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Election 2019 : Ne plus jouer avec le feu … Par Arezki HAMOUDI

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  • Election 2019 : Ne plus jouer avec le feu … Par Arezki HAMOUDI

    Présidentielles 2019 : Ne plus jouer avec le feu … Par Arezki HAMOUDI


    Dans l'état actuel des choses, il n'y a pas de solution électorale à la crise multiformes que traverse le pays, mais le problème n’est pas d’éviter les élections, elles sont inéluctables, il est d’éviter qu’elles n’exacerbent cette crise en pourvoyant le pays à l’obscurantisme et à l’aventure …
    Au plan politique les occasions de voir une Algérie épouser les nécessités de son temps se réduisent comme une peau de chagrin, la mouvance démocratique continuera à peser de son poids qui n’est pas très lourd, malgré les imprécations des uns et les certitudes des autres … son atomisation ne laisse pas augurer un rôle significatif …

    Hypothéquée par les élections précédentes qui ont vues se perpétuer le règne de Bouteflika, celle de l’année en cours qui verrait une fois de plus la participation malgré tous les aléas liés à la santé précaire de celui-ci ne sera pas non plus d’une bonne cuvée. Le non fébrilité de la classe politique vis-à-vis d’une échéance aussi importante est assurément regrettable quand il y a tant à faire, mais elle s’explique selon toute vraisemblance par l'exemplarité de celles qui l’ont précédée. Dans un monde en perpétuel changement , un pays qui a fait plus qu’à maintes fois l’expérience des élections préfabriquées,désormais le temps n’est plus aux présidents adoubés. L’assertion prêterait à sourire si le sujet n’était pas aussi grave pour un pays qui est passé des élections coloniales à « l’algérienne » ou « à la Naegelen » (du nom d’un gouverneur général qui avait porté la fraude électorale à sa perfection) aux élections désignation du parti unique ou multiples dans l’unicité …

    Cette morosité prés compagne acteurs et consommateurs sentent confusément comme à l’accoutumer dans l’histoire de l’Algérie indépendante que les jeux sont encore faits d’avance, la difficulté majeure dans le prochain choix électorale peut toujours être escamotée par la tentation de fraude dont nous sommes coutumiers.

    Les présidentielles du 18 Avril sont donc inéluctables, pour peu qu’elles soient sincères et loyales, ceci pour leur crédibilité et ne débouche pas sur un nouveau séisme, cela pour la stabilité, car le pire n’est jamais sûr, mais il faut être candide ou singulièrement retors pour croire que l’Algérie est à l’abri d’un scénario catastrophe. En temps réel on ne saurait indéfiniment et impunément jouer avec le feu …


    Arezki HAMOUDI
    (Ce n'est pas parce qu'on est nombreux à avoir tort qu'on a forcément raison.)
    Dernière modification par infinite1, 31 janvier 2019, 07h43.
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