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Algérie : le régime déclare la guerre aux « oligarques »

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  • Algérie : le régime déclare la guerre aux « oligarques »

    A la demande du président Bouteflika, le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, multiplie les attaques contre les oligarques algériens.

    C’est un véritable feuilleton qui tient en haleine tous les Algériens. Le premier acte a commencé par une série de mises en demeure du chef de gouvernement adressées à Ali Haddad, la deuxième fortune du pays qui passe pour être un allié sur de la Présidence.

    Le deuxième acte a été annoncé par une série de mesures qui vont enlever de nombreux privilèges fiscaux accordés à plusieurs hommes d’affaires comme Mohamed Laïd Benamor, Blikaz, Mourad Oulmi et d’autres encore. Le troisième acte débutera bientôt dans quelques jours avec une nouvelle organisation du secteur économique où de nombreux projets lancés par des oligarques algériens seront ralentis et stoppés.

    Retournement de situation

    Qui l’aurait crû ? Les hommes les plus riches en Algérie faisaient la pluie et le beau temps. Après les larges financements qu’ils avaient accordé à la campagne pour le 4e mandat d’Abdelaziz Bouteflika, ils avaient devant eux toutes les portes ouvertes. Ali Haddad a bénéficié, par exemple, de près d’un milliard de dollars de crédits bancaires. Une somme colossale avec laquelle il a financé des dizaines de projets à travers toute l’Algérie. Les autres hommes d’affaires de son entourage au FCE (le patronat algérien) qu’il dirige ont bénéficié de terrains, d’ assiettes foncières, d’avantages fiscaux et parafiscaux. Avec Abdelmalek Sellal, à la tête du gouvernement, tout était acquis pour ces milliardaires choyés et gâtés.

    Pourquoi le vent a-t-il tourné en défaveur de ses hommes d’affaires ? Beaucoup d’Algériens croient savoir qu’il s’agit d’une guerre de clans au sein du régime. En réalité, le palais d’El-Mouradia a décidé de faire le ménage dans les affaires car les investisseurs étrangers et les chancelleries occidentales n’en peuvent plus des agissements des oligarques algériens.

    Oui, le régime algérien a « bougé » contre ses hommes riches pour rassurer ses puissances étrangères qui rechignent de travailler avec lui parce qu’il n’est plus possible de s’associer avec l’un de ces oligarques algériens. Tout a commencé lorsque l’ambassadeur de Chine s’est officiellement plaint du rôle prépondérant d’Ali Haddad dans le projet du méga-projet du port de Cherchell où Ali Haddad devait prendre une part à cet immense chantier alors que deux compagnies chinoises ont été sélectionnées pour prendre en charge tous les travaux.

    Après la Chine, c’est autour de la France de se plaindre du comportement de ces hommes d’affaires algériens jugés encombrants. Obligés de prendre un associé algérien dans le cadre de la loi 51/49, les investisseurs français ont rencontré toutes les difficultés du monde pour se placer en Algérie.

    Les Français torpillés

    Le projet Peugeot a capoté en raison de la mollesse de la famille Benhamadi et leur manque d’implication. Axa Assurances a été torpillé à maintes reprises par ses concurrents privés algériens. Les banques françaises subissent un acharnement médiatique financé par des entrepreneurs algériens à chaque fois qu’elles s’aventurent à leur refuser des crédits bancaires.

    Le dernier avertissement a été lancé par l’ambassadrice des Etats Unis à Alger, Joan Polaschik. Celle-ci, avant son départ d’Alger, a rencontré de nombreux ministres algériens et conseillers de Bouteflika. Elle a même eu un entretien avec Tebboune. La diplomate américaine a regretté amèrement l’influence du pouvoir de l’argent sur la décision politique en Algérie. De nombreux projets américains n’ont pas abouti parce que les acteurs algériens font chanter l’administration algérienne en faveur des autres investisseurs étrangers qui arrangent davantage leurs intérêts.

    Le clan plus fort que la loi

    Après plusieurs missions d’affaires, les investisseurs américains ont été repoussés par l’absence d’un cadre réglementaire qui puisse contrôler les capitaux privés algériens. En clair, les caprices des hommes riches sont plus fortes que les lois.

