliste international enquêtant sur la saga au sein de l'ACNOA m'a récemment demandé ce que j'espérais réaliser de ma quête, étant donné que le président de l'ACNOA avait complètement tort et n'avait pas pu répondre à une seule des accusations contre lui ou les enquêtes en cours.
Je compte prendre ma retraite en tant qu'administrateur sportif pendant mon 60e anniversaire qui tombe à la fin des Jeux Olympiques d'été de 2024 à Paris. J'aimerais pour cela laisser l'ACNOA plus responsable et mieux gérée pour la génération à venir, que j'e lai trouvé mais cela ne semble pas être le cas. La quête du pouvoir, la cupidité de l'argent et l'enrichissement personnel au détriment du bien commun des Comités Olympiques ont non seulement détruit la crédibilité de l'ACNOA, mais surtout détruisent ma foi en une organisation pour laquelle j'avais le plus haut niveau d'estime morale.
On dit souvent qu'"Il n’existe pas de mauvais moment pour faire ce qui est logique". Dans cette optique, je vous demande, Monsieur le Président Mustapha Barraf, de faire la chose la plus appropriée et raisonnable que tout dirigeant décent et responsable ferait en de pareilles circonstances en démissionnant. Votre réputation gravement ternie a un impact sur la réputation du Mouvement olympique africain et international.
Je suis au courant de la décision en cours de discussion pour une suspension du président du CNO libérien ainsi que le CNO du Libéria de l'ACNOA, ce qui, à mon avis, est un complot bienvenu. Ce serait peut-être le catalyseur tant attendu qui me donnera enfin l'occasion d'être traîné devant une commission d'éthique, mais encore une fois, je pense que vous, président Berraf et vos co-conspirateurs devrez être mieux avisés. Suspendre la participation d'un pays au Mouvement olympique parce que le président du Comité National Olympique du Libéria (LNOC) demande constitutionnellement des réponses aux questions de corruption généralisée et autres délits qui menacent la survie de l'ACNOA, à mon avis, serait la chose la plus ridicule à considérer.
Quelque chose m'échappe-t-il? Dès la naissance, on m'a toujours appris que «Personne N'est Au Dessus De La Loi», me forçant ainsi à vivre dans un contexte légal. Allons-nous changer les règles en mis chemin? J'aimerais, moi, Philipbert Browne, le déclarer publiquement, que le président Mustapha Berraf est extrêmement corrompu et un vie dans la fausseté, et que cette affaire ne fait que commencer et ne disparaîtra pas sitôt.
Monsieur le Président,
"N'avez-vous pas la moindre pudeur"? N'y a-t-il pas d'hommes (je suis très sensible au genre) à l'ACNOA pour défendre le bien et corriger le mal? Je suis reconnaissant et heureux de voir que lentement mais sûrement certains Présidents des Comités Nationaux Olympiques Africains se prononcent sur ce qui est juste. J'exprime mes sincères remerciements et appréciation aux présidents des CNO du Ghana, de la Côte d'Ivoire, de Sao Tomé et Principe, du Burundi, d'Eswatini et du Rwanda. Fait intéressant, j'ai été informé que le président du CNO du Rwanda (corrigez-moi si je me trompe) vous a écrit, président Berraf, demandant une réunion, même s'il faut que les présidents des CNO se prennent en charge. À mon avis, cela devrait être notre position collective plutôt que de nous laisser manipuler par des discours politiques vides.
J'avais rencontré l'administration de l'ACNOA et j'ai essayé de désabuser leur esprit de leurs soupçons, puis c'est arrivé. J'ai fui le Libéria et je suis parti en exil parce qu'en tant que principal leader des médias de mon pays, j'avais ouvertement accusé les politiciens les plus redoutés de corruption, d'avoir pris des millions de dollars en pots-de-vin et d'avoir fait disparaître un conteneur de milliards de dollars libériens, l'équivalent de plus de cent millions de Dollars américains. Malheureusement pour moi, mon accusation n'était pas bien vue, mais heureusement pour moi, elle était étayée par des faits, la vérité et des documents. Le gouvernement américain, par l'intermédiaire de l'USAID, avait engagé Kroll de Londres pour enquêter sur mes déclarations. Aujourd'hui, au moment où nous parlons, le gouverneur de la Banque centrale, son adjoint et tout un groupe de hauts fonctionnaires sont derrière les barreaux.
Heureusement, bien heureusement pour moi, j'ai été disculpé, mais je m'étais fait de très puissants ennemis et j'étais resté en exil. Mes ennemis je peux les gérer, mais j'étais inquiet pour mes amis parce que je ne pouvais rien prédire. Aujourd'hui, parce que j'ai défendu ce qui était vrai et juste, j'ai été rappelé par le président de la République du Libéria lui-même avec l'une des responsabilités les plus importantes de la République, avec un accès illimité et sans restriction au président de la République du Libéria.
