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Je reviens d'In-Salah

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  • #91
    El Professor Ott
    Libre à toi de t'aventurer dans des sujets techniques que tu reconnais ne pas maîtriser. Libre à toi d'aller dans le sens du pouvoir, de le défendre et même de l'encenser; tu n'es pas le seul, la chaîne est longue derrière Saidani, Ben Younes et Ghoul. Il faut que tu saches, cependant, que cela n'infléchira pas la volonté des populations du sud.
    Mon éducation, ma culture et ma déontologie ne me permettent pas d'aller dans le même sens que toi, et tant pis si ça te révulse. Par contre, je sais écouter les experts, comprendre leur argumentations, tirer des conclusions et ajuster mes positions.

    Ernestito
    Merci pour ces precisions.
    Dernière modification par ETTARGUI, 11 janvier 2015, 19h40.
    Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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    • #92
      @Ernestino

      Cette visite sur site a également eu pour effet de rassurer, aussi bien M. Necib, ministre des Ressources en eau, que Mme Boudjemâa, ministre de l’Environnement, quant aux problématiques environnementales. “Les points d’ombre ont été éclaircis : la quantité d’eau utilisée dans la fracturation hydraulique n’excède pas les 7 000 m3 et elle est réutilisable pour d’autres opérations de fracturation”, a précisé
      M. Necib. Quant au risque de contamination des aquifères, selon les experts de Sonatrach, il est identique à celui des hydrocarbures conventionnels, “l’effort doit être fait sur la cimentation des puits”, a indiqué
      M. Khanfar. S’agissant du traitement de l’eau après fracturation, Mme Boudjemâa s’est estimée confiante. “Il y a seulement quatre familles d’additifs qui sont utilisées et ce sont des produits ordinaires qui ne représentent, en réalité, que 1% de la quantité d’eau injectée”, a-t-elle relevé.
      Une étude précise d'utilisation de l'eau mérite en effet toute l'attention
      Othmane BENZAGHOU

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      • #93
        Bonne nuit cher Ettargui... Tu confirmes que ta démarche est profondément politicienne...
        Othmane BENZAGHOU

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        • #94
          Hé hé hé ! Bonne nuit El Professor.
          Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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          • #95
            Chacun s'amuse comme il peut...
            Othmane BENZAGHOU

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            • #96
              In Salah*:*la population s’interroge sur la poursuite de la protestation contre le gaz de schiste
              TSA - le 28 janvier 2015 à 20 h 54 min -** Hadjer Guenanfa @HadjerGuenanfa.

              La question de la poursuite du mouvement de protestation contre le gaz de schiste est au centre des débats et des discussions à In Salah, au lendemain des déclarations du président Bouteflika qui a tenu, hier mardi, un*conseil ministériel restreint consacré au Sud.

              «*Certains sont pour la fin du mouvement de protestation après les propos du Président, d’autres sont pour la poursuite des manifestations jusqu’à la fermeture du forage*», explique Kacem, militant anti-gaz de schiste. En début de soirée de ce mercredi, les discussions se poursuivaient devant le siège de la daïra où la population tient son traditionnel rassemblement contre le gaz de schiste.

              La condition pour arrêter la protestation

              A l’issue d’une réunion qui a duré près de cinq heures, les représentants de la société civile ont réagi aux propos du président Abdelaziz Bouteflika.*« Nous avons bien lu le communiqué de la présidence diffusé hier. Nous avons décidé de demander une commission technique pour le suivi de l’achèvement du forage du puits de gaz de schiste sans fracturation hydrique*», explique Abdelkader Bouhafs, militant anti-gaz de schiste.

              Cette commission devrait être composée notamment d’ingénieurs et de techniciens d’In Salah, selon lui. «*S’ils acceptent cette demande, nous considérerons que notre revendication a été satisfaite*», ajoute-t-il en précisant qu’aucune décision n’a été prise pour l’instant concernant la fin ou la poursuite de la protestation.

              Ce mercredi matin, les habitants d’In Salah opposés à l’exploitation du gaz de schiste ont observé leur rassemblement quotidien devant le siège de la daïra, selon des sources concordantes. Hier soir, les protestataires avaient organisé*une marche*spontanée après la diffusion des propos du président Bouteflika. « La wilaya, la tanmia, In Salah hya dhahia (ni wilaya, ni développement, In Salah est la victime) », ont scandé les manifestants.
              Intéressant de voir que la mise en place d'une commission de suivi et d'information à l'adresse des populations ait été adopté par les leaders du mouvement de protestation...
              Othmane BENZAGHOU

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              • #97
                Intéressant de voir que la mise en place d'une commission de suivi et d'information à l'adresse des populations ait été adopté par les leaders du mouvement de protestation...
                Il n'y a aucun leader .

