Selon la Gendarmerie nationale, 24.193 accidents de la route ont été recensés en Algérie en 2006, dont 19% pour la seule wilaya de Sétif, soit près de 4600 accidents. Alger vient en 2e position avec près de 3740 accidents.
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24 193 accidents de la route recensés par la Gendarmerie nationale en 2006
En effet, rien que dans le bilan dressé par la Gendarmerie nationale, pas moins de 24 193 accidents ont été constatés durant l’année 2006, causant la mort à 3 379 personnes et des blessures à 41 091 autres, dont 3 000 souffrent actuellement de différents handicaps physiques. Comparativement avec les statistiques concernant l’année 2005, le phénomène a connu une hausse notable de 1 509 accidents, 447 morts et de 2 234 blessés, soit une hausse de 35,06% dans le nombre des accidents, 15,25% dans le nombres de morts et 0,75% de plus pour ce qui est des personnes blessées.
Le bilan de la même institution démontre, également, que certaines routes sont plus meurtrières que d’autres. Ainsi près de 19% des accidents enregistrés durant l’année 2006 sont survenus sur les routes de la wilaya de Sétif, suivie d’Alger qui représente 15,44% des catastrophes, Oran avec près de 10%, Tlemcen et Batna avec plus de 8% et Blida avec 7,92%. Le commandant Abdelhamid Kerroud a indiqué, lors du point de presse organisé, hier, par la cellule de communication de la gendarmerie, que pour l’année écoulée, la saison estivale a été plus sanglante avec 38,45% des accidents de la route enregistrés entre les mois d’août et septembre. La saison hivernale, allant du mois d’octobre à décembre, a connu, quant à elle, 25,61% des cas d’accidents.
L’analyse minutieuse des périodes durant lesquelles on compte plus d’accidents de la route a permis de constater que près de 16% de ces accidents surviennent la journée du mercredi, notamment dans l’après-midi entre 14 et 18 heures. Pour ce qui est des causes des catastrophes constatées sur les différents axes routiers, le conférencier a insisté sur le comportement humain qui est à l’origine de 87,51% accidents alors que les 12,48% sont liés à l’état des véhicules et des routes et aux conditions atmosphériques. Près de 35% des accidents sont causés, faut-il le préciser, par des conducteurs âgés entre 18 et 29 ans et près de 29% par ceux âgés entre 30 et 39 ans. L’être humain demeure donc la cause principale de ses maux et ses souffrances ainsi que celles des autres.
En effet, des milliers de familles sont affectées par le décès ou l’handicap de certains des leurs et le Trésor public dépense près de 100 milliards de dinars pour la prise en charge des conséquences des accidents de la circulation routière. Une autre synthèse établie par les spécialistes de la sécurité routière lie la hausse des chiffres de 2006, en outre des causes directs, à d’autres facteurs contribuant d’une manière ou d’une autre à la gravité de la situation.
Il s’agit, entre autres, du parc d’automobiles qui a connu la mise en circulation durant l’année dernière de 50 000 nouveaux véhicules ce qui l’a augmenté à 4 650 000 véhicules, les sanctions insignifiantes pour certaines infractions graves telle que les dépassements dangereux méritant normalement le retrait du permis de conduire au lieu d’une amande forfaitaire de 1 500 dinars. Pour plus de sécurité routière, les représentants de la Gendarmerie nationale ont appelé au durcissement des dispositifs, des lois et des sanctions contre les chauffards, à la redynamiation des activités du Centre national de prévention et de sécurité routière et à la révision certaines lois et mécanismes des auto-écoles.
Pour sa part, le colonel Abderrahmane Ayoub, chef de la cellule de communication de la même institution, a insisté sur la nécessité de la criminalisation de certaines infractions au code de la route causant des accidents suite à des comportements issus d’une certaine «négligence criminelle».
source : la nouvelle république
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24 193 accidents de la route recensés par la Gendarmerie nationale en 2006
En effet, rien que dans le bilan dressé par la Gendarmerie nationale, pas moins de 24 193 accidents ont été constatés durant l’année 2006, causant la mort à 3 379 personnes et des blessures à 41 091 autres, dont 3 000 souffrent actuellement de différents handicaps physiques. Comparativement avec les statistiques concernant l’année 2005, le phénomène a connu une hausse notable de 1 509 accidents, 447 morts et de 2 234 blessés, soit une hausse de 35,06% dans le nombre des accidents, 15,25% dans le nombres de morts et 0,75% de plus pour ce qui est des personnes blessées.
Le bilan de la même institution démontre, également, que certaines routes sont plus meurtrières que d’autres. Ainsi près de 19% des accidents enregistrés durant l’année 2006 sont survenus sur les routes de la wilaya de Sétif, suivie d’Alger qui représente 15,44% des catastrophes, Oran avec près de 10%, Tlemcen et Batna avec plus de 8% et Blida avec 7,92%. Le commandant Abdelhamid Kerroud a indiqué, lors du point de presse organisé, hier, par la cellule de communication de la gendarmerie, que pour l’année écoulée, la saison estivale a été plus sanglante avec 38,45% des accidents de la route enregistrés entre les mois d’août et septembre. La saison hivernale, allant du mois d’octobre à décembre, a connu, quant à elle, 25,61% des cas d’accidents.
L’analyse minutieuse des périodes durant lesquelles on compte plus d’accidents de la route a permis de constater que près de 16% de ces accidents surviennent la journée du mercredi, notamment dans l’après-midi entre 14 et 18 heures. Pour ce qui est des causes des catastrophes constatées sur les différents axes routiers, le conférencier a insisté sur le comportement humain qui est à l’origine de 87,51% accidents alors que les 12,48% sont liés à l’état des véhicules et des routes et aux conditions atmosphériques. Près de 35% des accidents sont causés, faut-il le préciser, par des conducteurs âgés entre 18 et 29 ans et près de 29% par ceux âgés entre 30 et 39 ans. L’être humain demeure donc la cause principale de ses maux et ses souffrances ainsi que celles des autres.
En effet, des milliers de familles sont affectées par le décès ou l’handicap de certains des leurs et le Trésor public dépense près de 100 milliards de dinars pour la prise en charge des conséquences des accidents de la circulation routière. Une autre synthèse établie par les spécialistes de la sécurité routière lie la hausse des chiffres de 2006, en outre des causes directs, à d’autres facteurs contribuant d’une manière ou d’une autre à la gravité de la situation.
Il s’agit, entre autres, du parc d’automobiles qui a connu la mise en circulation durant l’année dernière de 50 000 nouveaux véhicules ce qui l’a augmenté à 4 650 000 véhicules, les sanctions insignifiantes pour certaines infractions graves telle que les dépassements dangereux méritant normalement le retrait du permis de conduire au lieu d’une amande forfaitaire de 1 500 dinars. Pour plus de sécurité routière, les représentants de la Gendarmerie nationale ont appelé au durcissement des dispositifs, des lois et des sanctions contre les chauffards, à la redynamiation des activités du Centre national de prévention et de sécurité routière et à la révision certaines lois et mécanismes des auto-écoles.
Pour sa part, le colonel Abderrahmane Ayoub, chef de la cellule de communication de la même institution, a insisté sur la nécessité de la criminalisation de certaines infractions au code de la route causant des accidents suite à des comportements issus d’une certaine «négligence criminelle».
source : la nouvelle république
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