Bonsoir
pourrait-on connaitre les raisons de cette affirmation?
il me semble, qu'on peut être les deux, c'est à dire, un citoyen musulman, pourquoi opposer les deux comme pour sous entendre que c'est l'un ou l'autre mais pas les deux?
ce mot "imposer" est désormais sujet aux interprétations, certains sont même allés jusqu'à sentir qu'on leur impose la vue du voile, et par conséquent, qu'on leur a imposé l'islam.
et partant de ce postulat que tu as brillamment expliqué, ils en sont arrivés à interdire le voile.
tu l'as nommé.
un concept comme "religion d'état" peut-t-il s'encombrer de ... concepts subjectifs tels que "l'erreur"?
la majorité des gens aiment le foot, l'état construit des stades et subventionne des programmes sportifs, la majorité des gens aiment bouteflika, il a été réélu (un jour amère pour certains dont moi même), la majorité des gens sont et aiment l'islam, l'état est musulman.
je ne comprends pas cette séries d'arguments tous autant fallacieux les uns que les autres pour enfermer l'islam et l'enclaver au nom d'idéaux et de valeurs soit disant universelles. se servir de l'argument de la liberté pour empêcher des gens d'être ce qu'ils veulent être est un autre concept erroné à mon avis.
cet énoncé est valable en Europe peut être, en algérie elle fausse pour la simple et unique raison que l'écrasante majorité des algériens sont de confession musulmane et donc par conséquent, cette réserve que tu émets devrait plutôt être formulée ainsi: les individus, en tant que citoyens majoritaire musulman, ont parfaitement le droit de ne pas accepter des lois nons religieuses qui ne leur conviennent pas. car bien que laïque, la france est une terre chrétienne, de valeurs, de culture, de prédominance, judéo-chrétienne. si ceux là même qui ont mis au monde le principe de la laïcité n'arrivent pas à le faire appliquer (ou ne veulent pas, là est une autre question) c'est que ce principe là aussi est erroné.
il n'impose rien hormis les impots et les taxe et parfois et même souvent de l'injustice et de la hogra, le problème ici (en algérie) c'est que même "l'élite" intellectuelle est déconnectée de la réalité algérienne, et proscrit des traitements importés d'ailleurs et établis pour des patients d'ailleurs, pour un mal algérien que certains ont réussi à faire passer pour l'islam.
Car c'est en termes de citoyens qu'on est amené à raisonner aujourd'hui et non en termes de croyants/non croyants.
il me semble, qu'on peut être les deux, c'est à dire, un citoyen musulman, pourquoi opposer les deux comme pour sous entendre que c'est l'un ou l'autre mais pas les deux?
La République s'engage à respecter la liberté de chacun à exercer sa religion ou sa croyance, quelle qu'elle soit, à condition de ne pas chercher à l'impose à autrui.
et partant de ce postulat que tu as brillamment expliqué, ils en sont arrivés à interdire le voile.
Je rappelle que le prosélytisme est interdit par la loi algérienne.
Maintenant, le fait qu'une religion particulière (l'Islam, pour ne pas la nommer) soit présente depuis un certain nombre de siècles dans le pays lui confère, certes, un aspect identitaire que l'Etat moderne ne cherche pas à éluder, d'où le concept (à mon avis erroné) de "religion d'Etat".
un concept comme "religion d'état" peut-t-il s'encombrer de ... concepts subjectifs tels que "l'erreur"?
Cependant, tout ce qui a un aspect communautaire dans cette religion (législation, etc.) ne doit aucunement s'imposer comme contrainte à l'Etat.
je ne comprends pas cette séries d'arguments tous autant fallacieux les uns que les autres pour enfermer l'islam et l'enclaver au nom d'idéaux et de valeurs soit disant universelles. se servir de l'argument de la liberté pour empêcher des gens d'être ce qu'ils veulent être est un autre concept erroné à mon avis.
Les citoyens, en tant qu'individus, ont parfaitement le droit de ne pas accepter des lois "religieuses" qui ne leur conviennent pas. J'ai mis "religieuses" entre guillemets, car beaucoup de ces lois sont en fait le résultat, soit du contexte où elles ont été élaborées, soit d'adaptations ultérieures (ijtihâd) par les fuqahas (érudits au service des pouvoirs successifs, dans leur grande majorité).
En un mot, l'Etat est peut-être magnanime en accordant quelques privilèges à la religion dite de la majorité, mais il ne saurait s'en laisser imposer par ses pratiquants, au motif qu'ils sont majoritaires, car l'Etat n'a pas pour vocation d'orienter les choix religieux de ses administrés, et encore moins de les appliquer.
Commentaire