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Procès des détenus du Hirak : premier test pour les juges après leur grève

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  • Procès des détenus du Hirak : premier test pour les juges après leur grève

    Procès des détenus du Hirak : premier test pour les juges après leur grève
    Plusieurs procès de détenus d’opinion sont programmés pour le début de cette semaine. Ce lundi 11 novembre, pas moins de quarante-deux personnes poursuivies pour des faits en lien avec le hirak, devraient être jugées au tribunal de Sidi M’hamed, la juridiction qui a placé le plus de manifestants et de militants en détention provisoire.*Sur les quarante-deux prévenus, trente-trois sont incarcérés et neuf comparaîtront libres.

    Le lendemain, mardi, six autres détenus, jugés le 22 octobre par le même tribunal, devraient connaitre leur verdict, reporté à cause de la grève des magistrats. Ce sera justement le premier sérieux test pour les juges après leur débrayage qui a défrayé la chronique pour avoir soulevé l’épineuse question de leur indépendance vis-à-vis du pouvoir politique.

    Que décideront-ils pour tous ces jeunes dont certains sont détenus depuis la mi-juin*? Les observateurs restent prudents, même si des indices permettent d’entrevoir le début de la fin du calvaire de tous les détenus d’opinion (au nombre de 107 selon le dernier décompte du Comité national pour la libération des détenus).

    Il y a d’abord la programmation simultanée d’un aussi grand nombre de procès qui laisse penser à une volonté d’en finir avec un dossier devenu trop encombrant pour le pouvoir politique. Il y a, certes, le refus signifié le 30 octobre par le chef d’état-major de l’ANP, mais celui-ci avait motivé sa position par «*l’indépendance de la justice*». Autrement dit, aucune porte n’a été fermée à une éventuelle «*libération judiciaire*» des détenus.

    Aussi, depuis plusieurs semaines, de moins en moins de manifestants et activistes interpellés sont placés en détention provisoire, une mesure quasi systématique jusqu’à fin septembre, notamment par les juges de ce tribunal de Sidi M’hamed, qualifié par certains de «*tribunal d’exception*». Aucune incarcération n’a été prononcée à l’issue du trente-huitième vendredi et beaucoup de remises en liberté ont été enregistrées ces derniers jours, dont celle de l’activiste de Bordj Bou Arréridj Brahime Lalami.

    Par ailleurs, une éventuelle condamnation à de la prison ferme d’un aussi grand nombre de détenus ne laissera pas au pouvoir politique la possibilité de lâcher du lest si la conjoncture à venir, notamment la tenue de l’élection présidentielle, lui impose de décréter des mesures d’apaisement, sachant la lenteur des procédures d’appel.

    La libération des détenus à l’issue d’un procès constitue la seule sortie honorable pour les autorités politiques qui n’auraient ainsi pas à assumer, si un apaisement de la situation devient nécessaire, une ingérence flagrante dans le travail de la justice, de surcroît au lendemain d’une grève de la corporation au cours de laquelle beaucoup a été dit sur l’indépendance du juge et de la justice.

    Il est aussi intéressant de savoir si la grève des magistrats aurait quelque répercussion sur le comportement des juges dans leur traitement des dossiers à connotation politique. Des observateurs avaient souligné que les juges n’avaient pas à soulever le problème de l’ingérence du politique dans leur travail puisque, légalement, ils disposent de tous les outils pour concrétiser leur affranchissement.

    Certains, comme les juges de Mostaganem et d’Annaba qui ont acquitté des manifestants et ordonné la restitution du drapeau amazigh pour lequel ils étaient poursuivis, avaient prouvé que cela demeurait possible.

    «*On ne peut pas ne pas intégrer le facteur inhérent à la grève des magistrats qui ont, on l’espère, compris la portée politico-judiciaire de leur mouvement, en intégrant la revendication de l’indépendance de la justice, après avoir enclenché leur mouvement sur une base socio-professionnelle. La suite logique voudrait donc que ces magistrats aient le courage politique de remettre en liberté ces détenus, vu que leurs arrestations reposent sur des injonctions politiques, sans base légale aucune, qu’ils viennent de dénoncer avec leur débrayage d’une semaine*», analyse pour TSA l’avocat Salah Hannoun.

    Mais le défenseur des droits humains tempère son optimisme en rappelant toutes les péripéties qui ont accompagné la question des détenus et des libertés ces derniers mois ainsi que le passif des autorités, politiques et judiciaires, algériennes dans le traitement de ce genre de dossiers. Il explique que «*la synthèse de tous ces éléments, compilée à notre expérience dans le traitement politico-judiciaire des dossiers des détenus politiques et d’opinion, ces deux dernières décades, on ne peut que rester dubitatif quant à une issue positive allant dans le sens de la remise en liberté de ces détenus d’opinion, conformément aux dispositions légales*».

    TSA
    “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
    Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

  • #2
    Contrairement au fils tebboune hachakoum

    ---------------------
    «*Libérez les détenus, ils n’ont pas vendu de cocaïne*», derrière le tribunal de Sidi M’Hamed.

    Les rues qui jouxtent le tribunal sont bloquées par des cordons de policiers anti-émeute. A l’intérieur, se tient le procès le plus important depuis le début du hirak.

