Makhlouf, Boukhalfa, Amokrane et Bachir sont Algériens sans-papiers en France.
Depuis un peu plus d’un mois, ils n’ont rien mangé, subsistant grâce à l’eau et au thé. Boukhalfa a eu un malaise vendredi et a été évacué à l’hôpital.
Côte à côte dans une tente d’un campement de SDF dans le 10e arrondissement, les quatre hommes demandent leur régularisation.
Vivant en France depuis huit ans, ils sont déterminés à se faire entendre cette fois-ci. «Notre grève est illimitée», ont-ils déclaré samedi à la presse. «Nous resterons sans manger tant que nous n’aurons pas nos papiers. Après nous nous battrons pour les autres sans-papiers.»
Pourquoi maintenant? Nos grévistes ne cachent pas qu’ils veulent profiter de la période électorale et interpellent, d’ailleurs, tous les candidats sur la situation des sans-papiers, notamment les enfants scolarisés.
A ce propos,les écoles du 18e arrondissement connu pour sa forte communauté d’étrangers, ont décidé d’une grève jeudi prochain pour protester contre l’expulsion d’une mère malgache sans-papiers et pour exiger, de nouveau, la régularisation des enfants scolarisés sans-papiers.
Par l'Expression
Depuis un peu plus d’un mois, ils n’ont rien mangé, subsistant grâce à l’eau et au thé. Boukhalfa a eu un malaise vendredi et a été évacué à l’hôpital.
Côte à côte dans une tente d’un campement de SDF dans le 10e arrondissement, les quatre hommes demandent leur régularisation.
Vivant en France depuis huit ans, ils sont déterminés à se faire entendre cette fois-ci. «Notre grève est illimitée», ont-ils déclaré samedi à la presse. «Nous resterons sans manger tant que nous n’aurons pas nos papiers. Après nous nous battrons pour les autres sans-papiers.»
Pourquoi maintenant? Nos grévistes ne cachent pas qu’ils veulent profiter de la période électorale et interpellent, d’ailleurs, tous les candidats sur la situation des sans-papiers, notamment les enfants scolarisés.
A ce propos,les écoles du 18e arrondissement connu pour sa forte communauté d’étrangers, ont décidé d’une grève jeudi prochain pour protester contre l’expulsion d’une mère malgache sans-papiers et pour exiger, de nouveau, la régularisation des enfants scolarisés sans-papiers.
Par l'Expression
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