Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Présidentielle : que se passe-t-il dans la tête du pouvoir ?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Présidentielle : que se passe-t-il dans la tête du pouvoir ?

    Le corps électoral est convoqué maintenant depuis une semaine, mais on n’assiste toujours pas à l’emballement attendu de la précampagne.

    Le seul engouement qu’on observe à moins de trois mois de l’élection présidentielle d’avril c’est celui des candidats excentriques qui ne font que discréditer davantage le scrutin.

    Même Ali Ghediri tarde à se montrer à la hauteur du sérieux dont les observateurs ont peut-être trop vite affublé sa candidature. Une déclaration écrite envoyée aux médias, puis plus rien. Les Algériens n’ont pas encore entendu sa voix et sa communication est gérée jusque-là par la rumeur qui n’épargne aucun aspect de sa candidature : ses prétendus soutiens, son programme, son staff… Pour un nouveau venu sur la scène politique, ce n’est pas la meilleure façon de refaire son déficit d’audience et de notoriété.

    Ali Benflis, qu’on présente aussi comme un poids lourd, a adopté la même posture en replongeant dans le mutisme aussitôt après avoir annoncé son intention d’entrer en course.

    Les autres partis de l’opposition donnent l’impression de ne plus savoir quoi faire. Dans une forme de résignation qui n’appelle rien de bon, tout le monde attend ce que décidera le pouvoir qui, lui non plus ne donne pas l’impression de se diriger d’un pas ferme vers un objectif clair et consensuel. Depuis la fameuse réunion de Zeralda qui devait déboucher sur une décision concernant la présidentielle, tout semble figé.

    Cet attentisme généralisé de la classe politique appelle bien des questions, d’autant plus qu’il n’épargne pas les partis de la majorité qui, à pareille période en 2014, avaient déjà chauffé les tambours de la campagne pour le quatrième mandat. Trois d’entre eux, le FLN, le RND et TAJ, ont certes appelé le président Bouteflika à se représenter, mais ils l’ont fait du bout des lèvres et après de longues semaines de mutisme.

    Le MPA refuse même de joindre sa voix à celles qui plaident la continuité, mettant en avant une énigmatique « position de principe ». Le parti de Amara Benyounès avait-il besoin de rappeler dans pareille conjoncture ce qu’il disait depuis l’été dernier, à savoir que « personne ne peut empêcher un candidat de se présenter, en dehors du conseil constitutionnel, seul habilité à se prononcer sur la validité des candidatures, de même que personne ne doit également obliger un citoyen à se porter candidat » ?

    M. Benyounès ne s’en est jamais caché, ses insinuations portent sur la candidature du président Bouteflika. Si on peut légitimement penser que ceux qui veulent l’empêcher se trouvent parmi l’opposition qui met en avant l’incompatibilité de son état de santé avec les fonctions présidentielles, on ne sait rien de ces parties qui chercheraient à lui forcer la main. Si le chef du MPA en parle avec une telle insistance, c’est qu’il a des raisons de croire qu’elles existent.

    Quoi qu’il en soit, l’illisibilité demeure totale concernant les intentions du chef de l’État et plus globalement du pouvoir. Un renoncement du président Bouteflika, suivi d’un parrainage d’une autre candidature par le système, est-il encore du domaine du possible ? Ce serait aller vite en besogne de l’exclure totalement au vu de la prudence, l’attentisme et les incohérences qui marquent la scène politique à un peu plus de dix semaines du scrutin.

    Et comme pour ne rien arranger, le silence des médias lourds publics, jusque-là baromètre infaillible des orientations du pouvoir, n’aide pas à voir plus clair, sinon à relancer les supputations. Le 20 Heures de l’ENTV et El Moudjahid reprennent certes en bonne place les appels au cinquième mandat, mais sans plus. Les grands reportages sur les réalisations de Bouteflika comme on en a vu des dizaines en 2014 tardent encore à être diffusés.

    Autre indice qui trahit l’irrésolution au sommet de l’État, le blocage qui frappe le Sénat depuis le renouvellement partiel de sa composante élue, le 29 décembre dernier. La chambre est sans président légal depuis l’expiration du mandat de Abdelkader Bensalah le 11 janvier et le chef de l’État n’a pas encore désigné la moitié des membres du tiers présidentiel conformément à la Constitution.

    Décidément, quelque chose ne tourne pas rond dans la maison du pouvoir.

    TSA
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    Je te tiens, tu me tiens par la barbichette, le premier qui rira aura une tapette.

    Commentaire


    • #3
      Cet attentisme généralisé de la classe politique appelle bien des questions
      Ca n'appelle aucune question. Tout le monde attend la candidature ou pas de Boutef. Si Boutef se lance, ça ne sert à rien à se présenter dans une élection perdue d'avance. Dans ce cas, sauf un coup d'état militaire ou une insurrection populaire pourrait changer la donne.
      La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

      Commentaire


      • #4
        Si Bouteflika ne se présente pas, est-ce qu'ils auront le temps de présenter un autre candidat ? Il reste 2 mois des présidentielles. Quelle est la date limite pour le retrait des formulaires ?
        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

        Commentaire


        • #5
          très très riche compagne électorale en définitive !

          avec tous les programmes et les idées présentées par les candidats, les algériens sont maintenant "comblés" ... ................:22:
          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

          Commentaire


          • #6
            une occupation !!

            les cartes sont brouillées ...
            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

            Commentaire


            • #7
              très très riche compagne électorale en définitive !
              Comme a dit un journaliste dans l'émission Radio M, ce n'est pas une élection mais une nomination.
              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

              Commentaire


              • #8
                Voila ce qui se trame dans les coulisses ...

