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ALI GUEDIRI : l’homme a séduit, le candidat pas encore ...

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  • ALI GUEDIRI : l’homme a séduit, le candidat pas encore ...

    ALI GUEDIRI: suite à sa 1ère sortie publique, l’homme a séduit, le candidat pas encore ...

    Politique
    Par: Makhlouf Mehenni 27 Janv. 2019 à 19:24

    Principale leçon à tirer de la première grande sortie publique du général Ali Ghediri :
    on n’improvise pas une candidature à l’élection présidentielle.

    Ceux qui sont venus le voir- ou le découvrir- ce dimanche 27 janvier au forum du journal Liberté, sont repartis de l’hôtel Sofitel comme ils sont arrivés très tôt dans la matinée. C’est-à-dire sans être davantage édifiés sur le programme électoral et le projet de société de l’homme dont tout Alger parle depuis maintenant plusieurs semaines.

    Le plus « sérieux » parmi les candidats déclarés jusque-là pour le scrutin d’avril prochain n’a pas entamé sa précampagne de la meilleure des façons. Le grand show promis n’a pas eu lieu et les questions auxquelles les citoyens attendaient des réponses n’ont pas été abordées. Que ce soit son programme qui n’est pas encore prêt ou son staff qui n’a pas peaufiné sa communication, ça sent l’improvisation.

    Un homme qui ne craint rien, ni personne


    Cela dit, Ali Ghediri, l’homme, n’a pas déçu. Bien au contraire. Même s’il ne s’est pas montré aussi bon à l’oral qu’il l’est à l’écrit, il a étalé des qualités. Beaucoup de qualités. Une grande aisance face à l’assistance, le verbe facile aussi bien en arabe qu’en français, un calme à toute épreuve, une grande culture et, par-dessus tout, une pointe d’humour qui change des discours ennuyeux de nos politiques.
    Surtout, il a montré une détermination d’acier, une profonde conviction et une constance dans les idées. Il ne semble impressionné ni par l’enjeu ni par l’adversité qui lui est promise. L’homme n’a peur de rien. Ni de personne. « Je ne construits pas ma stratégie sur la candidature ou la non-candidature de Bouteflika. Qu’il vente ou qu’il neige, je suis partant et je gagnerai », lance-t-il.

    La salle est enthousiasmée. Mais il manque ce brin de fermeté dans la maîtrise des débats. Un paradoxe pour quelqu’un qui a gravi quasiment tous les échelons de la hiérarchie militaire. On s’arrache le micro, on répète les mêmes questions, on tourne autour du pot. Gaid-Salah, Bouteflika, le général Toufik, Rebrab, puis rebelote. Le candidat, impassible, répond à tout le monde et ne semble nullement importuné par la tournure prise à certains moments par le débat. Il ne cède pas à l’agacement, ce qui est déjà un bon point de marqué, mais une petite colère saine lorsque le niveau atteignit le ras des pâquerettes lui en aurait fait gagner beaucoup.

    L'histoire de l’enfant d’El Ouenza

    Pourtant, tout avait bien commencé. La ponctualité de M. Ghediri et des organisateurs du forum épate l’assistance. À 9h30 précises, la salle est déjà pleine à craquer et l’homme devant le micro. Il est habillé sobrement, en costume gris et cravate. Sa coupe militaire à la brosse conforte l’image d’enfant du peuple qu’il tient à renvoyer. C’est encore gagné.

    Il décrit avec force les détails son enfance à El Ouenza, cette localité minière de l’extrême Est du pays, où son père gagnait sa croûte à des centaines de mètres sous terre. Il se souvient de la fréquence à laquelle passaient les trains qui transportaient le minerai de fer vers le port d’Annaba et qui obstruaient le chemin de l’école. La suite est un conte de fée. Le fils de mineur fera une belle carrière dans l’armée où il passera « les deux tiers de (sa) vie ». Il en sortira en 2015, à sa demande, insiste-t-il comme pour faire passer quelque message, avec le grade de général-major, presque le plus élevé de la hiérarchie de l’armée algérienne, et un diplôme de docteur d’État en sciences politiques. Pas mal. Surtout qu’au confort de la retraite dorée, il a préféré entamer un autre combat, titanesque celui-là : sortir le pays du marasme dans lequel il se débat et provoquer une rupture avec le mode de gouvernance en vigueur depuis l’indépendance.

