Un producteur de jus baisse ses prix, ses concurrents crient au scandale
TSA - le 18 février 2015 à 19 h 26 min - Tewfik Abdelbari @Tewfikabdelbari.
Les membres de l’Association des producteurs algériens de boissons (Apab) vont tenir une réunion d’urgence, jeudi 19 février. Objet de la réunion : discuter de la décision de certains producteurs de jus de fruits, dont l’entreprise N’gaous, de baisser les prix de leurs produits.
Selon des documents auxquels TSA a eu accès, certaines entreprises de l’Apab, dont Slim Othmani, accusent particulièrement N’gaous de se livrer à un « bradage » et à de la « publicité mensongère ».
Contacté par TSA, un des membres de l’Apab affirme qu’ils saisiront le Conseil national de la concurrence (CNC), dans le cas où ce dumping est avéré. « Il faudra déterminer la qualité, le type de boisson (jus de fruit, boissons aromatisées…) et les normes, puis vérifier si les prix de vente, répondent aux critères », précise notre source.
Des accusations que réfute N’gaous. L’entreprise dément vendre à perte. Elle accuse ses concurrents de prendre des marges confortables. Les producteurs algériens de boissons continuent en effet d’acheter du sucre subventionné par l’Etat, mais sans réduire les prix de leurs produits.
TSA - le 18 février 2015 à 19 h 26 min - Tewfik Abdelbari @Tewfikabdelbari.
Les membres de l’Association des producteurs algériens de boissons (Apab) vont tenir une réunion d’urgence, jeudi 19 février. Objet de la réunion : discuter de la décision de certains producteurs de jus de fruits, dont l’entreprise N’gaous, de baisser les prix de leurs produits.
Selon des documents auxquels TSA a eu accès, certaines entreprises de l’Apab, dont Slim Othmani, accusent particulièrement N’gaous de se livrer à un « bradage » et à de la « publicité mensongère ».
Contacté par TSA, un des membres de l’Apab affirme qu’ils saisiront le Conseil national de la concurrence (CNC), dans le cas où ce dumping est avéré. « Il faudra déterminer la qualité, le type de boisson (jus de fruit, boissons aromatisées…) et les normes, puis vérifier si les prix de vente, répondent aux critères », précise notre source.
Des accusations que réfute N’gaous. L’entreprise dément vendre à perte. Elle accuse ses concurrents de prendre des marges confortables. Les producteurs algériens de boissons continuent en effet d’acheter du sucre subventionné par l’Etat, mais sans réduire les prix de leurs produits.
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