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«Des groupes d’intérêt veulent accaparer le pouvoir»

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  • «Des groupes d’intérêt veulent accaparer le pouvoir»

    Le Pôle du changement appelle à une coalition des forces vives du pays pour faire barrage aux groupes d’intérêt et aux corrompus qui visent à accaparer du pouvoir, profitant de la vacance du poste du Président.

    «Nous rappelons que la solution efficace à la crise du pouvoir en Algérie réside dans le retour à la légitimité populaire à travers une élection présidentielle anticipée, organisée par une instance indépendante pour la surveillance des élections, et le lancement d’une véritable transition démocratique», explique le Pôle du changement dans un communiqué rendu public à l’issue de la réunion de ses membres, tenue hier au siège du parti Talaie El Houriat (Les avant-gardes des libertés) de Ali Benflis.

    Les responsables des partis politiques qui composent ce pôle se disent aussi, selon le même communiqué, solidaires avec tous les citoyens privés de leurs droits de créer leurs propres partis politiques. Le Pôle du changement fait référence notamment aux quatre hommes, dont le député et ancien premier secrétaire du FFS Karim Tabbou, qui se sont rendus, au début de la semaine dernière, au siège du parti Talaie El Houriat pour dénoncer, avec le soutien de Ali Benflis, l’arbitraire dont ils font l’objet.

    «Nous dénonçons également toutes les pressions et les menaces, l’embargo médiatique et l’interdiction de liberté d’expression de tous ceux qui appellent à un véritable changement ou qui s’exprime sur la situation générale du pays», lit-on dans le même communiqué. Selon la même source, les chefs des partis composant ce pôle ont dénoncé «la détérioration en continue du fonctionnement des institutions de l’Etat en raison de l’absence permanente et excessive de celui qui doit les contrôler», en faisant allusion au président Bouteflika.


    El Watan

  • #2
    Il n'y en a qu'en Algerie qu'on voit ça !

    Un ramassis d’opposition qui appelle à des élections anticipées pour légitimer son adversaire

    Commentaire


    • #3
      Le Pôle du changement appelle à une coalition des forces vives du pays pour faire barrage aux groupes d’intérêt et aux corrompus qui visent à accaparer du pouvoir, profitant de la vacance du poste du Président.
      Le Président pour les décideurs de l'ANP n'a toujours été qu'un pantin à ses ordres. Le pouvoir est une chose la Présidence , une autre. La vacance en apparence de cette dernière et le forcing exercé par les Occidentaux - Tiguentourine- ont redistribué la donne. MEDIENE écarté , le pouvoir militaire a été remis entre les mains de Gaid SALAH adoubé par le nouveau clan des oligarchies issus de la corruption des affaires.

      Il y a une apparente vacance du poste fantoche du Président , mais le pouvoir n'a jamais échappé aux militaires. Il n'y a eu comme dirait BOUMEDIENE qu'un petit réajustement.
      Dernière modification par KHORE, 01 octobre 2015, 16h15.

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      • #4
        Un ramassis d’opposition qui appelle à des élections anticipées pour légitimer son adversaire
        C'est juste la version Soft du TOP donné par Benhabib... Tu verras, sur cette voie, tu vas avoir une multitudes de développements...
        Othmane BENZAGHOU

        Commentaire


        • #5
          voici une analyse de Abed Charef qui ne manque pas d'intérêt...

          En l’absence d’un fédérateur, les conflits se multiplient : Désordre dans le sérail