    Avec un tel profil, les Algériens n’ont aucune raison de ne pas le suivre, sauf qu’il ne leur dit pas comment il compte, concrètement, y parvenir.
    C’est sans doute le grand ratage de cette première « prise de contact » avec le peuple. La faute d’abord à la conception même de la forme de cette première sortie : un forum ouvert à tous. On est donc venu de partout. Ali Ghediri est une curiosité depuis qu’il a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle contre l’avis de l’armée. Les représentants des médias sont nombreux, mais ils ne sont pas seuls. Des soutiens du général et de simples curieux occupent également le parvis.

    Ghediri et le fameux Mellouk : même combat

    Un septuagénaire, la voix fatiguée, prend la parole et interpelle le candidat sur la corruption qui gangrène la justice. Lorsque le vieil homme décline son nom, toute la salle se retourne : c’est Benyoucef Mellouk, le fonctionnaire du ministère de la Justice qui a fait éclater au début des années 1990 le scandale des magistrats faussaires.

    Broyé par la machine du système, M. Mellouk garde toutefois des forces, en tout cas suffisamment pour venir voir le « candidat du changement » et lui parler de vive voix. « Vous parlez de rupture, on est d’accord. Mais la rupture que le peuple attend, c’est l’épuration de toutes les institutions de l’État, en premier lieu la justice qui est gangrenée. Il faut l’assainir sérieusement. Il faut assainir aussi la mafia politico-judiciaire et la mafia politico-militaire qui règnent dans ce pays. Il faut ouvrir les grands dossiers comme ceux des assassinats politiques », lance Mellouk sous les applaudissements de la salle.

    Ali Ghediri aussi applaudit et dit toute son admiration pour le courage de l’homme : « Si Benyoucef Mellouk, je suis agréablement surpris de vous voir ici. Je vous connais et je vous admire. Je vous ai beaucoup lu et je salue votre combat et votre refus du fait accompli, je salue en vous cet esprit et cette force qui a fait que vous renonciez à tout pour défendre vos idées. Vous m’avez interpellé sur la justice, je vous dis que la justice n’est que la partie visible de l’iceberg. Une nation sans justice n’en est pas une et un État sans justice ne peut être un État national. La première chose que fait un État colonial c’est de faire en sorte que les gens ne se sentent pas égaux devant la loi. Je pense que malheureusement, nous sommes dans cette situation. Vous parlez de la corruption d’un point de vue moral et économique, moi je dis qu’elle constitue une menace pour la sécurité nationale. Pour la combattre, il faudra tout remettre à plat, ouvrir tous les dossiers, sans tabou, si cela est la volonté du peuple ».

    Les deux hommes ont un point commun : celui d’avoir renoncé au confort que procure le silence pour dénoncer des situations d’injustice. Ali Ghediri raconte son expérience dans ce registre : « J’ai défendu la moudjahida Zohra Drif quand elle a été attaquée et j’ai pris la défense du général Benhadid (présent dans la salle, ndlr) quand il a été mis en prison. Je l’ai payé très cher. Jusqu’au jour d’aujourd’hui, je paye pour mes prises de position. Ma famille aussi paye la facture, je le dis haut et fort. Mes enfants et mes frères payent. Je vous épargne les détails mais je suis prêt à payer encore, jusqu’au sacrifice ».

    « Le problème du pays n’est pas économique »

    Les propos sensés de Benyoucef Mellouk et de son admirateur contrasteront vite avec ceux, inopportuns, de certains individus présents dans la salle. Comme ce candidat à la présidentielle venu solliciter une action commune avec l’invité du jour pour récuser ensemble le qualificatif de « lièvres ».
    « On n’est pas dans une partie de chasse ou dans une savane », lui répond avec ironie M. Ghediri.

    Ou encore ce bonhomme venu raconter au monde ses hallucinations. « Je suis surveillé en permanence par trois drones… »:22:. Le spectacle est pathétique.

    Pendant ce temps, les journalistes, venus poser les « bonnes » questions, réclament le micro. Beaucoup ne l’auront pas. Un correspondant d’un média étranger pique une petite colère et quitte la salle en exhibant sa carte et son accréditation. Cela dit, même lorsque les « bonnes » questions ont pu être posées, la réponse ne fut pas toujours convaincante.