Cela va sans dire que tout ce que vous faites a des répercussions, et la corruption parfois peut riposter. Mon combat pour que l'ACNOA corrige ses torts n'est peut-être pas bien vu, mais je suis réconforté, sachant que c'est la *Bonne Chose A Faire *.
L'administration de l'ACNOA était au courant de ma détresse et nous avons échangé plusieurs fois et ils m'ont souhaité bonne chance. De ma propre initiative, je suis devenu un réfugié d'opinion, allant d'un pays à un autre. Mais il est intéressant de noter qu'après un an d'exil sans solliciter ni attendre l'aide ou le soutien de l'ACNOA, pendant notre séjour au Qatar à l'occasion de l'Assemblée générale de l'ACNO en octobre 2019, après la diffusion du courriel anonyme sur la «motion de retrait de confiance », j'ai été abordé et j'ai été informé que le président de l'ACNOA avait un budget pour soutenir les membres de l'ACNOA qui se trouvaient en difficultés comme moi. On m'a offert une somme d'argent non révélée, les officiels de l'ACNOA ont également proposé d'écrire à mon CNO pour les informer que les fonds qui devaient être transférés sur le compte du CNO du Libéria étaient principalement destinés à m'assister. A l'issu de la réunion, j'ai immédiatement appelé mon secrétaire général, qui a été informé de cette réunion étrange, je lui ai également demandé de vérifier les informations. Les informations exactes lui ont été communiquées par les responsables de l'administration de l'ACNOA.
Cette offre irrespectueuse, motivée par la corruption à ma personne m'a poussé à écrire ma première lettre. Bien évidemment le deal a été annulé et l'argent pour mon « bien-être » n'a jamais été payé. Cet incident en soi en dit long sur vos voies, Monsieur le Président.
L'ironie de cette affaire, est que le président de l'ACNOA prétend avoir fait des économies substantielles depuis la mise en place de sa politique (chacun sait de quoi il est question). Cependant ils disent ne pas avoir d'argent pour convoquer une réunion qui permettrait de clarifier les nombreuses zones d'ombre de leur administration et de définir l'avenir de l'ACNOA.
De
Philipbert S Browne
Président du Comité national olympique du Libéria (LNOC)
A l'intention de M. Mustapha Berraf
Président de l'Association des comités nationaux olympiques d'Afrique (ACNOA)
Abuja, Nigéria
Monsieur le Président,
C'est mon espoir et ma prière que cette communication vous trouve dans de bonnes conditions et en excellente santé.
Un journaliste international enquêtant sur la saga au sein de l'ACNOA m'a récemment demandé ce que j'espérais réaliser de ma quête, étant donné que le président de l'ACNOA avait complètement tort et n'avait pas pu répondre à une seule des accusations contre lui ou les enquêtes en cours.
Je compte prendre ma retraite en tant qu'administrateur sportif pendant mon 60e anniversaire qui tombe à la fin des Jeux Olympiques d'été de 2024 à Paris. J'aimerais pour cela laisser l'ACNOA plus responsable et mieux gérée pour la génération à venir, que j'e lai trouvé mais cela ne semble pas être le cas. La quête du pouvoir, la cupidité de l'argent et l'enrichissement personnel au détriment du bien commun des Comités Olympiques ont non seulement détruit la crédibilité de l'ACNOA, mais surtout détruisent ma foi en une organisation pour laquelle j'avais le plus haut niveau d'estime morale.
On dit souvent qu'"Il n’existe pas de mauvais moment pour faire ce qui est logique". Dans cette optique, je vous demande, Monsieur le Président Mustapha Barraf, de faire la chose la plus appropriée et raisonnable que tout dirigeant décent et responsable ferait en de pareilles circonstances en démissionnant. Votre réputation gravement ternie a un impact sur la réputation du Mouvement olympique africain et international.
Je suis au courant de la décision en cours de discussion pour une suspension du président du CNO libérien ainsi que le CNO du Libéria de l'ACNOA, ce qui, à mon avis, est un complot bienvenu. Ce serait peut-être le catalyseur tant attendu qui me donnera enfin l'occasion d'être traîné devant une commission d'éthique, mais encore une fois, je pense que vous, président Berraf et vos co-conspirateurs devrez être mieux avisés. Suspendre la participation d'un pays au Mouvement olympique parce que le président du Comité National Olympique du Libéria (LNOC) demande constitutionnellement des réponses aux questions de corruption généralisée et autres délits qui menacent la survie de l'ACNOA, à mon avis, serait la chose la plus ridicule à considérer.
