(10 Décembre 2006 - 18h58)
Deux bus qui transportaient des employés d'une société américaine en Algérie ont été la cible d'un attentat dimanche soir à Bouchaoui, une localité située à une quinzaine de kilomètres à l'ouest d'Alger, a appris l'Associated Press auprès de témoins.
Ces témoins ont rapporté que le chauffeur du premier bus, un Algérien, avait été tué, tandis qu'un autre Algérien, assis à sa droite, avait été blessé. Aucun ressortissant américain n'aurait été blessé, selon les premières informations.
Les deux bus étaient affrétés par la société BRC (Brown, Root and Condor), une filiale de la compagnie américaine Halliburton, autrefois dirigée par le vice-président américain Dick Cheney. En Algérie, la 'joint venture' américaine BRC travaille surtout pour le compte de la compagnie pétrolière publique algérienne Sonatrach et pour le ministère algérien de la Défense. Les représentants de BRC n'étaient pas joignables dans l'immédiat pour apporter des précisions.
Les deux bus venaient de quitter le siège de la société BRC à Bouchaoui et raccompagnaient les employés américains vers leur lieu de résidence, l'hôtel Sheraton, situé à quelques kilomètres de là, en direction de la capitale.
Selon les témoins joints par l'AP, une bombe a d'abord été lancée contre le premier bus, un véhicule de sécurité qui ouvrait la voie au deuxième bus transportant neuf employés américains. Le chauffeur algérien du premier bus est mort sur le coup, tandis que la personne assise à sa droite, également un Algérien, a été blessée, selon ces sources.
Le deuxième bus a ensuite essuyé des tirs de la part des assaillants, mais a immédiatement fait demi-tour pour rentrer dans le siège de l'entreprise, sous la protection des agents de sécurité, ont précisé les témoins, en soulignant qu'aucun employé américain n'avait été touché.
On ignorait dans l'immédiat si les assaillants ont réussi à prendre la fuite ou s'ils ont été interpellés.
Toutes les voies menant à Bouchaoui ont été fermées à la circulation et le lieu de l'attaque était donc inaccessible à la presse.
Cette attaque n'a pas été revendiquée mais, selon des spécialistes des questions de sécurité, elle porte la marque des islamistes du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat). AP
oao/sop
Deux bus qui transportaient des employés d'une société américaine en Algérie ont été la cible d'un attentat dimanche soir à Bouchaoui, une localité située à une quinzaine de kilomètres à l'ouest d'Alger, a appris l'Associated Press auprès de témoins.
Ces témoins ont rapporté que le chauffeur du premier bus, un Algérien, avait été tué, tandis qu'un autre Algérien, assis à sa droite, avait été blessé. Aucun ressortissant américain n'aurait été blessé, selon les premières informations.
Les deux bus étaient affrétés par la société BRC (Brown, Root and Condor), une filiale de la compagnie américaine Halliburton, autrefois dirigée par le vice-président américain Dick Cheney. En Algérie, la 'joint venture' américaine BRC travaille surtout pour le compte de la compagnie pétrolière publique algérienne Sonatrach et pour le ministère algérien de la Défense. Les représentants de BRC n'étaient pas joignables dans l'immédiat pour apporter des précisions.
Les deux bus venaient de quitter le siège de la société BRC à Bouchaoui et raccompagnaient les employés américains vers leur lieu de résidence, l'hôtel Sheraton, situé à quelques kilomètres de là, en direction de la capitale.
Selon les témoins joints par l'AP, une bombe a d'abord été lancée contre le premier bus, un véhicule de sécurité qui ouvrait la voie au deuxième bus transportant neuf employés américains. Le chauffeur algérien du premier bus est mort sur le coup, tandis que la personne assise à sa droite, également un Algérien, a été blessée, selon ces sources.
Le deuxième bus a ensuite essuyé des tirs de la part des assaillants, mais a immédiatement fait demi-tour pour rentrer dans le siège de l'entreprise, sous la protection des agents de sécurité, ont précisé les témoins, en soulignant qu'aucun employé américain n'avait été touché.
On ignorait dans l'immédiat si les assaillants ont réussi à prendre la fuite ou s'ils ont été interpellés.
Toutes les voies menant à Bouchaoui ont été fermées à la circulation et le lieu de l'attaque était donc inaccessible à la presse.
Cette attaque n'a pas été revendiquée mais, selon des spécialistes des questions de sécurité, elle porte la marque des islamistes du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat). AP
oao/sop
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