    Quand TSA l’a interrogé sur les solutions qu’il prévoit dans la perspective du tarissement total des réserves de change, Ali Ghediri botte en touche : « Le problème du pays n’est pas économique. Le problème est fondamentalement politique ».

    Du forum, tout le monde est sorti sans une idée de ce que fera concrètement Ghediri président pour l’économie, le social, l’école, le chômage, les importations…

    De même que sont restés sur leur faim ceux qui s’attendaient à voir du beau monde autour du candidat. Comme son programme, la divulgation de son staff est remise à plus tard.

    TSA
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

  • #2
    La faille dont vous faite l'apologie n'en est pas une

    Un peu de serieux TSA , l'homme est légaliste il vous dit ma cadidature est sous condition d'acceptation par le CC donc projet et staf suivront , aujourdhui c'est l'homme qu'on decouvre et par là s'il est interessant on se penchera sur la suite (projet equipe soutien etc....)

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    • #3
      danube
      Un peu de serieux TSA , l'homme est légaliste il vous dit ma cadidature est sous condition d'acceptation par le CC donc projet et staf suivront , aujourdhui c'est l'homme qu'on decouvre et par là s'il est interessant on se penchera sur la suite (projet equipe soutien etc....)
      et quand est ce que ce Conseil Constitutionnel décidera ? début mars seulement.

      Avec le reste de 1 mois, ce candidat indépendant, sans aucun appui de partis politiques, peut-il constituer une base d'appui solide s'il ne fourni pas les éléments ou au moins les grandes lignes de son programme pour convaincre ?

      Je crois que sur ce point, le journaliste a raison. C'est un problème de timing très court qu'il faut que le candidat Guediri ait en tête, pour tenter de convaincre le maximum de monde autour de lui, et pour ne pas se faire avoir.
      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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      • #4
        Face à ghediri il n'y a que des cadavres politique son atout est le peuple et son enjeu imposer des elections propres, il ne faut pas se tromper de combat.
        il a le temps de federer les oppositions et les deçus le reste c'est la transparence l'atout maitre

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        • #5
          danube
          Face à ghediri il n'y a que des cadavres politique son atout est le peuple et son enjeu imposer des elections propres, il ne faut pas se tromper de combat
          Même si pour le moment, il n'y a pas de candidat valable face à guediri, il ne faut pas oublier qu'il y a de vrais spécialistes de l'intox, des coups fourrés, du buzz...pour le discréditer, et faire accepter à la populace le fait accompli.
          Dernière modification par Pomaria, 27 janvier 2019, 20h32.
          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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          • #6
            Cela dit, Ali Ghediri, l’homme, n’a pas déçu.
            C'est ce qu'il faut retenir. Actuellement, il nous manque un homme, un vrai et en bonne santé, au sommet.
            La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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            • #7
              « Je ne construits pas ma stratégie sur la candidature ou la non-candidature de Bouteflika. Qu’il vente ou qu’il neige, je suis partant et je gagnerai », lance-t-il.
              Il a tout compris, ce n’est pas au système en place d’imposer son agenda politique à l’opposition...

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              • #8
                Pour une 1ère sortie de ce candidat, moi je dis que c'est pas mal !

                Il a été clair sur toutes les questions qu'on lui a posées.


                il a appelé à l’union des bonnes volontés, à lutter contre la fraude, à lutter contre la corruption, à mettre en place une vraie justice indépendante, la liberté de la presse, à ne pas instrumentalisé la religion à des fin Politique, à pratiquer toute les croyances soient pratiquées sans peur ...etc


                Enfin quelqu’un qui n’as pas peur de dire ce qu’il pense etne veut pas tromper son peuple avec de fausses promesses et un discours populiste qu'on a l'habitude d'avoir.
                Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                • #9
                  Ali Guediri doit soigner un peu sa communication mais c’est un bon candidat. Il donne de l’espoir après tant d’années de Bouteflikisme. C’est un Monsieur instruit (Docteur en Sciences politiques) et un patriote qui aime son pays. Son référentiel est la révolution du 1er Novembre. Les pseudos patriotes et chayatines du pouvoir ne pourront rien lui apprendre dans ce domaine.