    Et c’est cette triste réalité que le président Bouteflika, amoindri mais toujours vigilant, veut absolument changer pour attirer les vrais investisseurs étrangers dans notre pays. Les seuls qui peuvent renflouer les caisses d’un pays livré à la crise financière alors que les oligarques algériens ne font que les vider par leurs sombres opérations…

    Louise Dimitrakis
    Monde Afrique
    Dernière modification par zek, 25 juillet 2017, 08h10.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    . De nombreux projets américains n’ont pas abouti parce que les acteurs algériens font chanter l’administration algérienne en faveur des autres investisseurs étrangers qui arrangent davantage leurs intérêts.
    seule une transparence TOTALE de la gestion du pays envers le peuple, et une vraie justice implacable et indépendante permettront d'éviter les trafics de ce genre de mafiosis (qui ont réussit à réduire toutes les bonnes initiatives à développer le pays, à presque "néant") !

    ... pour attirer les vrais investisseurs étrangers dans notre pays. Les seuls qui peuvent renflouer les caisses d’un pays livré à la crise financière
    que c'est mignon comme propos : c'est les oligarques étrangers qui sont les seuls à pouvoir sauver l'algérie des griffes des oligarques locaux ... avec biensur ... l'argent de ces mêmes étrangers oeilfermé .... heu pardon... l'argent des algériens plutot !

    et c'est Louise Dimitrakis (Monde Afrique) qui vous le dit !
    Dernière modification par Pomaria, 25 juillet 2017, 08h57.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #3
      A la demande du président Bouteflika...
      Comment prendre un article au sérieux lorsqu'il commence par dire "A la demande du président Bouteflika"?!

      Comment le mafieux Bouteflika peut-t-il demander quoique ce soit alors qu'il est un zombie totalement inapte?! Il est quasiment certain que le mafieux zombie ne sait même pas quel jour on est tant il est un zombie qui ne fait que végéter dans les palais présidentiels.

      Les médias doivent cesser d'être ridicules avec leur propos débiles sur le zombie Bouteflika et dire la vérité: c'est Said Bouteflika qui dirige l'Algérie et non pas son frère zombie.

      Sinon, cette histoire de "guerre contre les oligargues" est probablement un énième cirque politicien visant à tromper les Algériens et leur faire oublier que c'est avant tout les mafieux du clan Bouteflika qui ont mis le feu à la maison Algérie avec leur gestion économique désastreuse du pays. Et pour cause, ce sont les mafieux du clan Bouteflika qui ont saboté l'économie algérienne, le dinar algérien...etc.

      Les mafieux du clan Bouteflika se comportent ainsi comme le pyromane qui s'auto-proclame pompier poue tromper ses victimes.

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      • #4
        Algérie : le régime déclare la guerre aux « oligarques »

        si c'est le regime qui les a mis au monde alors, il a le droit de les manger.

        le spectacle exige celà
        "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
        Johann Wolfgang von Goethe

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        • #5
          L'oligarchie ne se laissera pas faire facilement

          La décantation ne se fera pas entre des ''clans'' imaginaires que certains veulent imposer à l'opinion nationale comme unique vision de la réalité politique algérienne.
          La décantation se fera entre les voleurs, les importateurs malhonnêtes qui font flamber le marché de la devise, les industriels de pacotille, les pilleurs de banques (crédits), les conspirateurs détrousseurs de la république et les quelques responsables honnêtes en poste dans le gouvernement et les régions.
          Il n'est pas dit que la bataille en cours sera gagnée par les cadres intègres de l'administration et du secteur public mais ces derniers auront eu le mérite de la mener courageusement contre des gourous qui ont tout pris et ne partagent rien !
          L'oligarchie est trop puissante pour se laisser faire. Si elle sent que cette fois-ci, C'est du sérieux, elle fera tout pour ne pas rembourser ses dettes et se priver des immenses biens acquis à l'étranger ! Elle est capable de payer des sommes faramineuses pour créer des émeutes, rallumer un terrorisme latent, mettre le pays à feu et à sang.
          Si c'est du sérieux, ai-je dit ! Alors vigilance !

          MAAMAR FARAH
          عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

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          • #6
            L'oligarchie ne se laissera pas faire facilement
            Le cartel FLN est la plus grande oligarchie de l'Algerie.

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            • #7
              Comme Avec Khalifa, tout semble cheminer vers un solde tout compte de toutes les rapines des 14 dernières années, par le sacrifice de quelques Pseudo hommes d'affaire préfabriqués, qui ont dans les faits servi de crépine géantes à des pompes aspirantes non moins géantes.

