Avec une pluviométrie moyenne de 800 à 1000 mm/an, la wilaya de Tizi-Ouzou est réputée riche en ressources hydriques mais, bon an mal an, l’eau, source de vie, est également source de conflits. Une bonne partie des 1400 villages et hameaux que compte la wilaya souffrent de la pénurie durant 4 à 6 mois sur 12 de l’année.
Chaque année des coupures d’électricité, de routes, des fermetures de châteaux d’eau ou de conduites, des sit-in, des occupations de mairies et de daïras sont opérés par des citoyens assoiffés protestant contre le manque d’eau, 1 ou 2 heures par semaine, un jour par semaine et parfois des semaines sans une goutte d’eau selon les cas et les plaintes des citoyens.
En outre, les ressources disponibles n’aboutissent pas entièrement dans les robinets des ménages en raison des fuites évaluées à 30%, des branchements pirates et des sabotages terroristes au niveau de la chaîne de Sidi Ali Bouneb. L’approvisionnement de la wilaya, de l’ordre de 63 millions de m3/an, selon l’ADE, provient essentiellement des eaux souterraines, puisées à partir de 8 nappes alluviales, ce qui, dans les faits, est insuffisant pour une population d’environ 1 300 000 habitants disséminés à travers 67 communes, 1400 villages et hameaux situés pour la plupart en montagne au-delà de 900 m d’altitude. Les eaux de sources autrefois unique moyen d’approvisionnement des villages ne représentent plus que 8% dans l’alimentation des populations, les tarissements, dus principalement au changement climatique, et la pollution ont réduit l’apport des sources naturelles à l’alimentation des ménages. Négligée jusque récemment, la mobilisation des ressources superficielles qui auraient pu combler le déficit et venir au secours des régions limitrophes de la wilaya, interviennent faiblement, 19% jusqu’à présent, dans l’approvisionnement de la wilaya. La pluviométrie de la région et la fonte des neiges, quand il y en a, se jettent dans la mer.
Pourtant, les sites de barrages ne manquent pas, on en a recensé 22 dont les études de réalisation ont été effectuées au début des années 80 mais il a fallu attendre plus de 10 ans pour le lancement des travaux du barrage de Taksebt et plus d’une décennie encore pour entamer les travaux de transfert vers Azazga, sur 36 km, dont l’achèvement est prévu pour le mois de mars prochain, vers Alger dont la mise en service est fixée pour février 2008. L’exploitation des eaux du barrage apportera un complément d’approvisionnement de 54 000 m3/jour à la wilaya de Tizi-Ouzou, 31 km de canalisations sur 36 en direction d’Azazga sont déjà réalisés, les stations de refoulement vers Fréha, Tizi-Rached et Azazga ainsi que la station principale de traitement et celle de pompage au niveau du barrage sont achevées, selon de ce qui ressort de la visite d’inspection effectuée par le wali jeudi 18 janvier.
Dans un an, si tout va bien, le transfert en direction d’Alger alimentera toutes les localités de la wilaya à l’ouest de Tizi- Ouzou ainsi que celles relevant de la wilaya de Boumerdès jusqu’à Alger. Avec ce transfert, les 2/3 des 175 millions de m3 exploitables du barrage de Taksebt, les wilayas de Boumerdès et d’Alger dont l’approvisionnement sera par ailleurs renforcé à partir du barrage de Koudiat- Acerdoune au même titre que Bouira, M’sila et Médéa, auront terminé avec le calvaire de la pénurie d’eau. Rappelons, pour mémoire, que la capacité de Koudiat-Acerdoune, livrable en octobre 2007, selon les prévisions officielles, est de 640 millions de m3 soit le plus grand ouvrage hydraulique du pays.
Par le soir
Chaque année des coupures d’électricité, de routes, des fermetures de châteaux d’eau ou de conduites, des sit-in, des occupations de mairies et de daïras sont opérés par des citoyens assoiffés protestant contre le manque d’eau, 1 ou 2 heures par semaine, un jour par semaine et parfois des semaines sans une goutte d’eau selon les cas et les plaintes des citoyens.
En outre, les ressources disponibles n’aboutissent pas entièrement dans les robinets des ménages en raison des fuites évaluées à 30%, des branchements pirates et des sabotages terroristes au niveau de la chaîne de Sidi Ali Bouneb. L’approvisionnement de la wilaya, de l’ordre de 63 millions de m3/an, selon l’ADE, provient essentiellement des eaux souterraines, puisées à partir de 8 nappes alluviales, ce qui, dans les faits, est insuffisant pour une population d’environ 1 300 000 habitants disséminés à travers 67 communes, 1400 villages et hameaux situés pour la plupart en montagne au-delà de 900 m d’altitude. Les eaux de sources autrefois unique moyen d’approvisionnement des villages ne représentent plus que 8% dans l’alimentation des populations, les tarissements, dus principalement au changement climatique, et la pollution ont réduit l’apport des sources naturelles à l’alimentation des ménages. Négligée jusque récemment, la mobilisation des ressources superficielles qui auraient pu combler le déficit et venir au secours des régions limitrophes de la wilaya, interviennent faiblement, 19% jusqu’à présent, dans l’approvisionnement de la wilaya. La pluviométrie de la région et la fonte des neiges, quand il y en a, se jettent dans la mer.
Pourtant, les sites de barrages ne manquent pas, on en a recensé 22 dont les études de réalisation ont été effectuées au début des années 80 mais il a fallu attendre plus de 10 ans pour le lancement des travaux du barrage de Taksebt et plus d’une décennie encore pour entamer les travaux de transfert vers Azazga, sur 36 km, dont l’achèvement est prévu pour le mois de mars prochain, vers Alger dont la mise en service est fixée pour février 2008. L’exploitation des eaux du barrage apportera un complément d’approvisionnement de 54 000 m3/jour à la wilaya de Tizi-Ouzou, 31 km de canalisations sur 36 en direction d’Azazga sont déjà réalisés, les stations de refoulement vers Fréha, Tizi-Rached et Azazga ainsi que la station principale de traitement et celle de pompage au niveau du barrage sont achevées, selon de ce qui ressort de la visite d’inspection effectuée par le wali jeudi 18 janvier.
Dans un an, si tout va bien, le transfert en direction d’Alger alimentera toutes les localités de la wilaya à l’ouest de Tizi- Ouzou ainsi que celles relevant de la wilaya de Boumerdès jusqu’à Alger. Avec ce transfert, les 2/3 des 175 millions de m3 exploitables du barrage de Taksebt, les wilayas de Boumerdès et d’Alger dont l’approvisionnement sera par ailleurs renforcé à partir du barrage de Koudiat- Acerdoune au même titre que Bouira, M’sila et Médéa, auront terminé avec le calvaire de la pénurie d’eau. Rappelons, pour mémoire, que la capacité de Koudiat-Acerdoune, livrable en octobre 2007, selon les prévisions officielles, est de 640 millions de m3 soit le plus grand ouvrage hydraulique du pays.
Par le soir
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