Des dizaines de personnes se sont rassemblées ce samedi 10 septembre en face de la Grande Poste à Alger-centre pour rendre hommage à Amira Merabet, brulée vive il y a quelques jours à El Khroub (Constantine).
La femme de 34 ans avait succombé à ses blessures lundi suite à son agression par un homme toujours en fuite. La date de ce rassemblement, organisé à l’initiative d’un collectif féministe, a été largement relayée sur les réseaux sociaux.
Ce samedi, le débat est passionné. Plusieurs femmes présentes témoignent des agressions qu’elles ont subies. Il y a d’abord Ismahanne, victime d’harcèlement sexuel sur son lieu de travail et qui a vainement tenté de dénoncer son responsable sans qu’aucune plainte ne soit enregistrée par la police faute de preuves.
« Je ne suis pas la seule victime », explique-t-elle, « mais d’anciennes collègues ne veulent pas démissionner car elles ont des enfants à charge ». À quelques mètres, une autre femme plus âgée raconte à son tour avoir échappé à une immolation par le feu.
Le rassemblement qui a duré une heure a rassemblé tous les âges. « J’ai vu la dégringolade au fil des années », ajoute une retraitée de l’éducation nationale. « Qu’est-ce qu’on attend pour aller crier dans la rue ! », s’insurge cette dame.
« Il y a des femmes qui meurent tous les jours et nous n’en entendons pas parler », poursuit une des jeunes membres du collectif féministe. « On est touché dans notre chair quand une femme est violentée, brûlée. C’est un acte d’une barbarie extrême ».
TSA
La femme de 34 ans avait succombé à ses blessures lundi suite à son agression par un homme toujours en fuite. La date de ce rassemblement, organisé à l’initiative d’un collectif féministe, a été largement relayée sur les réseaux sociaux.
Ce samedi, le débat est passionné. Plusieurs femmes présentes témoignent des agressions qu’elles ont subies. Il y a d’abord Ismahanne, victime d’harcèlement sexuel sur son lieu de travail et qui a vainement tenté de dénoncer son responsable sans qu’aucune plainte ne soit enregistrée par la police faute de preuves.
« Je ne suis pas la seule victime », explique-t-elle, « mais d’anciennes collègues ne veulent pas démissionner car elles ont des enfants à charge ». À quelques mètres, une autre femme plus âgée raconte à son tour avoir échappé à une immolation par le feu.
Le rassemblement qui a duré une heure a rassemblé tous les âges. « J’ai vu la dégringolade au fil des années », ajoute une retraitée de l’éducation nationale. « Qu’est-ce qu’on attend pour aller crier dans la rue ! », s’insurge cette dame.
« Il y a des femmes qui meurent tous les jours et nous n’en entendons pas parler », poursuit une des jeunes membres du collectif féministe. « On est touché dans notre chair quand une femme est violentée, brûlée. C’est un acte d’une barbarie extrême ».
TSA
Commentaire