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Repère : Bensalah et Ould Khelifa, je ne sais pas, moi non plus !

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  • Repère : Bensalah et Ould Khelifa, je ne sais pas, moi non plus !

    Tous les indicateurs montrent que la révision de la Constitution n’est pas loin», a annoncé le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah. «Concernant la réforme constitutionnelle, nous n’avons pas d’indicateur clair de la part du gouvernement sur son agenda», pense, quant à lui, son collègue Larbi Ould Khelifa, président de l’APN.

    Le deuxième et le troisième personnages de l’Etat, par ordre protocolaire, ne savent pas trop si le projet de révision de la Constitution sera, oui ou non, présenté à la session de printemps du Parlement. C’est un cas de figure inimaginable dans une République, la vraie. Ces deux personnages censés être au parfum de ce que mijote le Président, dont ils défendent les couleurs via leurs partis respectifs, viennent de nous apprendre qu’ils ne savent rien… Quel crédit donner à leurs paroles et à celles des Assemblées qu’ils dirigent, quand eux-mêmes avouent qu’ils ne sont pas dans le secret du Président ?

    Sans le vouloir, Bensalah et Ould Khelifa viennent de confirmer, si besoin est, que le Sénat et l’Assemblée populaire nationale ne sont que de simples chambres d’enregistrement. Le président de la République, qui ne les a jamais honorées d’une présence en 16 ans de pouvoir, les a réduites à leur plus simple expression. Pourquoi Bouteflika tiendrait-il informés les présidents de ses deux béquilles législatives de ses projets de loi, alors qu’ils lui doivent même leur accession au perchoir ? Bensalah et Ould Khelifa n’ont pas vocation à se prendre au sérieux de «jouer» au 2e et 3e personnages de l’Etat. Eux le savent, mais surtout le Président. Ils ne peuvent donc même pas penser faire jouer à leurs institutions le rôle de contrôle de l’Exécutif comme le stipule la Constitution.


    Ainsi fonctionnarisés, les deux têtes du Parlement algérien attendent, comme nous tous, qu’un signal vienne «d’en haut». Par contre, ils dégainent à tout-va contre les partis de l’opposition qui réclament une transition démocratique. C’est un peu la seule «mission» pour laquelle ils font preuve d’une grande autonomie de mouvement et une liberté d’expression… Servir de relais, de transmission de critiques et autres insultes contre l’opposition pour espérer rester dans les bonnes grâces du Président qui a – ils le savent bien – le droit de vie ou de mort sur eux.

    Et à ce jeu, Bensalah, qui fait figure de dinosaure du paysage politique, frise les limites de la correction. Il ne rate aucune tribune de son RND pour sonner la charge contre les animateurs de la CNLTD, qu’il assimile presque à des traîtres à la nation. Mais la triste réalité est qu’il ignore tout des intentions du chef de l’Etat et le Conseil de la nation qu’il préside est tributaire des projets de loi que le gouvernement veut bien lui soumettre.

    Evoquer des «indicateurs» pour dire un petit mot sur la révision de la Constitution n’est pas digne d’un deuxième personnage de l’Etat.
    C’est un signe que Bensalah, tout comme Ould Khelifa et Sellal d’ailleurs ne font pas partie du premier cercle qui cale l’agenda du Président. Le reconnaître aussi publiquement s’apparente à une autoflagellation.


    Hassan Moali

    source : El watan
    شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

  • #2
    Ould Khelifa a-t-il tourné casaque?
    L'Expression - Par Ahmed FATTANI - Mercredi 04 Mars 2015


