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El Moudjahid EDITORIAL-Exemplarité

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  • El Moudjahid EDITORIAL-Exemplarité

    La Chine était le premier pays non arabe à avoir reconnu le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), quelques semaines seulement après sa proclamation en septembre 1958. Depuis, dans un monde tour à tour bipolaire et multipolaire, dans des rapports internationaux façonnés dans la brutalité, imposés aux faibles par les forts et marqués par les actes de groupes militaires et paramilitaires, la relation algéro-chinoise est restée fidèle à une ligne de conduite, que le ministre des Affaires étrangères de ce pays ami avait un jour estimée avoir «parcouru un chemin hors du commun et résisté à toutes les épreuves». Le 20 décembre 1958, en pleine guerre de Libération nationale, le GPRA et les autorités chinoises décidaient d’établir des relations diplomatiques. L’Algérie, dont la diplomatie tire ses référents idéologiques de sa lutte pour son émancipation, a naturellement joué un rôle déterminant dans le rétablissement de la Chine au sein *des Nations unies, au début des années soixante-dix, et lui a, par la suite, apporté son aide humanitaire suite au séisme qui l’a frappée en 2008. À l’évidence, depuis plus d’un demi-siècle, l’Algérie et la Chine n’ont cessé d’administrer des preuves en témoignage de la vigueur de leurs relations bilatérales, que les plus hautes autorités des deux pays appellent à renforcer davantage. Les visites d’État effectuées à Alger par le Président Jiang Zemin, en octobre 1999, et à Pékin, par le Président Abdelaziz Bouteflika, en octobre 2000, ont été des jalons forts qui ont permis d’aboutir à un partenariat stratégique global alimenté par un flux d’échanges dense dans quasiment tous les secteurs d’activité. Le 59e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre ces États est donc une double occasion pour établir un bilan des réalisations concrétisées, mais aussi pour se pencher sur les perspectives de l’approfondissement des échanges afin de les porter à un niveau plus élevé, en témoignent les différents projets économiques réalisés ou programmés, que ce soit dans le logement, la technologie ou encore les infrastructures, à l’instar du futur port de Cherchell au volume du trafic conteneurs prévu qui le classera parmi les 30 plus grands ports au monde. Si la Chine est actuellement le premier partenaire de l’Algérie, c’est que les sociétés venant de ce pays ont pu imposer leur savoir-faire dans les divers investissements initiés, conduisant, de la sorte, à un volume croissant des échanges commerciaux. Avec les facilitations offertes par les diverses lois concernant les investissements, cette tendance est pressentie à aller crescendo, que ce soit dans les secteurs industriel, technologique, agricole ou touristique. D’ailleurs, le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, s’est félicité des opportunités futures offertes aux deux pays, pour œuvrer à la consolidation de ces relations. Dernier en date, le lancement avec succès d’Alcomsat-1, à partir de la Chine, a donné l’occasion de constater que le partenariat avec ce pays a porté ses fruits. C’est à l’égard de toutes ces réalisations que dans le message adressé à son homologue chinois, Xi Jinping, le Président Bouteflika a salué le développement qualitatif des relations de coopération entre les deux pays.
    El Moudjahid
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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