MORT DE MAITRE BELHOCINE MABROUK
ALLAH YERHAM EL CHOUHADA
Mabrouk Belhocine, né en Kabylie en 1921 à Chemini en Algérie (originaire de la tribu des Aït Waghlis), il est écrivain, historien, militant de la cause nationale et ancien haut-fonctionnaire du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA).
Biographie
Le Bâtonnier Mabrouk Belhocine, né à Chemini Aït Waghlis dans la wilaya de Béjaïa en 1921, est licencié en droit de l'Université d'Alger. Il milite au PPA de mars 1946 à juin 1949 et en tant qu'avocat, il assure la défense de toutes les victimes de la répression. En mai 1953, il est élu conseiller municipal du second collège de Bougie (Bejaïa) sur une liste UDMA (fondée par Ferhat Abbas ; parti algérien) en tant que progressiste. Il ne va pas cesser avec des militants comme Gaston Revel de dénoncer le système colonial, en particulier les conditions difficiles de la population musulmane1,2. Il adhère au FLN fin décembre 1954. D'avril 1956 à mars 1957, il milite au sein de la Fédération de France, puis rejoint Tunis en avril 1957.
De juin 1958 à décembre 1959, il assume les fonctions de directeur du département devenu ministère de l'Armement. De janvier 1960 à octobre 1961, il exerce les fonctions de secrétaire général adjoint du ministère des Affaires étrangères. De novembre 1961 à mai 1962, il est chef de la mission du GPRA en Amérique latine. Député à l'Assemblée nationale constituante de 1962, il est réélu en 1964.
Après le 19 juin, il se consacre à sa profession. En juillet 1992, il est désigné membre de la Commission d'enquête sur l'assassinat du Président Mohamed Boudiaf3.
Bibliographie
Le courrier Alger-Le Caire (1954-1956) (Archives) - Casbah Éditions, Alger, 2000
Les correspondances entre l’intérieur et l’extérieur : Alger - Le Caire 1954-1956 (Histoire) - Casbah Éditions, Alger, 2004
Notes et références
↑ Sempé Alexis, Gaston Revel : parcours d'un militant communiste en Algérie, mémoire de maîtrise, UTM, 2002.
↑ Sempé Alexis, Un instituteur communiste en Algérie, La Louve Éditions, 2013, 464 p.
ALLAH YERHAM EL CHOUHADA
Mabrouk Belhocine, né en Kabylie en 1921 à Chemini en Algérie (originaire de la tribu des Aït Waghlis), il est écrivain, historien, militant de la cause nationale et ancien haut-fonctionnaire du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA).
Biographie
Le Bâtonnier Mabrouk Belhocine, né à Chemini Aït Waghlis dans la wilaya de Béjaïa en 1921, est licencié en droit de l'Université d'Alger. Il milite au PPA de mars 1946 à juin 1949 et en tant qu'avocat, il assure la défense de toutes les victimes de la répression. En mai 1953, il est élu conseiller municipal du second collège de Bougie (Bejaïa) sur une liste UDMA (fondée par Ferhat Abbas ; parti algérien) en tant que progressiste. Il ne va pas cesser avec des militants comme Gaston Revel de dénoncer le système colonial, en particulier les conditions difficiles de la population musulmane1,2. Il adhère au FLN fin décembre 1954. D'avril 1956 à mars 1957, il milite au sein de la Fédération de France, puis rejoint Tunis en avril 1957.
De juin 1958 à décembre 1959, il assume les fonctions de directeur du département devenu ministère de l'Armement. De janvier 1960 à octobre 1961, il exerce les fonctions de secrétaire général adjoint du ministère des Affaires étrangères. De novembre 1961 à mai 1962, il est chef de la mission du GPRA en Amérique latine. Député à l'Assemblée nationale constituante de 1962, il est réélu en 1964.
Après le 19 juin, il se consacre à sa profession. En juillet 1992, il est désigné membre de la Commission d'enquête sur l'assassinat du Président Mohamed Boudiaf3.
Bibliographie
Le courrier Alger-Le Caire (1954-1956) (Archives) - Casbah Éditions, Alger, 2000
Les correspondances entre l’intérieur et l’extérieur : Alger - Le Caire 1954-1956 (Histoire) - Casbah Éditions, Alger, 2004
Notes et références
↑ Sempé Alexis, Gaston Revel : parcours d'un militant communiste en Algérie, mémoire de maîtrise, UTM, 2002.
↑ Sempé Alexis, Un instituteur communiste en Algérie, La Louve Éditions, 2013, 464 p.
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