                Confidentiel. Un remaniement ministériel prévu ce jeudi annulé à la dernière minute

                Le flou continue de régner au sommet de l’Etat en Algérie. En dépit du lancement officiel de la campagne électorale pour les élections présidentielles, prévues le 18 avril prochain, certains « grands chantiers » sont toujours bloqués au niveau de la Présidence de la République. Preuve en est, ce jeudi 24 janvier, un remaniement gouvernemental était prévu, mais il a été annulé à la dernière minute au grand dam des « partisans du changement » qui veulent insuffler une nouvelle dynamique a sein du gouvernement.

                Le changement gouvernemental qui devait être annoncé aujourd’hui jeudi a été donc encore une fois reporté pour des sombres considérations politiques liées à une absence manifeste de consensus au sommet du pouvoir algérien. Des sources bien informées ont révélé à Algérie Part que ce remaniement gouvernemental devait apporter des changements à l’équipe actuelle aux commandes. Le Premier-Ministre, Ahmed Ouyahia, devait quitter ses fonctions et son remplaçant désigné devait être Nourredine Bedoui.

                Abdelkader Benmessaoud, l’actuel ministre du Tourisme et de l’Artisanat, était pressenti pour le remplacer au ministère de l’Intérieur. Mustapha Guitouni, le ministre de l’Energie, figure sur la liste des partants du gouvernement, certifient nos sources. Tayeb Louh, le ministre de la Justice, était également dans le viseur et devait quitter son poste après avoir suscité une vague d’indignation en raison de l’instrumentalisation excessive de la justice au service des intérêts politiques de certains clans au pouvoir.

                Ces changements n’auront finalement pas lieu et le gouvernement actuel reste au pouvoir. La paralysie est toujours de mise…

                Algeriepart
                Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                Commentaire


                • #9
                  Même Ali Ghediri tarde à se montrer à la hauteur du sérieux dont les observateurs ont peut-être trop vite affublé sa candidature. Une déclaration écrite envoyée aux médias, puis plus rien.
                  On ne sait toujours pas à quoi joue ce Ghediri ...












                  .
                  Dernière modification par sako, 26 janvier 2019, 09h40.

                  Commentaire


                  • #10
                    Ghédiri était le négociateur de l'ANP donc du DRS. Il est un homme de dossiers, compétent et intègre qui a demandé sa retraite et parti au même temps que son chef. Il est une pièce importante pour contrer une candidature éventuelle du clan Bouteklikha comme chakib Khelil par exp. D'ailleurs ce dernier n'a pas tardé à démentir la rumeur de sa propre candide..
                    C un coup du berger aux échecs..

                    Commentaire


                    • #11
                      @Tawenza azul
                      C un coup du berger aux échecs
                      pour une fois je comprend un peu en politique algérienne ,
                      donc, la Reine (ghediri) qui fait echec et mat au Roi (Boutef) en éliminant le Pion proche du roi (chekib khelil ou autres) ... avec le fou (Toufik) comme couverture...

                      Commentaire


                      • #12
                        Il est une pièce importante pour contrer une candidature éventuelle du clan Bouteklikha comme chakib Khelil par exp.
                        ..comprendre donc que son seul "projet politique " pour l 'Algérie est de contrer un autre candidat proche de Boutef....pour au final se retrouver lui et son adversaire sur une voie de garage...et ouvrir encore une fois la voie royale à FAKHAMATOUHOU..
                        Je dormirai moins bête ce soir.

                        .
                        Dernière modification par sako, 26 janvier 2019, 12h50.

                        Commentaire


                        • #13
                          comprendre donc que son seul "projet politique " pour l 'Algérie est de contrer un autre candidat
                          c un vrai candidat. Compétent, moderne, intègre.
                          Mais chaque vrai candidat a ses raisons que la politique ne connaît pas.

                          Azul philéas, ghebti 3lina, koul ghiba fiha khir :=)

                          Commentaire


                          • #14
                            Au fait, on est en présence de deux grosses écuries :
                            - celle de boutekliha qui a tenté teboune, khelil, sellal, louh..
                            - celle dormante de mediene qui sort un bon candidat

                            Les deux écuries peuvent se mettre d'accord sur un candide de consensus mais ouyahia ne veut pas servir uniquement de faire valoir.

                            Pour le reste, l'intox du cinquième mandat sert les forumistes marocains déguisés en algériens sur ce forum.

                            Commentaire


                            • #15
                              Un candidat crédible et qui espère une rupture définitive avec le système doit avant tout aller chercher le soutien du peuple....sillonner le pays, convaincre du bien fondé de son projet...toute cette
                              Cuisine interne est une énième mascarade.!

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X