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Pourquoi le livre ne fait pas recette en Algérie

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  • Pourquoi le livre ne fait pas recette en Algérie

    L’accès au livre dépendrait entièrement de la volonté de l’Etat. C’est ce qui est avancé pour attirer l’attention sur la nécessité, pour les pouvoirs publics, de reprendre le secteur en main par la mise en oeuvre d’une politique du livre.

    Le livre, en effet, même s’il est disponible, son coût n’est pas à la portée des lecteurs, ont signalé, hier, MM. Terrar Abdelkrim et Sellal Achour, universitaires à Alger. Pour eux, le livre reste excessivement cher et inabordable pour beaucoup de bourses. L’intervention de l’Etat, tant pour sa production que pour son importation, s’avère d’une importance capitale. Selon le premier intervenant Abdelkrim Terrar, la dévaluation du dinar en 1990, lors d’ajustements structurels, a conduit à la dissolution des entreprises publiques versées dans le domaine. Ce qui a mené à la suppression de l’Etat éditeur et distributeur. La divergence des intérêts entre tous les intervenants dans la production du livre et sa diffusion est également évoquée comme une problématique, entravant la production de cet outil culturel qu’est le livre. Le cadre juridique défavorable aux entreprises d’édition privées est venu s’y ajouter pour décourager le plus téméraire des éditeurs, qu’il soit dans la production ou dans l’importation. Les fortes taxations sur le livre importé ou fabriqué localement et l’augmentation du capital des entreprises d’importation qui est passé de 100.000 DA à 20 millions de DA qu’exige la loi de finances de 2006, font que son prix ne soit plus abordable. L’intervenant signale le paradoxe qu’un livre produit à l’extérieur est moins coûteux que celui produit localement. Les conférenciers convergent en disant que le secteur a toujours eu pour faiblesse le manque de professionnalisme dans la politique d’acquisition des livres.

    A. Sellal évoque, pour sa part, la formation de spécialistes, dont la charge sera d’acquérir le livre en optant pour un choix en fonction d’un besoin formulé et éviter d’acheter des rebuts. Selon cet universitaire, il est primordial de cerner les besoins nouveaux et les besoins non satisfaits des utilisateurs du livre. Ce qui devrait, selon lui, amener à rompre avec le slogan «le livre pour tous» qui ne fait plus recette. Cela même permettrait aux éditeurs publics et privés, tant que le livre sera l’affaire des professionnels, de sortir de la crise en optant pour la réédition en négociant avec les grands éditeurs leurs places dans le marché international du livre.

    Aux pouvoirs publics aussi, d’aider les éditeurs, en leur achetant un pourcentage de livres édités, comme c’est le cas dans des pays voisins où, l’Etat encourage l’édition par ce genre de pratique et de favoriser l’émergence d’un secteur (jugé complexe) par un dispositif juridique qui ne sera autre que l’expression d’une volonté politique de l’Etat qui, est-il indiqué, «s’engagerait» à le subventionner (livre) au même titre que certains produits de première nécessité, affirme

    A. Terrar. Sortir de ce marasme passerait, selon ces conférenciers, par la création d’un observatoire auprès de la présidence de la République, en raison de l’importance de la question du livre qui regrouperait auteurs, éditeurs, libraires et importateurs dont la tâche sera de réfléchir à une politique du livre.

    Par Le quotidien d'Oran

  • #2
    Le livre comme la nourriture est cher...Et le citoyen dont le niveau de vie est généralement au dessous de la normale ne peut se le permettre "selon ses priorités"

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    • #3
      A. Terrar. Sortir de ce marasme passerait, selon ces conférenciers, par la création d’un observatoire auprès de la présidence de la République, en raison de l’importance de la question du livre qui regrouperait auteurs, éditeurs, libraires et importateurs dont la tâche sera de réfléchir à une politique du livre

      Je ne pense pas que ce soit la solution ni le probleme.

      puisque on a pas mis le doigt sur le vrai probleme qui empechent les algeriens d'acheter le livre. on ne peux pas dire que seul le prix est la cause, puisque les algeriens achetent aussi des produits de luxe a des prix faramineux sans hesitations. quand on aime on paye!

      le taux d'analphabetisme est tellement haut que c'est ridicule de se voiler la face et parler d'un pouvoir d'achat defaillant, et donner plus d'avantages a ces rapaces importateurs du livre - en les exonerant de differentes taxes.

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      • #4
        il faut reconnaitre comme meme que les prix sont trop exorbitants pour des étudiants de moyenne classe mais elhamdoullh les bibliotheques et les edifices culturels existent.
        l'etat peut envisager des myens pr encourager les jeunes à plus s'instruire (en construisant de nouvelles bibs ou centre ,en organisant des manifestations culturelles...)pour faire baisser l'analphabetisme
        mais c'est vraiment le dernier de leur soucis(je veus dire que ce n'est pas une priorité) et c'est vraiment malheureux ..
        CEpendnat lire ou ecrire ,se cultiver ou apprendre ..j pense que c'est des initiatives qu'on doit prendre par ns meme quelques soient les moyens

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        • #5
          On ne peut pas dire que la lecture ou la pratique culturelle en générale soit une chose qui caractérise tant les algérien. beaucoup d'étudiants n'avaient jamais ouvert un livre avant d'y être obligés à la fac.
          Très rares sont ceux qui ont commencé à lire jeune; et ceux-là sont généralement des gens dont les parents ont un certain niveau d'étude, (et de vie) ce qui est loin d'être le cas de la majorité d'entre nous.
          Forcément, si les gens n'on pas été éduqués à la lecture, ils ne voient pas l'intéret de mettre je ne sais combien de Dinards dans un bouquin. Aujourd'hui, la plupart des achats que les gens font ne sont pas motivée par la valeur d'usage de ces biens mais plutôt par le pouvoir symbolique qu'ils représentent.

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          • #6
            le livre est cher, le ventre creux, comment avoir les moyens ni le moral à lire???

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