                Dans ce cas , les manifs dans differentes villes du sud , ont aussi leurs leaders.

                Réfléchis avant d'écrire n'importe quoi.

                Le pouvoir fait tout pour caser le mouvement.

                D'où ce terme de "leader"
                " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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                • #98
                  @ott

                  Je ne sais pas qui sont ces experts.
                  M. Necib. Quant au risque de contamination des aquifères, selon les experts de Sonatrach, il est identique à celui des hydrocarbures conventionnels, “l’effort doit être fait sur la cimentation des puits”, a indiqué
                  Formuler cette phrase montre qu'on peut pas faire confiance a ces experts.
                  Ils semble qu'ils ne savent pas définir un risque.

                  qui est défini par 2 notions:
                  -f:fréquence ou probabilité d'occurrence (Dans ce cas oui c'est possible que cela soit le meme que pour les hydrocarbure conventionnels, et encore la roche n'est pas la meme )

                  -S: Sévérité la c'est autre chose une pollution de la nappe avec les additifs dans le cas des schiste (réservoirs compacts dans le cas de l'Algérie) est nettement très très grave qu'une pollution aux hydrocarbures conventionnels (Ce n'est pas les memes propriétés physico-chimiques)

                  Risque = f * s

                  f peut être le meme comme le suggère les "experts de sonatrach" mais S peut être énorme.

                  Il faut faire des simulations numériques pour quantifier S mais je doute que les experts de Sonatrach aient pris cette initiative et comme le cas de l'Algérie est particulier (nécessitent un model et une grande connaissance de la nappe et du mode de circulation de l'eau ) cela m'étonne de l'existence d'études externes utilisables.


                  Bref les autorités et Sontrach mentent ne savent pas ce qu'elles font.

                  Je soutiens a 100 % cette protestation légitime
                  Dernière modification par babeloued, 29 janvier 2015, 11h25.

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                  • #99
                    @Iska

                    Tu sembles bien nerveux. Avant de déblatérer, tu devrais savoir qu'il y a 22 délégués, considérés membres fondateurs de ce mouvement, dont la personne citée...
                    Othmane BENZAGHOU

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                    • @Babeloued

                      Il faut aussi isoler les risques en question :

                      http://www.algerie-dz.com/forums/sho...2&postcount=18
                      Othmane BENZAGHOU

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                      • Ott
                        Voici un autre son de cloche! Auquel des deux articles accorde-tu le plus de crédit ?

                        In Salah campe sur son opposition au gaz de schiste. L’intimidation, la banalisation, le pourrissement n’ont en rien entamé la volonté de faire entendre la voix de la population aux plus hautes instances du pays.


                        Le général Hamel, qui a semble t-il honoré la première partie de son engagement, à savoir faire parvenir l’unique revendication au président Bouteflika, n’est pas revenu, comme promis, avec la réponse «positive» attendue. Cette réponse n’a pas été annoncée directement par le Président mais via un communiqué officiel faisant suite au Conseil ministériel restreint, tenu au moment où l’équipe nationale jouait sa place en quarts de finale de la CAN.

                        Sur le contenu qui a relégué les protestations anti-gaz de schiste au second plan après les projets de développement et la promulgation de nouvelles wilayas, les protestataires ont compris leur déconvenue. Eux qui attendaient depuis un mois que le Président tranche. Ni la promotion de cette daïra enfouie dans les sables ocres du désert en wilaya ni les promesses d’un développement local ciblé à l’avenir et encore moins l’exhortation du président de la République aux instances gouvernementales de «mieux communiquer» sur la question du gaz de schiste à l’avenir n’apaisent les esprits.

                        Le mouvement citoyen a donc tranché, lui aussi. Il s’en tient à sa «détermination à faire stopper toutes les opérations liées au gaz de schiste, allant du simple forage horizontal ou vertical au recours à la fracturation hydraulique». La réponse a été donnée mardi soir, dans une marche nocturne scandant «La wilaya, la tanmiya, In Salah hiya dahia» (ni wilaya, ni développement, In Salah est la victime). In Salah a donc tranché ; la protestation continue de plus belle. De nouvelles manifestations sont prévues aujourd’hui, notamment à Ouargla où des étudiants ont manifesté mercredi devant le pole 2 de l’université.

                        Colère et détermination
                        A In Salah, berceau de la protestation anti-gaz de schiste, après la douche froide, l’heure est à la concertation. La colère est perceptible. Fracture ? «Le communiqué parle d’un arrêt de l’exploration après la finalisation du deuxième puits. Ils veulent à tout prix achever la fracturation hydraulique en usant de produits chimiques que nous dénonçons ! Bouteflika ne nous a donc pas compris ?» témoigne un activiste.

