voila qu on reparle du projet roudaire
mais pourkoi aller chercher de l eau(quoique d eau douce) a 6000 km de chez nous alors que la mer est a cote soit en optant pour une mer de gabes a biskra ou par canalisation
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Cette eau est destinée aux zones desertiques de l'Algerie qui sont à des milliers de kilometres de la mer mediterrannée.
L'inquietant , c'est cette declaration du directeur de l’Agence nationale pour les changements climatiques.
L’Algérie n’aura plus d’eau en 2025
Par : Rédaction de Liberte
Lu : (2261 fois)
Le directeur de l’Agence nationale pour les changements climatiques (ANCC), M. Mustapha Kara, a souligné, hier, à Alger, que les ressources en eau en Algérie “atteindront leurs limites à l’horizon 2020-2025”. Dans un entretien à l’APS, en marge de la Conférence internationale sur la lutte contre la désertification, M. Kara, a expliqué que “si des mesures ne sont pas prises dans l’immédiat, l’Algérie verra la mobilisation de ses sources en eaux se tarir, notamment dans les Hauts-Plateaux et les steppes”. Le directeur, qui est également consultant auprès du ministère de l’Environnement en matière du changement climatique, a indiqué que “la crise du climat va aggraver la dégradation des ressources naturelles dans les Hauts-Plateaux et toutes les régions steppiques” qui constituent “de véritables potentiels agricoles” et qui doivent, selon lui, “assurer la sécurité alimentaire”. Il a expliqué qu’en raison de sa situation dans une zone de transition entre les régimes tempérés et subtropicaux, l’Algérie “présente une grande sensibilité au climat, notamment dans les Hauts-Plateaux et la steppe qui couvrent environ 60% des terres viables du Nord”. Ces terres constituent “de véritables potentiels agricoles” et doivent “assurer la sécurité alimentaire du pays, ainsi que la protection de la frange côtière”. Pour cet expert, “l’impératif stratégique commande, dès à présent, de trouver des solutions alternatives et audacieuses pour faire face à ce défi majeur et menaçant”. Il préconise, à cet effet, d’atténuer les causes de cette dégradation par tous les moyens possible et avec l’implication de plusieurs secteurs, y compris le secteur de l’énergie. Il a précisé, par ailleurs, qu’“en l’absence de mesures appropriées, les institutions scientifiques internationales avec le groupe intergouvernemental chargé des changements climatiques, ont développé des modèles”, afin de prendre en charge la question.
Dans ce contexte, les mesures prises prévoient un accroissement de l’aridité des zones steppiques, une augmentation de température allant jusqu’à 2 degrés et une baisse de précipitations de 10 à 15%, a expliqué M. Kara. Il a fait part également des propositions disponibles jusqu’ici qui comprennent des aménagements des chotts, un reboisement massif et la définition de nouveaux critères architecturaux.
mais pourkoi aller chercher de l eau(quoique d eau douce) a 6000 km de chez nous alors que la mer est a cote soit en optant pour une mer de gabes a biskra ou par canalisation
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Cette eau est destinée aux zones desertiques de l'Algerie qui sont à des milliers de kilometres de la mer mediterrannée.
L'inquietant , c'est cette declaration du directeur de l’Agence nationale pour les changements climatiques.
L’Algérie n’aura plus d’eau en 2025
Par : Rédaction de Liberte
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Le directeur de l’Agence nationale pour les changements climatiques (ANCC), M. Mustapha Kara, a souligné, hier, à Alger, que les ressources en eau en Algérie “atteindront leurs limites à l’horizon 2020-2025”. Dans un entretien à l’APS, en marge de la Conférence internationale sur la lutte contre la désertification, M. Kara, a expliqué que “si des mesures ne sont pas prises dans l’immédiat, l’Algérie verra la mobilisation de ses sources en eaux se tarir, notamment dans les Hauts-Plateaux et les steppes”. Le directeur, qui est également consultant auprès du ministère de l’Environnement en matière du changement climatique, a indiqué que “la crise du climat va aggraver la dégradation des ressources naturelles dans les Hauts-Plateaux et toutes les régions steppiques” qui constituent “de véritables potentiels agricoles” et qui doivent, selon lui, “assurer la sécurité alimentaire”. Il a expliqué qu’en raison de sa situation dans une zone de transition entre les régimes tempérés et subtropicaux, l’Algérie “présente une grande sensibilité au climat, notamment dans les Hauts-Plateaux et la steppe qui couvrent environ 60% des terres viables du Nord”. Ces terres constituent “de véritables potentiels agricoles” et doivent “assurer la sécurité alimentaire du pays, ainsi que la protection de la frange côtière”. Pour cet expert, “l’impératif stratégique commande, dès à présent, de trouver des solutions alternatives et audacieuses pour faire face à ce défi majeur et menaçant”. Il préconise, à cet effet, d’atténuer les causes de cette dégradation par tous les moyens possible et avec l’implication de plusieurs secteurs, y compris le secteur de l’énergie. Il a précisé, par ailleurs, qu’“en l’absence de mesures appropriées, les institutions scientifiques internationales avec le groupe intergouvernemental chargé des changements climatiques, ont développé des modèles”, afin de prendre en charge la question.
Dans ce contexte, les mesures prises prévoient un accroissement de l’aridité des zones steppiques, une augmentation de température allant jusqu’à 2 degrés et une baisse de précipitations de 10 à 15%, a expliqué M. Kara. Il a fait part également des propositions disponibles jusqu’ici qui comprennent des aménagements des chotts, un reboisement massif et la définition de nouveaux critères architecturaux.
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