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Chakib Khelil lâche une bombe…La règle 51/49 violée en faveur d’un géant américain
Alg24 - 09/12/2018
Algérie – La règle 51/49 régissant l’investissement étranger en Algérie a été violée en faveur d’un géant de l’énergie électrique américain. C’est la bombe qu’a lâchée ce dimanche l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, lors d’une interview accordée à Ennahar TV (diffusion à 22h00).
Selon Chakib Khelil, la règle 51/49 n’est pas appliquée de manière équitable pour l’ensemble des investisseurs étrangers en Algérie, puisque certains auraient, selon lui, « bénéficié d’exceptions », à l’image de l’Américain General Electric, pour son projet de turbines à Batna (GE Algeria Turbine).
« General Electric a obtenu 51% dans le projet de Batna (signé en 2014). Il n’a pas accepté que son investissement soit dirigé par un partenaire qui n’a pas assez d’expérience et de maîtrise des marchés », a-t-il lâché.
Une nouvelle règle sur l’investissement proposée
L’ancien ministre de l’Energie critique une nouvelle fois cette règle sur l’investissement étranger qu’il juge « établie sur une base inconnue ». Pour lui, « on sait combien d’investisseurs sont venus, mais on ne peut pas savoir combien ne sont pas venus à cause de cette règle ».
A cet effet, il propose d’introduire pour les investissements étrangers en Algérie une banque, en sus du partenaire local. Ainsi, l’investisseur étranger, le partenaire local et la banque « décideront eux-même de la règle à appliquer pour que le projet soit réussi », estime-t-il.
« Ce qui intéresse l’Etat dans un investissement, ce sont les impôts et taxes qu’il récolte […]. Si des projets ne sont pas réalisés parce qu’il y a trop de problèmes, ces revenus (fiscaux) seront perdus », argue-t-il.
Il plaide le déblocage
Par ailleurs, Chakib Khelil a mis en exergue l’impérative qu’un « climat d’investissement » équitable doit préexister pour donner un nouvel élan à l’économie nationale. Comprendre : l’ancien ministre de l’Energie plaide pour une levée des blocages que subit le groupe Cevital.
« Je ne connais pas personnellement les détails de ses problèmes (ceux d’Issad Rebrab), mais j’ai répondu à cette question », a-t-il fait remarquer. Et d’affirmer, « il faut qu’il y ait ce climat d’investissement qui soit appliqué sur tous les investisseurs. Autrement dit : transparence et égalité ».
Adherbal avec Ishak C
Alg24 - 09/12/2018
Algérie – La règle 51/49 régissant l’investissement étranger en Algérie a été violée en faveur d’un géant de l’énergie électrique américain. C’est la bombe qu’a lâchée ce dimanche l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, lors d’une interview accordée à Ennahar TV (diffusion à 22h00).
Selon Chakib Khelil, la règle 51/49 n’est pas appliquée de manière équitable pour l’ensemble des investisseurs étrangers en Algérie, puisque certains auraient, selon lui, « bénéficié d’exceptions », à l’image de l’Américain General Electric, pour son projet de turbines à Batna (GE Algeria Turbine).
« General Electric a obtenu 51% dans le projet de Batna (signé en 2014). Il n’a pas accepté que son investissement soit dirigé par un partenaire qui n’a pas assez d’expérience et de maîtrise des marchés », a-t-il lâché.
Une nouvelle règle sur l’investissement proposée
L’ancien ministre de l’Energie critique une nouvelle fois cette règle sur l’investissement étranger qu’il juge « établie sur une base inconnue ». Pour lui, « on sait combien d’investisseurs sont venus, mais on ne peut pas savoir combien ne sont pas venus à cause de cette règle ».
A cet effet, il propose d’introduire pour les investissements étrangers en Algérie une banque, en sus du partenaire local. Ainsi, l’investisseur étranger, le partenaire local et la banque « décideront eux-même de la règle à appliquer pour que le projet soit réussi », estime-t-il.
« Ce qui intéresse l’Etat dans un investissement, ce sont les impôts et taxes qu’il récolte […]. Si des projets ne sont pas réalisés parce qu’il y a trop de problèmes, ces revenus (fiscaux) seront perdus », argue-t-il.
Il plaide le déblocage
Par ailleurs, Chakib Khelil a mis en exergue l’impérative qu’un « climat d’investissement » équitable doit préexister pour donner un nouvel élan à l’économie nationale. Comprendre : l’ancien ministre de l’Energie plaide pour une levée des blocages que subit le groupe Cevital.
« Je ne connais pas personnellement les détails de ses problèmes (ceux d’Issad Rebrab), mais j’ai répondu à cette question », a-t-il fait remarquer. Et d’affirmer, « il faut qu’il y ait ce climat d’investissement qui soit appliqué sur tous les investisseurs. Autrement dit : transparence et égalité ».
Adherbal avec Ishak C
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