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Le système Algérien est anti-national

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  • #31
    Le FIS avec 30% des voix (sans compter la fraude dans certaines mairies), ne pouvait pas prendre le pouvoir avec un système proportionnel, un état de droit, et une constitution solide...

    On a volontairement démolis l'embryon de tout ça pour que nos potentats de l'époque justifient leur coup d'état et leur maintien au pouvoir... Ils ont ordonné (Belkheir) à leur Kheddam, Belkhadem de mettre en place en octobre 1991 en loi électorale majoritaire... pour pouvoir 3 mois plus tard justifier le coup d'état...

    La décision du passage en force de l'armée ne date pas de janvier 1992, mais de juin 1991... 6 mois ont servis à mettre en place les pièces du puzzle qu'il fallait nous montrer en théâtre de l'ombre...

    C'est assez proche de ce que nous vivons aujourd'hui, la décision du passage en force de Sissi l'impératrice va être générateur d'une cascade de conséquences qu'il ne comprend même pas le bougre... Il en sera le seul responsable devant l'histoire...

    Hamrouche a bien raison de prendre la parole en ce moment délicat pour les mettre en garde...
    Dernière modification par ott, 04 septembre 2019, 19h26.
    Othmane BENZAGHOU

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    • #32
      @ rago
      nous nous savant comment les dirigent de ex FIS ont tombé dans le piége par cette alliance avec le clan des militaire Bel khiere , Nezzza et Toufik contre le gouvernement de Hamrouche ......meme sous qui sont en vie du partisan FIS reconnais cette erreur fatale
      dz(0000/1111)dz

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      • #33
        L’Algérie en panne: Le message toujours actuel des réformes de 1989-1991

        dz(0000/1111)dz

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        • #34
          " nous nous savant comment les dirigent de ex FIS ont tombé dans le piége par cette alliance avec le clan des militaire Bel khiere , Nezzza et Toufik contre le gouvernement de Hamrouche ......meme sous qui sont en vie du partisan FIS reconnais cette erreur fatale"

          C'est-à-dire? Un journal européen raconte cette anecdote: " lors d'un voyage en Tunisie, le dirigeant de ce pays avait mis en garde l'incompétent Chadli envers la légalisation du FIS et celui-ci lui aurait rétorqué qu'il faisait plus confiance à son peuple qu'à son interlocuteur (à savoir Ben Ali)". Or, l'ex dictateur tunisien avait eu raison.

          Il faut savoir que lors des législatives algériennes de fin 1990, le taux de participation fut insignifiant et que ceux qui avaient voté avaient voté contre le FLN, à savoir un vote sanction.

          Enfin, même au cas où le FIS était parvenu au Pouvoir, une guerre civile était inévitable car l'Algérie regorge de démocrates et cela étant, les démocrates auraient pris le maquis comme les islamistes.

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          • #35
            C'est françois geze, le roi du kitukisme que l'on voit au fond.

            Za3ma c'est un journaliste de "libération".

            Pratique comme couverture..

            Comme je le disais ailleurs, ils l'ont ressorti du placard. Il faut secouer un peu pour faire tomber la poussière.
            “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
            Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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            • #36
              L'affrontement RCD/FIS, deux partis agréés en même temps était dirigé contre le FFS, justement le parti politique avec lequel Hamrouche avait voulu construire une troisième voie... Les militaires ne voulaient surtout pas d'Ait Ahmed, et du découpage ou loi électorale qui pouvait permettre l'émergence de cette troisième voie... Le FFS ne voulait pas d'une confrontation avec le FIS et pouvait très largement permettre, à partir du moment où la constitution serait protégée par des institutions fortes, notamment l'armée, de tempérer les ardeurs guerrières du FIS affichées en long et en large par ses militants et ses dirigeants...
              Othmane BENZAGHOU

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              • #37
                Un système anti-national et anti-rationnel où les dés ont été pipés dès le départ.