              Ainsi, tout est prêt, pour faire gober au commun des mortels qu'une bande d'analphabètes polyglottes et de cretins intégraux, ont pu l'espace d'un modèle economique tout aussi préfabriqué, exposé doctement par des Berrahas rétribués en tant qu'experts maison, arnaquer toute la faune qui peuple tous les bureaux de la républiques transformés en casemates pour terroristes économiques rétribués en tant que cadres supérieurs de ce qui n'a plus rien à voir avec l'idée qu'on se fait d'un état.

              Ainsi les ministres qui faisaient antichambre chez Haddad, ou ceux qui fabriquaient des investisseurs avec une simple signature, l'ont fait sous le charme du ramage ou du plumage de volatiles comme Haddad, ou quelques autres specimens du genre qui a défaut de voler plus haut que le sol, volent quand meme tout ce qui passe à leur portée.

              Mais comme la conjoncture a drôlement changé entre 2003 et 2017, et que l'internet qui n’était qu'un joujou pour riches oisifs plus ou moins incultes, est devenu un instrument d'intrusion de la plèbe dans les affaires de la pègre, avec ses excès aussi bien que ses capacités de discernement propre et ses hommes et femmes.

              Il devient assez délicat, de sacrifier les crépines sans laisser sur le terrain une partie des flexibles d'aspiration, que sont les fonctionnaires visibles de toute l'operation dont les ministres en exercice à l’époque des faits. et de preference les plus compromis directement dans cette sinistre combine.

              Combine qui au delà, de la rapine dévoilée officiellement maintenant, mais récusée quand on la démontait dans son mécanisme de mise en place, a surtout permis à d'autre cercles d'ici et d'ailleurs de réduire en poussière le rêve de construire un pays, avec sa rente détournée en partie et mal employée pour le reste.

              Combine, qui aussi a permis à toute une faune de se sucrer en vendant des chimères et des cogitations de Nimbus de l’économie, d'ici et d'ailleurs comme des plans et des modèles, qui à première lecture sont plus des écrans de fumée pour un gigantesque Hold Up que des plans sérieux de gestion du moindre secteur de l’économie du pays aussi simple soit il.

              Et ce n'est pas par hasards, si les etudes qui ont permis de transformer des chantiers qui ont avalé des centaines de milliards de dollars sur 15 ans, ont elles meme coûté 20 Milliards de dollars, sans qu'aucun chantier n'aie été mené à sa finalité, en tout point de vue, y compris le plus parlementaire comme les etudes de terrain ou l'installation Electrique.

              Ainsi, pour pouvoir se sucrer tout en se moussant, les parrains de cette sinistre réplique des Daltons en Goguette, ont invité au festin toute une faune de prédateurs et de parasites, qui se déclinent du fumiste en cartable au caporal d'industrie au pantalon tire bouchonné avec un langage de maquignon vendant les troupeaux volés aux autres.

              Bien sur, il faut évidement quelques tetes d'affiches, propulsées à des cimes vertigineuses et proclamées proches des dieux de l'olympe, mais assez voyantes et assez peu prudentes, pour servir de façade et surtout de mouton noir, le jour venu de liquider cette officine, avec un minimum de dégâts pour le centre nodal de toutes ces jonctions de délinquance assumée.

              Et voici, venu le jour des faux comptes, qui a été programmé le jour meme du lancement des faux plans avec les faux architectes et les faux maçons.

              Et les memes hordes de supporters parties en soutien aux errements du passé, ont déjà démarre pour la curée qui s'annonce comme une redemption Nationale, par le sacrifice de quelques zombies, comme dans un rituel Vaudou haïtien, après un séisme dévastateur.

              Eh bien, je ne vois pas la chose sous cet angle.

              Il est vrai que je ne serais pas le premier à sauver la peau de gens dont j'ai dénoncé les agissements et complicités à tous les niveaux, et même dans la société, quand ils étaient promus sauveurs de la nation, et que leur disparition du champ pseudo economique national, ne serait pas pour me déplaire, et que ma conviction sur eux et leurs parrains est faite, ainsi que sur tout le système depuis sa genèse.

              Mais que cela soit une sorte de solde tout compte, qui permette de presenter les instigateurs éternels de ces combines, et leurs instruments administratifs et judiciaires, comme des sauveurs de la république, d'un processus qui n'aurait jamais pu arriver à ce stade sans leur intervention active en dehors et au defi de la loi, ceci n'aura ni ma participation ni mon agrément passif.

