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Meurtres d’Algériens : manifestation devant le consulat d’Algérie à Marseille

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  • #16
    Je pense que depuis 1973 il y a eu en France beaucoup plus de Français tués par des Algériens que l'inverse.
    Mais quand cela se produit c'est consiđéré comme un fait divers, pas comme une agression raciste.
    au n°16 de la rue Grande-Pohulanka, à Wilno, habitait M. Piekielny

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    • #17
      Je ne vois pas très bien en quoi le Consulat d’Algérie est-il comptable de ce qui se passe à Marseille ? On parle d’un règlement de compte entre bandes rivales pour le contrôle du marché des stupéfiants.
      Zwina, je ne dis pas que les crimes racistes n’existent pas et qu’ils ne sont pas maquillés mais là, rien que le fait, que les victimes appartiennent à deux familles issues de la même région tend à renforcer la thèse officielle : on du mal à imaginer une milice d’extrême-droite qui se spécialiserait dans l’assasinat exclusif de personnes originaires de Khenchela...

      Ps. Si une victime dispose de la nationalité française, l’Algérie ne peut rien faire dans le fond, si le crime a lieu en Europe. Les déclarations d’Erdogan et consorts sont faites pour des raisons de propagande interne car dans le fond et légalement ils savent qu’ils ne peuvent rien faire. Quand à Israël, le pays dispose de relais médiatiques et politiques dont aucun autre pays ne peut se prévaloir.

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      • #18
        Dandy

        Je ne vois pas très bien en quoi le Consulat d’Algérie est-il comptable de ce qui se passe à Marseille ? On parle d’un règlement de compte entre bandes rivales pour le contrôle du marché des stupéfiants.
        Zwina, je ne dis pas que les crimes racistes n’existent pas et qu’ils ne sont pas maquillés mais là, rien que le fait, que les victimes appartiennent à deux familles issues de la même région tend à renforcer la thèse officielle : on du mal à imaginer une milice d’extrême-droite qui se spécialiserait dans l’assasinat exclusif de personnes originaires de Khenchela.
        Il faudrait être vraiment naïf ou crédule pour croire que de prétendus racailles puissent contrôler le marché des stupéfiants en France. On peut parfaitement imaginer une milice d'extrême droite agissant de telle manière puisque de telles milices ont déjà existé et qu'elles avaient des cerveaux pervers à leurs têtes choisissant précisément leurs cibles pour laisser croire à des règlements de comptes. Cela fait un moment que des mères de Marseille alertent sur l'existence de ces milices. Et ce sont des associations d'aide aux réfugiés qui ont signalé la présence de ces milices à Calais et à la frontière italienne, ils font la chasse au migrants en toute impunité.
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #19
          Tu est bien certain de ne pas avoir fumé trop de produits illicites achetés à ces milices qui forcent les traficants arabes de banlieue à s'entretuer ?
          au n°16 de la rue Grande-Pohulanka, à Wilno, habitait M. Piekielny

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          • #20
            Le nom des deux familles est connu et il y a plainte contre une journaliste qui avait écrit un livre en inventant des propos qui n'existaient que dans son imagination. :

            C’est l’honneur d’une famille contre la vérité d’un livre. Ce lundi, en référé d’heure à heure, devant le tribunal de Paris, Ménya Arab-Tigrine plaidera l’atteinte à la vie privée pour obtenir la suppression de plusieurs passages de Marseille, le roman vrai, livre de la journaliste Marie-France Etchegoin paru en avril aux éditions Stock. L’avocate défend 17 membres de la famille Tir. Cette grande famille des quartiers Nord est présente partout dans le livre. Son histoire est un des fils rouges qui construisent « ce roman vrai ». Or, pour les plaignants, ce n’est pas la vérité mais un amalgame outrancier.

            Certes, la couleur du fil n’est pas que symbolique : la famille a payé un lourd tribut aux règlements de compte qui ensanglantent les quartiers Nord. Il y a d’abord eu le meurtre de Saïd Tir, tué au volant de sa voiture, chemin de la Madrague-Ville, en avril 2011. En juillet de la même année, c’est Akim Grabsi, son beau-frère qui est tué en plein jour, boulevard National (3e). En avril 2012, son neveu, Farid, est tué devant son domicile. En mars 2014, un autre neveu Hichem Tir échappe de peu à un règlement de compte. En juin 2014, c’est au tour de son frère, Karim dit Charly, le manager de Jul, qui est tué à Asnières où il s’était installé.

            LA FAMILLE OU LE CLAN
            Du patriarche à ses neveux en passant par son petit-fil Eddy, la presse a tôt fait de décrire un clan dont certains de ses membres tirent subsistance du banditisme et notamment du trafic de drogues. Or, tous – loin s’en faut – ne relèvent pas de cette réalité. C’est ce sur quoi Ménya Arab-Tigrine appuie sa procédure : « Les 17 membres de la famille Tir dont je défends les intérêts sont tous des gens insérés socialement, dont beaucoup travaillent dans le social. Ils n’en peuvent plus d’être sans cesse assimilés à un « clan » auquel l’on impute des faits d’une gravité sans nom tandis qu’aucun d’entre eux n’est mêlé aux procédures judiciaires ouvertes pour meurtre à Marseille ».

            Marie-France Etchegoin prend soin d’établir cette nuance cruciale. « Tous les Tir – et c’est ce qui rend cette famille encore plus remarquable – n’ont pas choisi la même filière, certains sont d’honnêtes et même de très honorables citoyens », écrit-elle. Pourtant ces derniers ont décidé d’attaquer devant les tribunaux, les publications qui feraient ainsi l’amalgame entre tous les Tir. Me Ménya Arab-Tigrine a demandé un droit de réponse au Parisien qui consacrait un récent dossier au narco-banditisme marseillais dans lequel la famille Tir était abondamment citée. « Le Parisien n’a pas publié ce droit de réponse, nous allons donc poursuivre notre action au fond aux fins d’obtenir judiciairement son insertion », précise l’avocate.