                Qui se rappelle de cette fameuse phrase qui se révélera lourde de sens ? "Je vous ai compris"
                Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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                • #38
                  La lettre de Hamrouche: un soutien franc au hirak contre un “système” anti-national

                  La lettre de Hamrouche: un soutien franc au hirak contre un “système” anti-national


                  Nadjib Belhimer - 05/09/2019
                  Journaliste

                  Les réactions aux contributions de Mouloud Hamrouche dans les médias se ressemblent et oscillent entre le rappel de sa réticence à la lutte politique et ses risques, l’affirmation que son discours est destinée à l’armée en tant que pouvoir réel et l’accusation de faire une offre de service à ce qui font les présidents qu’il ménage en évitant de prendre une position claire à leur égard.

                  Il aurait été pertinent de revenir à la position claire exprimée dès le début de la révolution pacifique dans laquelle Hamrouche confirme qu’il n’est concerné, ni par la gestion d’une période de transition, ni par des élections à venir. Position qu’il a rappelée à nouveau quand son nom a été cité dans une liste de personnalités pouvant superviser un dialogue voulu par le pouvoir.

                  Il était possible de partir de cette position pour lire la dernière contribution de Mouloud Hamrouche en dehors du contexte des offres politiques et tirer profit du diagnostic qu’il établit et des principes qu’il propose comme base d’un plan de changement ordonné et pacifique du régime.

                  On reproche à Hamrouche de ne désigner aucune partie comme responsable du blocage actuel et il est clair que ceux qui attendaient des noms ont été déçus une nouvelle fois. Pourtant, il faut souligner que l’analyse de Hamrouche ne relève pas d’un excès de théorie, comme pourrait le suggérer l’utilisation de concepts bien connus des étudiants en sciences politiques.

                  Hamrouche s’est, par ailleurs, déjà adressé directement à Bouteflika, en sa qualité de président de la république, au général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, en tant que chef d’état-major et à Mohamed Mediène en tant que chef des services de renseignements. C’était lors d’une conférence de presse, le 30 mars 2014, au cours de laquelle il a estimé que ces trois personnes avaient la responsabilité de parvenir à un consensus sur le changement souhaité.

                  Qu’est-il arrivé depuis ?
                  Cinq ans après cet appel direct, Bouteflika est reclus en son domicile après avoir été démis par la révolution pacifique, le général Toufik croupit en prison tandis que Gaïd Salah apparaît comme le dirigeant effectif du pays. Malgré tout cela, le système n’a pas changé, il est même devenu une menace réelle pour l’unité du pays et la cohésion de la société.

                  Le fin mot de l’histoire est que ce qui se passe actuellement confirme que le fait de se concentrer sur les personnes dessert l’analyse et ne contribue pas au changement. Le système est capable de remplacer des personnes par d’autres pour durer. Réduire le problème dans la personne de Gaïd Salah est la répétition des mêmes erreurs.

                  Si la chute d’une personne ou d’un clan était la solution, ceux qui ont vécu sous le pouvoir non déclaré du général Toufik durant un quart de siècle se seraient attendus à ce que son incarcération soit la fin du système. Rien n’est plus faux et l’exigence de changement de système continue d’être posée.

                  Ce constat nous ramène au point de départ, celui de l’accent à mettre sur les concepts utilisés par Mouloud Hamrouche et notamment celui de Système. Concept ambigu pour beaucoup de gens dont les chercheurs en sciences politiques. Contrairement à ce que croient certains, l’accent mis sur le système n’est pas une manière de fuir l’obligation de désigner les personnes, il incite au contraire à débattre de la question en profondeur, à en faire un diagnostic précis pour apporter le remède approprié.

                  Dans sa définition concise répandue, le système politique est un tissu de relations à travers lesquels l’autorité politique produit des “outputs” (règles et décisions) en réponse à des “inputs” ’demandes et aux soutiens) provenant de la société. Sous ce titre générique, il y a de nombreux détails qui sont accessibles par une simple recherche.

                  Cette définition concise nous aide à comprendre l’importance de mettre l’accent sur le système plutôt que sur les personnes. Et cela se justifie également au vu des tentatives apparentes de renouvellement du système depuis le début de la révolution pacifique. Des tentatives qui n’ont pas cessé malgré l’incarcération de hauts responsables, civils et militaires. Cette règle reste de mise que Gaïd Salah parte aujourd’hui ou demain. Bien au contraire, les tentatives de créer de la confusion autour de la notion de système en la collant à Bouteflika et aux figures de son règne font, elle aussi, partie des tentatives de prolonger la vie de ce système.