                  C’est un rassembleur. Il est pour la rupture d’un système sans pour autant chercher á régler des comptes avec des personnes. Il a compris que tous les problèmes de l’Algérie sont avant tout politiques. Le problème du pays n’est pas économique mais politique. Comme il a dit sur Radio M, on ne peut pas régler des problèmes structurels avec des mesures conjoncturelles. Il veut bâtir une nouvelle république moderne, une Algérie 2.0.

                  Ali Guediri a une bonne compréhension des questions économiques. Il veut bâtir une économie moderne basée sur les connaissances et les NTIC. Il a donné l’exemple d’une application informatique qui peut rapporter aujourd'hui plus que les trains qui transportaient le minerai de fer d’El Ouenza, sa ville natale. Il veut aussi s’appuyer sur les compétences de notre diaspora á l’étranger. L’enseignement et l’université ont une place importante pour lui.

                  Je lui souhaite bon vent !
                  Dernière modification par shadok, 27 janvier 2019, 23h06.
                  Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                  Commentaire


                  • #10
                    Ali Guediri doit soigner un peu sa communication mais c’est un bon candidat. Il donne de l’espoir après tant d’années de Bouteflikisme. C’est un Monsieur instruit (Docteur en Sciences politiques) et un patriote qui aime son pays. Les Chiyatines et pseudos patriotes du pouvoir ne pourront rien lui apprendre dans ce domaine.

                    guellek wahed était connu pour sa probité et sa sincérité ...des personnes malveillantes ont décidé de lui tendre un piège pour le faire passer pour un menteur ...Ils ont fait passer une caravane en face de l'endroit où il était assis ..face à lui de couleur rouge et derrière de couleur noir ...Quelques heures après, ils sont revenus le voir et lui ont posé cette question : as-tu vu passer une caravane ...Il dit oui
                    De quelle couleur était-elle ?
                    Il dit : face à moi, elle était rouge ..de l'autre côté Allahou a3lem ...


                    je sais que tu es sincère ...!

                    Commentaire


                    • #11
                      @etudiant

                      guellek wahed était connu pour sa probité et sa sincérité ...des personnes malveillantes ont décidé de lui tendre un piège pour le faire passer pour un menteur ...Ils ont fait passer une caravane en face de l'endroit où il était assis ..face à lui de couleur rouge et derrière de couleur noir ...Quelques heures après, ils sont revenus le voir et lui ont posé cette question : as-tu vu passer une caravane ...Il dit oui
                      De quelle couleur était-elle ?
                      Il dit : face à moi, elle était rouge ..de l'autre côté Allahou a3lem ...


                      je sais que tu es sincère ...!
                      Je ne sais pas oú tu veux en venir ? Je ne suis pas lá pour te convaincre mes opinions politiques n'engagent que moi.
                      Dernière modification par shadok, 27 janvier 2019, 23h11.
                      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                      • #12
                        Je ne sais pas oú tu veux en venir ? Je ne suis pas lá pour te convaincre mes opinions politiques n'engagent que moi.

                        personne ne conteste tes opinions ....s'agit d'être prudent en donnant quitus en cette période trouble ...


                        si t'as pas compris mon propos, bah tant pis

                        Commentaire


                        • #13
                          personne ne conteste tes opinions ....s'agit d'être prudent en donnant quitus en cette période trouble ...
                          Ce n’est pas hier que j’ai commencé á suivre l’actualité politique de l’Algérie. Je sais reconnaitre les vrais des faux opposants.

                          Salam !
                          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                          • #14
                            Ce n’est pas hier que j’ai commencé á suivre l’actualité politique de l’Algérie. Je sais reconnaitre les vrais des faux opposants.
                            oui ...mais le régime est plus vieux que toi ....

                            wa 3aleykoum esselem

                            Commentaire


                            • #15
                              alors Ali guediri que personne ne connaissait il Ya a peine 1 mois ou moins comme moi d'ailleurs ai devenu une véritable icone , personne sait rien de lui qu'il ai a la retraite depuis 2015 .........

                              moi je veut ni de militaires ni de généraux a la retraite ni FLN

                              je veut du sang neuf , homme bardé de diplôme de bagages de nouvelles générations instruit , et qui na rien a voir avec tous ses mammouths de l'après guerre

                              militaire le militaire !!!

                              a mon avis guediri retireras sa candidature le moment voulu et lui feront clairement comprendre

                              le défunt Boudiaf comme exemple halla yalarmou

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