Annonce

Réduire
Aucune annonce.

4 février 2003: décès de Benyoucef Benkhedda

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • 4 février 2003: décès de Benyoucef Benkhedda

    Le cas du pharmacien Ben Khedda est très particulier. En effet, il est très vraisemblable qu'il ne fut qu'un larbin de Krim Belkacem ( le dépositaire de l'indépendance algérienne) dès lors qu'il fut choisi afin de remplacer- au pied levé- l'autre farfelu (pharmacien aussi) Ferhat Abbas ( limogé de la présidence du GPRA) de suite à sa fourberie de la "ratification" d'une Convention avec Hassan II (le 16 juillet 1961!) à l'instauration d'une Commission ad hoc afin de négocier le tracé des frontières entre les deux pays.

    Or, A Evian le 18 mars 1962- Krim Belkacem avait signé la reddition de l'occupation français au titre de Président du GPRA!

    - Il y a 13 ans (!), le 4 février 2003, Benyoucef Benkhedda s'en allait à l'âge de 83 ans. Militant du PPA/MTLD, ''centraliste'' à l'heure de la crise du parti en 1953-54, il restera au miroir de l'histoire de l'Algérie indépendante comme la première victime d'un coup d'état institutionnel.

    Deuxième président du GPRA (9 août 1961-3 juillet 1962), Benkhedda a vocation -l'indépendance proclamée -- à être le premier président de l'Algérie dans l'attente de l'élection de la Constituante et la mise en place démocratique des institutions du jeune Etat. Mais, passant par là, la crise de l'été 1962 fait son ''oeuvre'' !

    Président -jusqu'à nouvel ordre institutionnel -d'un ''gouvernement'' légitime, Benkhedda-- en compagnie de Krim Belkacem -arrive, le premier, à Alger et doit s'installer au Palais d'été. Mais l'état-major général et le BP de Tlemcen ne l'entendent pas de cette oreille.

    Face à l'avance irrésistible de l'armée des frontières à bord de blindés flambant neuf, face aux luttes fratricides qui menaçent d'installer l'Algérie dans la guerre civile sur fond de ''Sebaa Snine Barakat ! Sept ans, ça suffit'', Benkhedda et le GPRA se retirent. Depuis Tlemcen, Ben Bella - fort du soutien de son allié du moment, H. Boumedienne - remporte une manche décisive. En attendant d'hériter du pouvoir au moyen de la ''Constituante des armes''.

    La philosophie de la Soumam aura tenu six ans presque jour pour jour (20 aout 1956-25 septembre 1962, date de l'installation de Ben Bella à la tête de l'exécutif). En vertu d'un premier ''oukase'' non écrit, non consigné dans les textes, le ''clan de Oujda'' fait voler en éclats le principe voulu par Abane Ramdane et codifié par la Soumam. ''La primauté du civil sur le militaire et l'intérieur sur l'extérieur'' appartient désormais au passé !-.

    Youssef Zerarka in All Maghreb, le 05/02/2018

  • #2
    " Deuxième président du GPRA (9 août 1961-3 juillet 1962), Benkhedda a vocation -l'indépendance proclamée "

    Proclamée ou d'avenir immuable?

    Pour Krim Belkacem, le minimum exigible par l'Algérie était d'être mesurée à la même aune que le Maroc et la Tunisie quant à leurs statuts néocolonialistes " d'indépendance dans l'interdépendance" -et d'où donc ce statut néocolonialiste acquis d'office, il était loisible à l'Algérie de revendiquer au colonisateur l'impossible et à savoir: "l'affranchissement à l'état le plus pur qu'il soit ".
    Dernière modification par rago, 06 février 2018, 20h04.

    Commentaire

    Chargement...
    X