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Rachid Benyelles : accuser Boumediene de crimes est un "véritable délire"

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  • Sitchad

    Amar Mellah avait participé au coup d'état de Tahar Zbiri en 1967, il était en fuite et recherché au moment des faits. Amar Mellah n'est pas le frère d' Ali Mellah qui était de Draa El Mizan alors qu'il est originaire d'El Madher dans les Aurès. C'est le fils d'Ali Mellah qui s'appelle Amar, c'est son homonyme.

    ( le frère du chahid Ali Mellah nommé colonel et désigné à la tête de la w6 en marge du congrès de la Soummam, puis assassiné par ses compagnons d'armes)
    Ce ne sont pas ses compagnons d'armes qui ont tué Ali Mellah mais un groupe d'infiltrés de l'armée française commandé par Cherif Bensaidi qui se réfugia dans une SAS quant il fut découvert.

    "Quelque temps après la mort de Chaâbani, Houari Boumedienne demanda mon avis sur la personne idoine pour le poste de commandant de la 4e région militaire et je lui suggérai Amar Mellah, ancien cadre de la wilaya I…"

    Depuis les événements se précipitent. Tahar Zbiri raconte comment il se retrouve au centre des luttes de pouvoir entre Ben Bella et Boumedienne sortis vainqueurs de la guérilla du FFS en Kabylie. Selon son témoignage, il se fait l'intermédiaire entre les deux, faisant croire à l'un comme à l'autre qu'ils étaient au centre d'un couplot et qu'il leur fallait éviter une crise larvée au pays. L'ancien chef d'état-major des armées consacre deux chapitres respectivement sur sa participation à la destitution de Ben Bella et à son putsch du 14 décembre 1967 qu'il qualifie de "Mouvement" contre Boumedienne dont il évoque la tentative d'assassinat par un de ses adjoints militaire du "Mouvement".

    Tahar Zbiri engage ses hommes de l'état-major dans une rébellion de trois bataillons de l'armée. Il dresse le portrait de ses hommes: Cherif Mehdi, le commandant Amar Mellah, les capitaines Houasnia, Maâmar Kara, Abdeslam Mebarkia et d'autres lieutenants. Les chefs de la wilaya IV, le colonel Youcef Khatib et le commandant Lakhdar Bouragaâ l'assurent de leur soutien. Il reçoit même la caution politique, selon lui, de Youcef Benkhrouf et de M'hamed Yazid. Il engage alors ses bataillons de Blida sur Alger, en vain.
    En conséquence de quoi, Si Mellah rejoindra ses nouvelles fonctions en tant que responsable à la direction des blindés au sein de l’état-major de l’ANP, alors sous le commandement du colonel Tahar Z’biri. Les circonstances de l’époque auraient été un facteur finissant par créer un certain climat incommodant au sein de la corporation et arrive la réunion d’avril 1967. La tournure des évènements connaît un désagréable développement, synonyme d’enfer pour ce moudjahid, commandant en poste au sein de l’ANP. La modestie de cet homme fait de lui un être à part qui s’attelle à coucher noir sur blanc ses mémoires consignées conséquemment dans son ouvrage intitulé Mouvement du 14 décembre 1967 des officiers de l’ANP dans lequel il effectue un flash-back objectif loin de toutes pressions. Il y narre les rudes péripéties qu’il a endurées durant cette période. Il tente toutefois de rendre à cette étape cruciale de sa vie une dimension telle que seule l’histoire nationale aura un temps à rendre son jugement pour ou contre les uns ou les autres.
    Né en 1924 dans le village Taka à Mkira, à Draa El-Mizan, «Ali Mellah était un homme de cœur, bon, généreux et sensible. Il était aussi un excellent orateur qui saisissait chaque occasion, au cours de ses déplacements, pour réunir les moudjahidine et leur donner des conférences d’orientation politique et religieuse», précisera El-Hadja Saadia, la veuve du défunt. Et d’ajouter : «Il n’est jamais revenu en arrière quand il a décidé de prendre les armes contre l’armée coloniale.» Hocine Gouassmia, membre de l’association Machaâl Echahid, et ami d’Amar Mellah, fils du colonel Mellah, a déclaré : «Nous sommes ici pour rendre hommage à la mémoire d’un grand guerrier. Ali Mellah a beaucoup donné pour la révolution algérienne. Aujourd’hui, il mérite que nous lui rendions cet hommage.» Après un long parcours de combattant, Ali Mellah a pu se rendre dans son village et voir sa petite famille une dernière fois. «Comme son fils Amar était couché, si Chérif n’a pas osé le réveiller. Il s’est juste penché pour l’embrasser avant de quitter le domicile. Son fils avait 8 ans et il ne l’avait pas vu grandir.
    Dernière modification par zwina, 30 mai 2017, 22h08.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • azul Zwina

      Amar Mellah avait participé au coup d'état de Tahar Zbiri en 1967, il était en fuite et recherché au moment des faits. Amar Mellah n'est pas le frère d' Ali Mellah qui était de Draa El Mizan alors qu'il est originaire d'El Madher dans les Aurès
      Mea culpa, j'ai été induit en erreur par des amis de Draâ el Mizan qui m'ont incrusté dans la cervelle que 5 colonels dont les "2 frères" Mellah étaient originaires de cette "commune mixte" , tout comme Krim qui était ministre des forces armées.

      Quant au commanditaire de l'attentat, je ne peux pas me prononcer car la presse de l'époque l'a attribué aux 2.

      Après le coup d'État du 19 juin 1965, Krim Belkacem (qui était député de Tizi_Ouzou), repasse dans l'opposition. Accusé d'avoir organisé au mois d'avril 1968 un attentat contre Boumédiène, manipulé et trahi par une partie de son entourage, il est condamné à mort par contumace le 05/08/1968» Selon sa fille Karima, dans un entretien accordé à El Moudjahid (le 25 mars 1998), : « Le 4 août 1968, raconte-t-elle, il entassa précipitamment toute sa famille avec quelques effets dans la Volkswagen familiale et roula toute la nuit jusqu'au Maroc. Le lendemain, il est condamné par contumace ».
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