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Présidentielle : que se passe-t-il dans la tête du pouvoir ?

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  • #16
    c un vrai candidat. Compétent, moderne, intègre.
    Qu'il présente son projet au peuple...à se demander s il a vraiment envie d etre président...

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    • #17
      Pour aller chercher l'adhésion du peuple, il faut d'abord s'assurer de soutiens politiques importants. Il faut une base logistique, de l'argent pour la bonne cause etc. Lorsque c conditions sont réunies, il faut bâtir un programme et le distribuer, faire sa promotion et le défendre avec le langage du peuple. C cela la politique.

      Lol, pour une fois qu'un major de promotion nous est proposé. Cela ne peut qu'enrichir le débat..

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      • #18
        Qu'il présente son projet au peuple...à se demander s il a vraiment envie d etre président.
        on sera fixé d'ici fin février.

        Aucune candid n'est ficelée. Les signatures sont une barrière préliminaire. Ce sont les soutiens politiques de poids qui vont les garantir

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        • #19
          L'Algérie est dans une situation extrêmement dangereuse. En ce moment même l'Algérie traverse de très violentes turbulences.

          Les élections présidentielles de 2019 ne détermineront en rien le sort de l'Algérie, ça sera l'après 2019 qui le déterminera.

          Les années 2020-2025 seront très trouble. Si le pouvoir gère mal la transition entre Bouteflika et son successeur, le pays courra à la catastrophe.

          Et mon petit doigt me dit que ça sera le cas, car visiblement les élites algériennes donnent toujours l'impression d'être nihiliste, elles s'en moquent complètement de la situation pourvu qu'ils puissent encore se gaver.

          Le pouvoir a verrouillé l'armée, beaucoup disent que c'est l'armée qui décide en Algerie, c'est tout le contraire, le pouvoir a muselé l'armée, Gaïd Salah est un pion du Clan Bouteflika, et maintenant que son gros popotin est assis sur le siège du ministère de la Défense, l'ANP servira le pouvoir et non l'inverse.

          L'ANP avait du pouvoir sous Boumédiene et Chadli, eux même d'anciens chefs militaires, mais depuis l'investiture de Boutetlika les rapports de force ont changé. La plupart des DAF sont morts ou sénile. Et la nouvelle génération de généraux menée par Gaïd Salah, est fidèle au clan Bouteflika.

          Quant au DRS, il joue encore ses pions dans l'échiquier politique même si sa puissance a grandement diminué, le général Toufik semble toujours avoir une influence dans le jeu politique via son réseau. On peut citer les Ouyahia, Ghediri, Rebrab ect... Qui semblent être inféodé à Toufik. Tartag le chef du DRS semble plutôt pencher pour Bouteflika, il était l'ancien conseiller à la présidence sur les questions de sécurité. Mais il ne joue pas totalement pour Bouteflika, il joue aussi un jeu personnel.

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          • #20
            Qu'il présente son projet au peuple...à se demander s il a vraiment envie d etre président...
            il parait qu'il est équipé ...3andou edwassa ...ou eldossiett :
            Ghédiri était le négociateur de l'ANP donc du DRS. Il est un homme de dossiers

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            • #21
              , pour une fois qu'un major de promotion nous est proposé. Cela ne peut qu'enrichir le débat..
              Major de promo dans son domaine certes...ca nous change un peu des khorotos en place...mais là il ne se détache pas du panier à crabes du système !

              Aucune déclaration aux médias...aucune originalité...

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              • #22
                Envoyé par sako
                Aucune déclaration aux médias...aucune originalité...
                Tant-que le candidat du système ne sera pas connu, personne ne va déclarer sa stratégie. Ce statuquo ne va pas durer longtemps, la date limite de dépôt des dossiers de candidature est fixé au 3 mars 2019.
                Dernière modification par shadok, 26 janvier 2019, 13h35.
                Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                • #23
                  Le retard dans la déclaration de la candidature (ou pas) du président actuel sert justement à plomber les poids lourds des prochaines élections. Ils sont maintenus dans le flou total afin de les contraindre à l'inertie.
                  ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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                  • #24
                    Je pense que le clan de Bouteflika attend le résultat du check-up de Bouteflika en France. S’il a les capacités de tenir au moins au 18 avril, il sera reconduit pour un 5eme mandat. Après, Bouteflika pourra disparaitre des écrans, les algériens sont habitués á ce scenario. Sinon, ils exécuteront le plan de remaniement gouvernemental pour proposer Ouyahia comme successeur.