              Le Ver en Algérie, n'est pas dans le fruit, mais dans l'arbre, et meme dans la semence.

              Et tant que la société, admet, que la loi soit élaborée à contrario du droit, et malgré cela piétinée au bénéfice ou au détriment d'une partie ou d'une autre, et que le mensonge et les effets de spectacles nous servent de feuille de route nationale.

              Et que le mélange explosif d'incompetence et de roublardise, soit le viatique principal des décideurs à tous les niveaux de la commune au pays entier. en lieu et place de lois claires et applicables, de dispositifs clairs, transparents et efficaces, le chemin vers la réussite ou l’échec.

              Toutes ces campagnes, médiatisées et montées en épingle, ne seront jamais que des diversions sur la nature véritable de l'affaire pour les uns, et sur l'incapacité totale due à l’incompétence la plus crasse à sortir du guêpier multidimensionnel dans lequel cette gouvernance n'a cessé de nous plonger depuis le premier coup d’état contre le GPRA, à ce jour, et son accélération vers le pourrissement total de nos jours.

              Qu'ils règlent leurs compte, et moins il y en a sur le terrain et mieux le pays se portera, quelque soit le supposé vainqueur du moment.

              Mais à la question cardinale, qui consiste à dire ou va l’Algérie, pour paraphraser Boudiaf, cette campagne n'est pas une réponse ni même un début de réponse.

              La réponse consiste, en la construction d'un état véritable, ou en entrant dans n'importe quel bureau, toute partie se sente rassurée de n'en avoir que pour ses droits et devoirs, comme devant un distributeur de boissons qui donne exactement ce qu'on lui a payé, pour le compte de la maison mère et pas pour le sien ou celui d'un circuit parallèle dans la machine.

              Mais cela sous entend aussi, une culture sociale, ou le gros de la population n'aspire pas à ce qu'elle condamne quand elle ne l'a pas, et qui ne se tait pas en fonction du rapport de force, pour sortir comme un diable de sa boite à chaque invitation à la curée, pour exorciser une lâcheté collective, sur chaque bœuf qui tombe, sans chercher à savoir si les chevillards à l'abattoir ne sont pas en fait les artisans de son insémination et les parrains de son engraissement.

              A titre d'exemple, dans un pays ou la détention de quelques euros est un délit officiellement, et la détention d'un compte en banque à l’étranger est pénalisé, par une législation kafkaïenne et anti economique.

              La logique voudrait, que toute structure de l’état ayant mission de surveiller ce genre de placements, qui se manifeste aujourd'hui avec un dossier d'infraction de change, aille en prison avant même la cible du dossier, pour ne pas avoir fait sont travail à temps et avant l'accomplissement de tout le délit.

              Ainsi que toute autre partie, qui lui aura fait injonction de se taire, quelque soit son rang social ou politique.

              Et comme cela n'aura jamais lieu dans le cadre et l’état d'esprit actuel, au sein du pouvoir et de la société réunis.

              On peut dénommer ce qui se passe de tous les noms sauf de mains propres, tellement tout est sale dans cette pyramide du malheur structuré.

              Le plus grave dans tout ça, est que la continuation de ces mystifications relevant de la délinquance politique et institutionnelle, par position de force temporaire, nous mènera inéluctablement, vers ce que déclarent craindre tous les "amoureux" de la nation, de son unité, sa stabilité et sa sécurité, bien sur sans bouger de leur lit ni même avoir le courage de dire les choses comme elles sont.

              Et quand on y sera, un jour ou l'autre, je doute fort, que toutes ces professions de foi, tonitruantes contre des ennemis virtuels pour l'instant, mais effectifs demain, seront suivies, de faits palpables sur le terrain des sacrifices véritables et pas vocaux.

              Si nous avons aujourd'hui 10 fois plus de moudjahidines que dans les maquis au plus fort des recrutements, ce n'est pas par hasard,

              Nous aurons aussi demain 10 fois moins de gens de bonne volonté que de participants à la curée du jour.

              Il est certain, que les menteurs n'ont d'ascendant que là ou il existe une majorité de menteurs, et les lâches ne rugissent que là ou il y a une lâcheté quasi généralisée.

              c'est les seules choses, ou la loi de la majorité s'applique meme sans elections.
              Ferhat ait ali
              عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

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