Quelque chose m'échappe-t-il? Dès la naissance, on m'a toujours appris que «Personne N'est Au Dessus De La Loi», me forçant ainsi à vivre dans un contexte légal. Allons-nous changer les règles en mis chemin? J'aimerais, moi, Philipbert Browne, le déclarer publiquement, que le président Mustapha Berraf est extrêmement corrompu et un vie dans la fausseté, et que cette affaire ne fait que commencer et ne disparaîtra pas sitôt.
Monsieur le Président,
"N'avez-vous pas la moindre pudeur"? N'y a-t-il pas d'hommes (je suis très sensible au genre) à l'ACNOA pour défendre le bien et corriger le mal? Je suis reconnaissant et heureux de voir que lentement mais sûrement certains Présidents des Comités Nationaux Olympiques Africains se prononcent sur ce qui est juste. J'exprime mes sincères remerciements et appréciation aux présidents des CNO du Ghana, de la Côte d'Ivoire, de Sao Tomé et Principe, du Burundi, d'Eswatini et du Rwanda. Fait intéressant, j'ai été informé que le président du CNO du Rwanda (corrigez-moi si je me trompe) vous a écrit, président Berraf, demandant une réunion, même s'il faut que les présidents des CNO se prennent en charge. À mon avis, cela devrait être notre position collective plutôt que de nous laisser manipuler par des discours politiques vides.
J'avais rencontré l'administration de l'ACNOA et j'ai essayé de désabuser leur esprit de leurs soupçons, puis c'est arrivé. J'ai fui le Libéria et je suis parti en exil parce qu'en tant que principal leader des médias de mon pays, j'avais ouvertement accusé les politiciens les plus redoutés de corruption, d'avoir pris des millions de dollars en pots-de-vin et d'avoir fait disparaître un conteneur de milliards de dollars libériens, l'équivalent de plus de cent millions de Dollars américains. Malheureusement pour moi, mon accusation n'était pas bien vue, mais heureusement pour moi, elle était étayée par des faits, la vérité et des documents. Le gouvernement américain, par l'intermédiaire de l'USAID, avait engagé Kroll de Londres pour enquêter sur mes déclarations. Aujourd'hui, au moment où nous parlons, le gouverneur de la Banque centrale, son adjoint et tout un groupe de hauts fonctionnaires sont derrière les barreaux.
Heureusement, bien heureusement pour moi, j'ai été disculpé, mais je m'étais fait de très puissants ennemis et j'étais resté en exil. Mes ennemis je peux les gérer, mais j'étais inquiet pour mes amis parce que je ne pouvais rien prédire. Aujourd'hui, parce que j'ai défendu ce qui était vrai et juste, j'ai été rappelé par le président de la République du Libéria lui-même avec l'une des responsabilités les plus importantes de la République, avec un accès illimité et sans restriction au président de la République du Libéria.
Cela va sans dire que tout ce que vous faites a des répercussions, et la corruption parfois peut riposter. Mon combat pour que l'ACNOA corrige ses torts n'est peut-être pas bien vu, mais je suis réconforté, sachant que c'est la *Bonne Chose A Faire *.
L'administration de l'ACNOA était au courant de ma détresse et nous avons échangé plusieurs fois et ils m'ont souhaité bonne chance. De ma propre initiative, je suis devenu un réfugié d'opinion, allant d'un pays à un autre. Mais il est intéressant de noter qu'après un an d'exil sans solliciter ni attendre l'aide ou le soutien de l'ACNOA, pendant notre séjour au Qatar à l'occasion de l'Assemblée générale de l'ACNO en octobre 2019, après la diffusion du courriel anonyme sur la «motion de retrait de confiance », j'ai été abordé et j'ai été informé que le président de l'ACNOA avait un budget pour soutenir les membres de l'ACNOA qui se trouvaient en difficultés comme moi. On m'a offert une somme d'argent non révélée, les officiels de l'ACNOA ont également proposé d'écrire à mon CNO pour les informer que les fonds qui devaient être transférés sur le compte du CNO du Libéria étaient principalement destinés à m'assister. A l'issu de la réunion, j'ai immédiatement appelé mon secrétaire général, qui a été informé de cette réunion étrange, je lui ai également demandé de vérifier les informations. Les informations exactes lui ont été communiquées par les responsables de l'administration de l'ACNOA.
Cette offre irrespectueuse, motivée par la corruption à ma personne m'a poussé à écrire ma première lettre. Bien évidemment le deal a été annulé et l'argent pour mon « bien-être » n'a jamais été payé. Cet incident en soi en dit long sur vos voies, Monsieur le Président.
L'ironie de cette affaire, est que le président de l'ACNOA prétend avoir fait des économies substantielles depuis la mise en place de sa politique (chacun sait de quoi il est question). Cependant ils disent ne pas avoir d'argent pour convoquer une réunion qui permettrait de clarifier les nombreuses zones d'ombre de leur administration et de définir l'avenir de l'ACNOA.
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