          Par Abed Charef -
          oct 1, 2015

          Facebook
          Twitter


          Bouteflika contre Mediène, Benhadid
          contre Gaïd Salah, Rebrab contre Bouchouareb, Benhadid contre Saïd Bouteflika,
          Haddad contre Rebrab. En ce début d’automne 2015, l’Algérie s’est
          transformée en un vaste champ de bataille, où s’affrontent des forces
          difficiles à identifier, autour d’enjeux politiques et économiques d’envergure.
          Le conflit central est celui censé avoir opposé le Président Abdelaziz
          Bouteflika à celui qui était considéré comme l’homme le plus puissant du pays,
          durant les deux dernières décennies, le général Toufik Mediène. Une fois, ce
          conflit réglé en faveur du chef de l’Etat, les cercles périphériques, qui
          gravitent autour du pouvoir, devaient affirmer leur allégeance au nouveau
          patron, ou se battre entre eux pour entrer dans les bonnes grâces du vainqueur.
          De nouveaux équilibres se mettent en place, et cela provoque des dégâts.
          Mais l’état de santé du chef de l’Etat laisse supposer qu’il va juste
          assurer une transition. Il ne sera pas le futur patron. D’où ces
          conflits et cette impression de désordre. Et dans ces guerres opaques,
          l’intervention la moins intéressée est, probablement, celle du général
          Benhadid. L’homme n’attend rien. Sa carrière est derrière lui. Ce qui donne,
          paradoxalement, plus de force à sa violente charge contre Saïd Bouteflika. Car
          derrière les propos contradictoires, voire décousus, du général Benhadid, se
          cache une véritable angoisse, celle d’une génération qui se rend compte,
          confusément, qu’elle laisse un héritage contestable et contesté.
          Dans ce que dit le général Benhadid, on retrouve la signature de cette
          génération, qui a vu l’armée créer l’Etat algérien, et qui n’a jamais pu faire
          la différence par la suite entre Etat, armée et pouvoir. Résultat : un
          demi-siècle, après l’indépendance, le général Benhadid n’a, toujours, pas
          tranché pour savoir si le président de la République doit être désigné par
          l’armée ou par le peuple, et s’il appartient à l’état-major, au DRS ou au
          peuple de sauver le pays.
          Le général Benhadid n’est pas le seul à ne pas s’être adapté. Issâad
          Rebrab, qui se situe sur un autre terrain, vit une situation, largement,
          similaire. Il veut faire des affaires, pour se placer dans un monde d’une autre
          dimension, mais il n’y arrive pas. La bureaucratie l’en empêche, mais pas
          seulement la bureaucratie. Pour la deuxième fois de sa vie, il s’est,
          violemment, attaqué à Abdessalam Bouchouareb, le ministre de l’Industrie, qu’il
          accuse, nommément, d’entraver ses projets.
          Investisseur, créateur d’emplois et de richesses, capitaine d’industrie,
          Issâad Rebrabse veut tout cela à la fois. Mais derrière sa communication, se
          profile une autre image, celle d’un entrepreneur qui n’a pas encore fait sa
          mutation. Né à l’ombre de l’économie étatique, il en a, pleinement, tiré
          profit. C’est de bonne guerre. Mis il n’arrive pas à passer d’un capitaliste
          collé au pouvoir, à un capitaliste indépendant, capable d’imposer des règles
          transparentes et de les respecter. Il ne comprend pas comment un ministre ne le
          reçoit même pas, lui qui est reçu avec les honneurs à l’Elysée.
          Ali Haddad, lui, ne se plaint pas. Il est dans la proximité immédiate du
          pouvoir, incarné par M. Saïd Bouteflika et par le Forum des chefs d’entreprises
          (FCE), dont il a pris le contrôle. Il se considère comme le porte-parole
          légitime du monde des affaires.
          A ce titre, il a un droit de regard sur la distribution de la rente.
          Sorti de l’ombre, deux décennies après M. Rebrab, il veut se fabriquer une stature,
          mise à mal par l’attaque frontale du général Benhadid. Faussant toutes les
          analyses primaires, notamment celle basée sur le régionalisme, il va jusqu’à
          défendre un ministre contre un autre patron, augmentant la confusion qui
          entoure les guéguerres en cours.
          Qui va arbitrer ces conflits ? Qui va remettre de l’ordre dans la maison
          ? Certes, l’impunité règne dans certains cercles du pouvoir politique et de
          l’argent, comme l’a révélé le procès de l’affaire de l’autoroute, où un
          ministre nommément accusé d’avoir perçu des commissions n’a même pas été convoqué
          au tribunal. Mais si M. Bouchouareb commence à étaler le linge sale de M.
          Rebrab sur la voie publique, si M. Haddad attaque le général Benhadid, en
          justice, au risque de voir les uns et les autres traînés dans la boue, et si
          les hommes d’affaires commencent à parler des commissions et des cadeaux qu’ils
          ont versés aux ministres et aux hauts fonctionnaires, cela risque de faire
          désordre. D’ores et déjà, le général Benhadid a évoqué une affaire dans
          laquelle serait mouillé le vice-ministre de la Défense, le général Gaïd Salah.
          De là, à ce que ça dérape, il y a un pas que tout le monde redoute. L’opinion
          ne s’y trompe : quand les loups se dévorent, les agneaux se sentent à l’abri.
          A l’évidence, la situation est devenue trop dangereuse. D’autant plus
          qu’il n’y a pas, encore, d’arbitre pour trancher dans les conflits, étalés sur
          la place publique, faute de parrain accepté par tous. Il n’y a ni Larbi
          Belkheir, ni Toufik Mediène. Saïd Bouteflika et Gaïd Salah ne font pas le
          poids, et AthmaneTartag ne s’est pas encore affirmé.
          En outre, ces conflits se déroulent, en dehors des institutions. Ils
          n’opposent pas des forces politiques et sociales identifiées et transparentes,
          régies par des lois et des règles transparentes. Ils ne se règleront pas dans
          le cadre de la loi. Tout l’enjeu est là : comment transformer ces entités
          informelles en des pouvoirs institutionnalisés, transparents, vivant et
          agissant dans le cadre de la loi ?


          SOURCElequotidien-oran.com


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          • #6
            L'Algérie , un navire qui prend eau de toutes parts ...

            Le " mérite " ou la " conséquence " , du choix du moins mauvais ! ...
            Dernière modification par euclid, 01 octobre 2015, 22h34.

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            • #7
              Parler de légitimité à quelqu'un issu d'une relation illégitime, constitue une insulte pour lui !!

              Le système au Pouvoir depuis 1962 est illégitime à sa naissance.
              "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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              • #8
                Pour le bien du pays j'espere qu'on fetera le nouvel an sans la momie

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                • #9
                  tous les citoyens privés de leurs droits de créer leurs propres partis politiques. Le Pôle du changement fait référence notamment aux quatre hommes, dont le député et ancien premier secrétaire du FFS Karim Tabbou,
                  Comme s'ils ne sont pas assez divisés,ils veulent se réduire en poussière ???

                  Le changement par la division !!! Ça doit être une nouvelle théorie socio-politique .
                  "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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