                  Le propos sur le système ne s’adresse pas au public seulement, il est aussi un message clair à ceux qui détiennent le pouvoir effectif actuellement en leur disant que le système les utilisent, eux aussi. Et que la fin dramatique de ceux qui les ont précédé doit être une leçon pour tous. Mais le niveau de l’avertissement s’étend à la menace que constitue désormais la perpétuation du système pour l’armée, la société et l’Etat.

                  Comment peut-on militer pour le changement ?
                  Cette grande question, Hamrouche y prête attention, lui qui essuie l’accusation d’attentisme de la part de ses adversaires et le reproche de ses sympathisants pour l’absence de prise de risque. La réponse pourrait être trouvée dans la lecture que fait Mouloud Hamrouche de la réalité politique. En 1999, après le retrait des six candidats à l’élection présidentielle, les partisans de Mouloud Hamrouche sont restés dans les permanences électorales et lui ont demandé de constituer un parti politique. Il a refusé, justifiant son choix, par la suite, par le fait qu’il ne voyait pas d’utilité à créer un parti qui serait un simple ajout à la liste des partis qui ne font rien. Il faut bien admettre que ce qui s’est passé au cours des vingt dernières années confirme ce diagnostic.

                  Il ne s’agit pas ici de souligner la pertinence de la position de Mouloud Hamrouche mais de relever l’infortune de la politique en Algérie qui se manifeste par la rupture entre les partis - organisations et la société, et le désintérêt de larges pans de la société à l’égard des affaires publiques. Cette vérité s’est manifestée clairement sur le terrain avec la révolution pacifique qui pousse vers l’éclosion d’une Algérie nouvelle et à redonner du sens à la pratique politique. Cela commence par l’imposition de la rue - qui représente de larges catégories de la société non intégrées dans les cadres fournis par le régime- , comme acteur politique. Hamrouche en fait même l’unique acteur avec l’armée.

                  Beaucoup de ceux qui ont lu la dernière contribution de Mouloud Hamrouche pourraient éprouver de la difficulté à comprendre qu’il concilie entre une glorification de la révolution pacifique, son parti pris en sa faveur et son appel implicite à sa poursuite et, l’éloge qu’il fait de la décision annoncée du commandement de l’armée d’accompagner et de protéger le hirak à travers l’application de l’article 102 en liaison avec les articles 7 et 8.

                  La chose pourrait sembler encore plus ambiguë quand il considère qu’aller rapidement aux élections est logique. L’explication pourrait résider dans la distinction entre ce qui est proclamé en termes d’objectifs d’une part et, la méthode suivie pour y parvenir d’autre part. Si le principe est la nécessité d’être avec les exigences du peuple, leur réalisation doit passer par une démarche bénéficiant d’un consensus. En outre les élections vers lesquelles il faut aller rapidement sont celles qui donnent un président jouissant d’une pleine légitimité et disposant, outre les prérogatives que lui confère la constitution, des mécanismes de mise en oeuvre.

                  Mises en garde
                  L’article de Mouloud Hamrouche contient des avertissements clairs au commandement de l’armée contre le risque de succomber aux démarches de régénérescence du système entreprises par ceux qu’il désigne par l’expression de réseaux “d’allégeance et de coercition-corruption”. Ces mises en garde laissent la porte ouverte à de multiples interprétations mais, en définitive, elles concernent les détenteurs effectifs du pouvoir plus que les autres. Le texte va même plus loin à travers l’insistance à parler de l’armée en tant qu’institution fondée sur la discipline, ce qui n’est aucun cas compatible avec la personnalisation.

                  Il est important d’insérer les interventions de Mouloud Hamrouche dans leur contexte, lequel marqué par une révolution pacifique dont le but est le changement de système et qui annonce des changements profonds dans la société. Elle est, en partie, l’expression des aspirations d’une génération nouvelle à laquelle n’appartient pas Hamrouche, lequel reste en mesure de prodiguer des conseils utiles à ceux de sa génération. Et à contribuer à éclairer la voie vers une transformation pacifique et ordonnée qui renforce l’unité du pays et la cohésion de la société et jette les fondements d’un Etat dont l’édification est la mission exclusive de cette jeune génération.
                  Othmane BENZAGHOU

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