    Ce n'est pas la première fois que le président de l'APN commet des maladresses politiques. Il en a l'habitude. C'est un fait que tous les observateurs politiques ont encore relevé depuis quarante-huit heures. Son approche et son analyse des événements détonnent dans le paysage atone de la vie politique. M.Ould Khelifa n'a pas fini de surprendre son monde en développant des thèses qui contrarient jusqu'à son identité partisane et politique. Le perchoir qu'il a conquis grâce à l'escabeau du FLN lui a-t-il fait perdre à ce point, la raison, le sens des réalités politiques, rien qu'à lire ses déclarations faites à certains journaux?
    A disséquer ses propos, l'on reste stupéfait devant tant d'inconsistance. Le président de l'APN vient carrément, et sans crier gare, tirer le tapis sous les pieds du pouvoir, du gouvernement et de son Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Il a pris à revers toutes les thèses laborieusement élaborées et développées depuis au moins que l'affaire du gaz de schiste a éclaté à In Salah. Son discours ne manque pas seulement de consistance. Il est flou. Tout cela suffit pour dérouter jusqu'aux plus avertis.
    Face au président du Sénat, Abdelkader Bensalah, il y a déjà comme un large fossé qui est en train de se creuser entre les deux hommes au sommet de l'Etat. L'un dit une chose. Et l'autre son contraire. La Constitution? Catégorique, Ould Khelifa affirme que ce projet ne figure pas sur sa feuille de route. Du moins, pour la session actuelle qu'il vient d'inaugurer en grande pompe. Veut-il signifier par là que le Président Bouteflika se joue de la bonne foi de son peuple à un moment où l'opposition, en proie à un prurit politique sans pareil, ne manque pas une occasion de torpiller le gouvernement sur ce qu'elle qualifie de «négligence» et de «laisser-aller»?
    De l'autre côté de la barrière, c'est un tout autre son de cloche que le président du Sénat fait entendre à l'opinion. Pour lui, la Constitution n'est pas écartée de l'agenda sénatorial.
    Alors, pourquoi tout ce charivari à un moment où le pouvoir en butte à une série de contestations sociales et mouvements suspects, cherche des bouées de sauvetage pour sortir la tête de l'eau? Et où l'opposition redouble d'agressivité sur le chapitre de la transition politique qu'elle juge inéluctable? Dans ce climat délétère qui confine à la guerre des ego et des ambitions que se livrent ces dirigeants, il y a comme un parfum de sauve-qui-peut et de décadence annoncée qui flotte dans le ciel d'Algérie. Voilà pour la fantasmagorie politique. Aujourd'hui, on est dos au mur. Il faut décider. Il faut choisir. Mais il faut faire vite!
    Que cherche donc M. Ould Khelifa par sa sortie médiatique et par sa philippique qui la dispute à l'outrance? Veut-il faire basculer l'Algérie sur une nouvelle voie politique? Celle de tout changer. Changer quoi? Le régime? Le système? Mais enfin, pour le compte de qui? Ou alors tout ce charivari, tout ce bruit pour rien, n'est finalement qu'un leurre pour mieux tromper des adversaires qu'il serait préférable d'appeler par leurs noms?
    Ould Khelifa, en choisissant mal le contexte et en transgressant la ligne idéologique du parti qui l'a fait roi, est sorti volontairement des rangs pour s'affubler du rôle de bad boy du pouvoir algérien au risque de miner la crédibilité même de l'institution qu'il dirige et qui est censée être la seule et unique voix du peuple algérien.
    Face à ce quiproquo, la raison veut que l'on convoque la vérité, la persuasion pour tuer le doute qui mine les esprits. In Salah ne sera pas le Dien Bien Phu du système que certains avortons de la démocratie s'obstinent à provoquer.
    L'«enfer de In Salah», par la grâce de quelques partis qui veulent jouer aux va-t-en-guerre, espérant ainsi ouvrir une voie insurrectionnelle pour s'emparer d'un pouvoir prêt à être ramassé dans les rues d'Alger, ne peut constituer une alternative de rechange pour gérer l'avenir de quarante millions d'Algériens.
    Avec les habitants de In Salah, il y a ceux qui manifestent de bonne foi, mais il y a aussi ceux qui «servent» la soupe et les porteurs d'eau dont la posture relève de l'art de l'artilleur: pilonner, toujours pilonner l'adversaire.
    Le temps est venu de choisir un gouvernement de combat sous la houlette de Abdelmalek Sellal. Que les nouveaux ministres s'assument. Qu'ils initient des propositions. Qu'ils bougent. Qu'ils parlent. Qu'ils montent au créneau pour défendre le bilan des trois mandats du Président Bouteflika.
    De grâce, finissons-en avec ces petites perfidies de ceux qui s'inventent une nouvelle mission, celle de l'autoflagellation et du retournement de veste.
    Fattani Him Self, qui prend sa plume pour descendre le 3 ieme personnage de l'état. Il y a de l'eau dans le gaz, normal pour la pollution issue due gaz de schiste, couvrez vos têtes, ça va encore secouer....
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      ils en sont au même stade où était ZIARI. Président de l'APN ,interrogé pa r un journaliste sur une éventuelle modification de la Constitution , il avait déclaré qu'il attendait les instructions de la Présidence .

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