C’est le GPRA qui a réglé le problème de l’OAS et non l’Etat français en juin 1962 en amenant la direction de ces ultras à accepter les accords d’Evian pour l’arrêt des combats et de cesser sa politique de la «terre brûlée»). Le président BenKhedda a fait appel à ces communautés de demeurer en Algérie et le Dr Mostfaï Mustapha (le représentant du FLN dans l’Exécutif provisoire) a fait lui aussi un appel radiophonique en juin 1962 dans le même sens. Les travaux des historiens français et les recensements montrent qu’en 1963 le nombre des pieds-noirs dépassait les 300 000 personnes.
-Pour manifester ses bonnes intentions envers cette communauté, les autorités algériennes ont fait plus que ce que stipulaient les termes des accords d’Evian et accordé seize postes de députés aux Européens dans l’Assemblée constituante.
La vice-présidence de cette Assemblée était accordée à un membre (le député Roth de Skikda) issu de cette communauté. Imaginez, après la démission du président Ferhat Abbas, et dans le cas d’une disparition du président de la République, la personne qui aurait été désignée à la Présidence serait à ce moment-là un président «pied-noir». (dixit RACHID KHETTAB)
Source:«Un devoir de mémoire pour ces Européens d’Algérie» in
Soir d'Algérie
-Pour manifester ses bonnes intentions envers cette communauté, les autorités algériennes ont fait plus que ce que stipulaient les termes des accords d’Evian et accordé seize postes de députés aux Européens dans l’Assemblée constituante.
La vice-présidence de cette Assemblée était accordée à un membre (le député Roth de Skikda) issu de cette communauté. Imaginez, après la démission du président Ferhat Abbas, et dans le cas d’une disparition du président de la République, la personne qui aurait été désignée à la Présidence serait à ce moment-là un président «pied-noir». (dixit RACHID KHETTAB)
Source:«Un devoir de mémoire pour ces Européens d’Algérie» in
Soir d'Algérie
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