Ankara plaide pour la suppression pure et simple du dispositif des quotas et des licences d’importation adopté par notre pays, du fait qu'il «influe négativement sur les relations commerciales entre les deux pays».
M. Kebci - Alger (Le Soir) - C’est le Président turc qui l’a clairement signifié le jour de son arrivée à Alger, hier, pour une visite de deux jours dans notre pays. Dans un entretien accordé au journal arabophone Echourouk, Recep Tayyip Erdogan explique le plaidoyer de son pays par le fait que «ces mesures font que les produits que l’Algérie achète auprès de l’Union européenne lui reviennent «plus chers que si elle les acquérait auprès de la Turquie». «Le dispositif des quotas et des licences d’importation en Algérie influe négativement sur nos relations commerciales. Ces mesures font que l’Algérie importe plus chers les produits dont elle a besoin de l’Union européenne au lieu de la Turquie (…) Nous sommes prêts à fournir ces marchandises en meilleure qualité, avec des prix plus bas.» Pour lui, «il est recommandé d’éviter les pas qui pourraient entraver le développement entre nos deux pays», exprimant la «disponibilité» de son pays à «soutenir l’Algérie à dépasser la crise née de l’effondrement des cours pétroliers. «Nous sommes conscients de tous les défis économiques qu’affronte l’Algérie en raison de la chute des prix de l’énergie. Nous sommes prêts à accorder tout le soutien qu’il faut pour dépasser ce problème», ajoutera Erdogan pour qui la suppression de ces deux dispositifs contribuera grandement à «augmenter le volume des échanges commerciaux» entre les deux pays. Des échanges à hauteur actuellement de 3,5 milliards de dollars avec la présence en Algérie de près de «1 000 sociétés turques, parmi les plus grands investisseurs étrangers en Afrique», qui offrent, de l’aveu même des autorités algériennes, de «meilleures offres d’emploi». Erdogan dira, en outre, «croire en l’économie de l’Algérie, un pays prometteur qui constitue un exemple de stabilité dans une région qui connaît des perturbations permanentes, ceci en sus du fait qu’elle joue un rôle essentiel dans la consécration de la sécurité et de la stabilité». Et au Président turc de rappeler sa vieille doléance, celle de la signature d’un accord de libre-échange avec l’Algérie. «Je pense que nos relations économiques, qui s’expriment déjà dans les secteurs du commerce, de l’investissement, de l’entrepreneuriat, du tourisme et du tourisme sanitaire, vont se développer davantage. En ce sens, nous devons préparer tous les accords qu’il faut», annoncera-t-il, évoquant la nécessité de «signer l’accord sur la protection des investissements resté en négociation depuis longtemps».
Plaidoyer pour la souplesse dans l’octroi des visas
Autre doléance d’Ankara, la réciprocité en matière de «souplesse» dans la délivrance des visas. «Notre système de visa est souple. Les Algériens peuvent avoir facilement le visa en un temps court en contactant les centres primaires. Mis à part une catégorie d’âge particulière, il est possible d’avoir un visa électronique, un visa touristique et un visa sanitaire en prenant attache avec les agences concernées. D’autre part, les hommes d’affaires peuvent avoir les visas de longue durée sans avoir besoin de recevoir des invitations. Puisque le système de visa pour les Algériens est comme cela, nous souhaitons que les autorités algériennes adoptent un système de visa plus souple envers nos concitoyens avec, à leur tête, les hommes d’affaires.» Ce qui, expliquera-t-il, engendrera «des entrées plus grandes pour le tourisme algérien».
Le Président turc évoquera également ce que les deux pays ont en commun, l’histoire, des épopées, un patrimoine culturel commun avec l’Algérie. D’où, dira-t-il, «notre souhait que notre relation soit boostée lors de ma présente visite au cours de laquelle nous proposerons l’approfondissement de la coopération entre nos deux pays dans les domaines politique, économique, culturel et touristique en plus des secteurs de l’énergie et de la sécurité».
M. K.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - C’est le Président turc qui l’a clairement signifié le jour de son arrivée à Alger, hier, pour une visite de deux jours dans notre pays. Dans un entretien accordé au journal arabophone Echourouk, Recep Tayyip Erdogan explique le plaidoyer de son pays par le fait que «ces mesures font que les produits que l’Algérie achète auprès de l’Union européenne lui reviennent «plus chers que si elle les acquérait auprès de la Turquie». «Le dispositif des quotas et des licences d’importation en Algérie influe négativement sur nos relations commerciales. Ces mesures font que l’Algérie importe plus chers les produits dont elle a besoin de l’Union européenne au lieu de la Turquie (…) Nous sommes prêts à fournir ces marchandises en meilleure qualité, avec des prix plus bas.» Pour lui, «il est recommandé d’éviter les pas qui pourraient entraver le développement entre nos deux pays», exprimant la «disponibilité» de son pays à «soutenir l’Algérie à dépasser la crise née de l’effondrement des cours pétroliers. «Nous sommes conscients de tous les défis économiques qu’affronte l’Algérie en raison de la chute des prix de l’énergie. Nous sommes prêts à accorder tout le soutien qu’il faut pour dépasser ce problème», ajoutera Erdogan pour qui la suppression de ces deux dispositifs contribuera grandement à «augmenter le volume des échanges commerciaux» entre les deux pays. Des échanges à hauteur actuellement de 3,5 milliards de dollars avec la présence en Algérie de près de «1 000 sociétés turques, parmi les plus grands investisseurs étrangers en Afrique», qui offrent, de l’aveu même des autorités algériennes, de «meilleures offres d’emploi». Erdogan dira, en outre, «croire en l’économie de l’Algérie, un pays prometteur qui constitue un exemple de stabilité dans une région qui connaît des perturbations permanentes, ceci en sus du fait qu’elle joue un rôle essentiel dans la consécration de la sécurité et de la stabilité». Et au Président turc de rappeler sa vieille doléance, celle de la signature d’un accord de libre-échange avec l’Algérie. «Je pense que nos relations économiques, qui s’expriment déjà dans les secteurs du commerce, de l’investissement, de l’entrepreneuriat, du tourisme et du tourisme sanitaire, vont se développer davantage. En ce sens, nous devons préparer tous les accords qu’il faut», annoncera-t-il, évoquant la nécessité de «signer l’accord sur la protection des investissements resté en négociation depuis longtemps».
Plaidoyer pour la souplesse dans l’octroi des visas
Autre doléance d’Ankara, la réciprocité en matière de «souplesse» dans la délivrance des visas. «Notre système de visa est souple. Les Algériens peuvent avoir facilement le visa en un temps court en contactant les centres primaires. Mis à part une catégorie d’âge particulière, il est possible d’avoir un visa électronique, un visa touristique et un visa sanitaire en prenant attache avec les agences concernées. D’autre part, les hommes d’affaires peuvent avoir les visas de longue durée sans avoir besoin de recevoir des invitations. Puisque le système de visa pour les Algériens est comme cela, nous souhaitons que les autorités algériennes adoptent un système de visa plus souple envers nos concitoyens avec, à leur tête, les hommes d’affaires.» Ce qui, expliquera-t-il, engendrera «des entrées plus grandes pour le tourisme algérien».
Le Président turc évoquera également ce que les deux pays ont en commun, l’histoire, des épopées, un patrimoine culturel commun avec l’Algérie. D’où, dira-t-il, «notre souhait que notre relation soit boostée lors de ma présente visite au cours de laquelle nous proposerons l’approfondissement de la coopération entre nos deux pays dans les domaines politique, économique, culturel et touristique en plus des secteurs de l’énergie et de la sécurité».
M. K.
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