    #Algérie

    “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
    Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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    • #3
      Procès des détenus du Hirak : premier test pour les juges après leur grève

      Une bonne partie d'entre eux a déjà échoué au test.. celui de l'os que leur a jeté le pouvoir pour les faire taire
      خيرالكلام ما قل و دل

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      • #4
        J'ai remarqué une chose en tout cas, même les étudiants en droit et sciences po ont été absents au hirak des etudiants...

        sauf la semaine de la greve des magistrats où qqs etudiants de doit ont montré leur bouts de nez pour afficher leur soutien à leurs idoles...
        Dernière modification par Hirondelle dz, 11 novembre 2019, 11h57.
        “Si je ne brûle pas, si tu ne brûles pas, si nous ne brûlons pas,
        comment veux-tu que les ténèbres deviennent clarté!”

        Nazim Hikmet

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        • #5
          Envoyé par Hiro
          J'ai remarqué une chose en tout cas, même les étudiants en droit et sciences po ont été absents au hirak des etudiants...

          sauf la semaine de la greve des magistrats où qqs etudiants de doit ont montré leur bouts de nez en montrant leur soutien à leurs idoles...

          Tu veux dire qu'ils sont déjà lobotomisés ?

          L'avenir s'annonce sombre
          خيرالكلام ما قل و دل

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          • #6
            et quand des etudiants des écoles superieures étaient là, ceux de l ESA (Ecole Superieure de l Administration) jamais...

            j'aimerais comprendre...
            “Si je ne brûle pas, si tu ne brûles pas, si nous ne brûlons pas,
            comment veux-tu que les ténèbres deviennent clarté!”

            Nazim Hikmet

            Commentaire


            • #7
              l'innocence qui attends le verdict des coupables


              "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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              • #8
                Hirondelle dz
                et quand des etudiants des écoles superieures étaient là, ceux de l ESA (Ecole Superieure de l Administration) jamais...

                j'aimerais comprendre...
                Qui sont ces étudiants ?
                En d'autres termes, de quel milieu proviennent-ils ??
                Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                • #9
                  Grand peuple, toujours pacifique. Le 12 décembre, on fermera tous les bureaux de vote et toujours pacifiques.

                  Commentaire


                  • #10
                    Ya aliiiiiiiiii,ya aliiiiiiiiiiiiiiii ;......l'istliqlal.............


                    "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

                    Commentaire


                    • #11
                      en fait, à l'issue de ces procès, ce sont les juges qui seront jugés.
                      La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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                      • #12
                        Procès de 28 détenus d’opinion
                        Le procureur a requis 2 ans de prison ferme


                        Par Mounir S. – Le parquet du tribunal Sidi M’hamed a requis 2 ans de prison ferme à l’encontre de 7 détenus d’opinion. Il s’agit du procès du premier groupe de détenus arrêtés le 21 juin dernier lors de la marche de vendredi pour le changement du système politique.

                        Ces manifestants, mis en détention provisoire à la prison d’El-Harrach, sont accusés de porter atteinte à l’unité nationale. L’affaire est mise en délibéré. Deux autres procès sont toujours en cours. Une centaine d’avocats ont plaidé au profit de 42 détenus et demandé leur acquittement.

                        Dans sa plaidoirie, Me Mustapha Bouchachi a affirmé que «la loi oblige les juges à libérer ces détenus pour la simple raison que porter le drapeau amazigh n’est puni par aucun texte de loi». Me Bouchachi a rappelé que pour les mêmes chefs d’inculpation, d’autres détenus ont été acquittés par d’autres tribunaux. Cet avocat a vivement défendu ces jeunes détenus qui n’ont fait qu’exprimer, selon lui, leur identité dans une Algérie qu’ils veulent plurielle et diversifiée.

                        «Ces jeunes ont malheureusement subi des injustices en étant privés de leur liberté depuis plusieurs mois. Nous sommes optimistes quant à l’issue de ces affaires car il n’y a rien qui peut leur valoir un emprisonnement», affirme Me Bouchachi, sous un tonnerre d’applaudissements d’un public réclamant la libération de ces détenus.

                        Le procès se tient, comme il fallait s’y attendre, sous une forte présence sécuritaire.

                        M. S.


                        Algérie Patriotique
                        11.11.19
                        ....................................
                        Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                        • #13
                          sont accusés de porter atteinte à l’unité nationale.
                          des charges n'ayant cours que dans les pays arriérés.

                          Ina3l bou l'unité nationale que les khorotos eféleneux appellent pour faire diversion sur leur grande nullité.
                          ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                          • #14
                            Les braves détenus du Hirak doivent être libérés immédiatement et sans conditions.

                            Ce sont les mafieux criminels et fascistes du cartel ANP/FLN, à commencer par le mafieux fasciste Gaid Salah, qui méritent la prison pour avoir dilapidé l'argent public et pour avoir saboté l'Algérie avec leur gestion criminellle et catastrophique de l'Algérie.

                            L'Algérie demeure ainsi malheureusement un Etat mafieux et policier dirigé comme une mafia par les criminels fascistes du cartel ANP/FLN.

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                            • #15
                              Un crime contre des jeunes

                              Voici les jeunes qui sont jugés pour atteinte à l’unité nationale !

                              Amine Ould Taleb, le plus jeune détenu du Hirak, dans l'attente de sa comparution.

                              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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