            « ELLE NE LUI A JAMAIS PARLÉ »
            Dans le cas du livre incriminé, l’avocate affirme que son auteur n’a échangé avec « aucun des membres de la famille Tir qu'[elle] défend sur les thèmes constitutifs de l’atteinte ». C’est notamment le cas de Rachida Tir, habitante de la Savine, figure militante des quartiers Nord. « Marie-France Etchegoin donne l’impression qu’elle a recueilli les propos qu’elle cite en usant de guillemets, ce n’est absolument pas le cas ».

            Dans un chapitre intitulé « les tantes qui souriaient bravement », Marie-France Etchegoin fait le portrait croisé de Rachida Tir « avare de mots » d’une part, et de l’adjointe au maire de Marseille Nora Preziosi-Remadnia « plus volubile » d’autre part. Depuis des mois, les faits-diversiers s’appuyant sur des sources judiciaires commentent une guerre fratricide entre les Tir-Berrebouh et les Remadnia pour le contrôle des points de vente de la cité Font-Vert (14e). Or le « neveu » de Rachida Tir est accusé d’avoir commandité le meurtre de celui de Nora Preziosi depuis la prison où il attend d’être jugé pour meurtre.

            « C’EST UNE TIR »
            À la page 309 et aux suivantes, Marie-France Etchegoin écrit à propos de Rachida Tir : « Elle, c’est une Tir. Suite à des mariages et des remariages qui ont rendu très compliqué l’arbre généalogique de la famille, Rachida est non seulement la tante d’Eddy, mais la soeur de Charlie, le producteur de rap et de Farid, le commerçant du Prado. En résumé Rachida a deux frères morts assassinés et un neveu en prison, accusé d’un double meurtre ». Elle précise ensuite qu’elle va « à sa rencontre » dans une fête de quartier. À aucun moment, elle ne met en scène un véritable entretien mais des citations lui sont attribuées.

            L’élue a nié à plusieurs reprises l’existence de cette guerre, notamment au moment où le procureur lui-même communiquait à propos de l’enquête sur l’assassinat de Zakary Remadnia. L’avocate des Tir abonde en ce sens.

            « UN GARÇON ADORABLE »
            Pourtant l’auteure cite ce commentaire sur le neveu Eddy attribué à Rachida : « un garçon adorable qui défendait tout le monde, avant de tomber dans l’engrenage parce qu’il n’a pas eu une vie facile ». Et l’auteur ajoute ensuite : « En revanche, pour Zakary, que le même Eddy est accusé d’avoir fait assassiner, elle ne gaspillera aucune salive ».

            Plus loin, à propos du cimetière villageois où les deux familles enterrent leurs morts elle prête encore ces propos à Rachida Tir, mis entre guillemets : « Quand on entre dans le cimetière, les tombes des Tir sont devant celles des Remadnia. Chaque fois qu’ils viennent, ils sont obligés de penser à ce qu’ils nous ont fait ».

            MARSEILLE, « UNE HISTOIRE SINGULIÈRE »
            Parmi les Tir, Marie-France Etchegoin suit particulièrement la trajectoire d’Eddy. Il fait partie des « personnages réels » sur lesquels elle construit ce « roman » journalistique. Son écriture se veut romanesque mais les péripéties censées donner à lire « l’histoire singulière » de la ville toute entière sont toutes basées sur des faits. Et les protagonistes sont donc tous de « chair et de sang » comme elle l’écrit à la quatrième de couverture.

            Chaque personnage de ce récit est réel. « Toute ressemblance avec des personnes existantes ne doit, contrairement à la convention d’usage », rien au hasard. Célèbres ou anonymes, ces héros sont bien de chair et de sang. Que le lecteur les ait aperçus en une des journaux, ou n’en ait jamais entendu parler, tous existent, même si leur histoire est à peine croyable.

            Car le caractère romanesque du livre de Marie-France Etchegoin ne tient pas seulement à sa plume. Il tient aussi aux sources qu’elle prend comme base des faits qu’elle décrit. Ils sont parfois décrits par la presse, recoupés auprès des protagonistes. Elle y a elle-même consacré des articles dans Le Nouvel Obs. Ils sont surtout issus directement des pièces de la procédure. Celles qui, d’ordinaire, restent enfermées dans les chemises cartonnés dans un coin du prétoire, lors des procès. Celles qui fuitent parfois jusqu’aux journalistes durant la phase d’instruction.

            DEUXIÈME ASSIGNATION
            La trajectoire d’Eddy est entièrement documentée à partir de ces pièces de procédure et notamment des transcriptions d’écoutes depuis sa cellule. Il s’y entretient avec un certain « Banane », décrit comme un proche et un homme de main. Le livre le décrit comme la cheville ouvrière d’Eddy dans l’assassinat de Zakary Remadnia, tout en soulignant que l’un comme l’autre sont présumés innocents.

            Cela vaut une autre assignation en référé heure par heure aux éditions Stock et à l’auteur. Elle émane de Me Stephen Chauvet qui défend l’homme connu sous cet alias. « j’assigne les éditions à la fois pour recel de violation du secret de l’instruction et atteinte à la présomption d’innocence. Mon client est effectivement mis en examen dans le cadre de l’information judiciaire ouverte pour l’assassinat de Zakary Remadnia mais il n’est pas encore jugé. Or, tout le monde le connaît sous ce surnom ».
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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