                    Très probablement, l’élection de 2019 sera un remake de 2014. Bouteflika va déposer sa candidature en dernière minute comme en 2014, le 03 mars. Les candidats de l’opposition vont crier au scandale, la meute de Chiyata qui attend au starting-block sera lancée et Bouteflika sera reconduit pour un 5eme mandat. Ça sera une simple reconduction de Bouteflika.
                    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                    • #25
                      Il n'y aura pas de cinquième mandat, Bouteflika ne tiendra pas.

                      La situation politique actuelle de l'Algérie est intenable, ça embarrasse beaucoup les chancelleries occidentales, russes et chinoise qui ne peuvent même pas traiter avec le président algérien mais uniquement avec des intermédiaires. Vous allez me dire que tout le monde s'en fou de l'Algérie, mais la réalité est que la France a son mot dans la politique algérienne, et je pense qu'elle en a marre que son protectorat soit dirigé par un légume. De même que les Russes et Chinois, dans le cadre de leur sphère d'influence dans le monde, ont besoin de s'ingérer aussi dans les affaires algériennes et eux aussi en ont sans doute marre de voir Ouyahia ou Messahel au lieu de voir le Président de la République.

                      Le 4e mandat est un mandat d'urgence, je le répéterais mainte fois, mais l'AVC de Bouteflika a pris de cour l'oligarchie algérienne. Sans son AVC, Bouteflika aurait pu avoir une carrière à la Mugabe. Un viellard au pouvoir mais qui peut toujours parler et bouger un minimum.

                      Mais les faits sont là, et Bouteflika ne peut plus prétendre à un tel avenir. Le 18 Avril sera la fin du Bouteflikisme. Rien ne changera pour le peuple algérien, mais le paysage politique changera un peu sur le plan formel.

                      L'ENTV de 2014 à maintenant a bricolé une propagande honteuse et grotesque pour faire croire que tout va bien avec Bouteflika, mais ça ne durera pas. Ça peut marcher pour le 4e mandat, mais pas pour le 5ème dans lequel l'Algérie serait définitivement la risée du monde car l'état de santé de Bouteflika va se dégrader au point qu'il soit totalement amorphe et cloué au lit.

                      Le peuple algérien a accepté le 4e mandat mais n'acceptera pas le 5ème. Les 2000 ont déjà 19 ans, et les 1995 qui ont déjà 24 ans ont à peine connu la guerre civile. C'est fini l'argument du traumatisme de la décennie noire, il n'y a que les trentenaires et plus qui l'ont. Or une révolution ça se fait avec des jeunes, pas des vieux. Les jeunes algeriens ont beaucoup plus soif de liberté que les vieux qui prenaient leur mal en patience. Il n'y aura pas de cinquième mandat à cause de ce risque. Surtout sue les jeunes sont plus sujet à la culture extérieure, grâce à Internet ils savent comment ça se passe ailleurs. Et ils peuvent tous avoir accès à des chaînes de télévision comme Al Magharibia qui fait de la propagande anti régime algérien à longueur de journée.
                      Dernière modification par Gengis Khan, 26 janvier 2019, 14h24.

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                      • #26
                        il se passe que chaque candidat aux elections dit je passe

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                        • #27
                          Ces jours-ci, on parle d'un éminent remaniement ministériel avec le départ d'Ouyahia. Si ça confirme, le pouvoir préparerait la candidature d'Ouyahia pour remplacer Boutef.
                          L'indice donc sera ce remaniement ministériel.
                          La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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