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La crise touche differents partis à l'approche de la presidentielle

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  • La crise touche differents partis à l'approche de la presidentielle

    L'échéance électorale prochaine, est à l'origine des crises minant différentes formations politiques.

    A l'approche de la présidentielle de 2019, il apparaît que toute cohabitation au sein des partis politiques, parmi les plus ancrés et visibles sur la scène politique, devient de plus en plus irréalisable, voire impossible. Dès lors, il n'est pas exagéré de dire que toute tentative ou initiative de sortie de crise consensuelle ou de type frontiste sera pratiquement impossible.

    Ceci dit, la situation actuelle, qui n'a pas besoin d'une domination d'un parti ou d'un courant exige en revanche un consensus national politique, économique et social. Ce genre de discorde interne est plus perceptible actuellement au FFS et au MSP qu'au niveau d'autres formations politiques.

    Ces deux partis ont un dénominateur commun: l'essentiel des querelles au sein des deux partis tourne autour de l'héritage de leur fondateur historique et charismatique, à savoir le président éternel du FFS, Hocine Ait Ahmed et cheikh Mahfoudh Nahnah. Au MSP, la guerre de tranchées que se livrent les trois courants qui composent le parti, s'exacerbe au fur et à mesure que le 7e congrès du parti approche.

    Le vrai enjeu entourant ce rendez-vous organique prévu les 10, 11 et 12 mai prochain, pour, entre autres, élire le nouveau président du mouvement, est directement lié au contrôle du parti pour les cinq ans à venir. L'actuel président de l'ex-HMS du défunt Nahnah, Abderezzak Makri, semble avoir une longueur d'avance sur ses adversaires, en l'occurrence les partisans de son prédécesseur, Bouguerra Soltani et l'ex-président du madjlis echoura, M Saïdi ainsi que le groupe de l'ex-ministre de l'Industrie, Abdelmadjid Menasra.

    Le représentant de l'aile entriste ou participationniste, Bouguerra Soltani, travaille à remettre coûte que coûte le MSP sur orbite du pouvoir tandis que Makri, qui s'apprête à concocter un congrès extraordinaire sur- mesure au détriment de ses adversaires et les membres du conseil consultatif, instance suprême entre deux congrès, veut maintenir sa formation dans l'opposition.

    Plus stratège que ses concurrents, il serait sur le point de neutraliser son principal rival, Bouguerra Soltani. Il continue à plaider pour un consensus entre le pouvoir et l'opposition. Loin de constituer une initiative fiable, en cette période préélectorale, Makri sillonne le territoire national pour vendre un consensus entre l'opposition et le pouvoir. Une véritable manigance pour tirer le tapis sous les pieds de ses adversaires.

    La manoeuvre est destinée à calmer les prétentions rivales des partisans du retour du parti du défunt Mahfoudh Nahnah sous le giron du pouvoir et à rassurer le groupe de Menasra, partisans de la troisième voie.

    Par ailleurs, le MSP prendra part à la présidentielle prochaine quel que soit le scénario qui sera adopté pour la succession au palais d'El Mouradia. En tout état de cause, l'incertitude entourant la présidentielle prochaine, est à l'origine des dissensions au MSP comme au FFS. Une sorte de guerre de positionnement en prévision de cette échéance mine les deux partis.

    A l'approche de la présidentielle, le maintien du présidium, réduisant le FFS au silence et à un parti sans ambition ou sa remise sur les rails pour qu'il retrouve son rôle d'antan sont des facteurs qui ont créé des frictions et mis le feu aux poudres au sein du parti du défunt Hocine Ait Ahmed.

    D'autre part, même s'ils sont incontestés et incontestables au sein de leurs formations respectives, les leaders des partis, comme celui de Talaie El Houriyet, l'ex-chef du gouvernement, Ali Benflis, restent dans l'expectative. Celui qui a pris part à l'élection présidentielle de 2014, sans conditions, déclare que l' échéance prochaine n'est pas une priorité pour sa formation politique et qu'il est très tôt de se prononcer sur cette question qui relève désormais des instances du parti. Le secrétaire général du RND, deuxième pilier du pouvoir en place, est sur la même longueur d'onde que Benflis.


    L'Expression
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