                        La population d’In Salah, qui a vécu le torchage du premier puits de Dar Lahmar comme une offense, une hogra, fait de l’insistance du gouvernement à allumer la torche du second un abcès de fixation. «Nous exigeons la fin des travaux avant l’intervention d’Halliburton, avant la fracturation. Après, tout débat sur le gaz de schiste sera vain, nous n’aurons plus confiance en eux» entend-on sur la place de la Résistance.

                        Mais qu’a-t-on compris au juste des décisions de Bouteflika ? «Il demande au gouvernement de mieux communiquer, alors que son propre discours est incompréhensible, pas clair.» «Il leur demande de venir nous expliquer ce qu’est le gaz de schiste, un mois en retard, après l’achèvement des forages ! Mais à qui veut-on faire croire que le gouvernement agit pour notre bien ?» «Nous, on veut un vrai débat national, avec des experts de tous bords, des Algériens et des étrangers, pas seulement Attar, qui est partie prenante.» «Des séminaires au Sheraton d’Oran ?

                        Ils n’ont qu’à organiser des débats télévisés sur les chaînes nationales, on veut des avis contradictoires pour donner de la crédibilité !» Voilà la position des habitants d’In Salah plus déterminés, plus conscients que l’usage des produits chimiques toxiques a déjà commencé et que le Président ne prononce pas un moratoire, mais une continuation de la fracturation hydraulique. «In Salah restera déterminée ! Aâtouna al afya, la paix, c’est tout !»

                        L’avenir de cette protestation ? Les perspectives de ce mouvement si le gouvernement franchit le pas de la seconde fracturation ? «Nous savons que Bouteflika commet une grosse faute avec cette décision. On ne traite même pas un enfant de la sorte. On arrête un moment pour expliquer et voir la réaction, alors s’ils continuent sur leur lancée, on considèrera que c’est de la hogra. Le choix même d’In Salah comme zone expérimentale est perçu en tant que tel.» Les gens de la région ont l’impression de vivre leur 5 Octobre. «Nous emprisonner ? In Salah est une prison à ciel ouvert, c’est un grand village dépourvu de tout ! Des droits confisqués. Maintenant, c’est le droit à la vie qu’on veut nous confisquer !»
                        Et pour finir, un extrait d'une interview du Wali de Tamanrasset, à son énième contradiction. Ma foi, le machiavélisme de nos gouvernants n'a vraiment pas de limites ! Faire faire de telles pirouettes à ce pauvre monsieur, dont le visage reflète une candeur à la limite de la niaiserie, ne peut s'apparenter qu'à une fourberie avérée.
                        Liberté : Monsieur le wali, pouvez-vous nous expliquer exactement l’objet de votre mission ?
                        Mahmoud Djamaâ : Ce n’est pas une mission, c’est un devoir ; une obligation de venir écouter la population et de lui expliquer ce que confirmait le Premier ministre dans son émission télévisée de mercredi dernier, et qui avait indiqué que le chantier qui a été ouvert à Ahnet pour l’exploitation du gaz de schiste va s’arrêter.
                        Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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                        • les tentatives du gouvernement de noyer ce mouvement dans des demandes social n'ont pas aboutit, le mouvement continue et c'est tout à leur honneur , il demande une chose est le gouvernement répond par 100 autre chose.

                          avant l’intervention d’Halliburton,
                          là est la cléf de voûte , Halliburton a déjà encaisser son dut....
                          Dernière modification par Histo, 29 janvier 2015, 12h28.
                          شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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                          • @OTT

                            1) Les hydrocarbures conventionnels n'existe que parce que il y a un piège
                            sous forme de réservoir avec des couches imperméables qui par nature piègent les hydrocarbures.

                            2) La roche dite réservoir n'est pas un piège par sa nature on ne peut pas a proprement parler de réservoir hermétique, généralement les hydrocarbures migrent de cette couche vers d'autres ou elles seront piégés si un piège existe.



                            Forer dans un réservoir conventionnel c'est comme mettre pipette dans une bouteille entourée de verre.

                            Dans le cas des schiste c'est comme mettre un pipette dans une éponge qui n'est pas pas entouré par une couche imperméable.


                            1 - risque lié aux micro fissures au niveau de la roche mère : ce risque semble maîtrisable à travers une étude sismique, obligatoire dans le cadre de cette exploitation en dehors de ce risque.
                            Le but de la fracturation est de créer des micro fissures pour libérer les hydrocarbure, de plus il faut que ces micro-fissures se propagent le plus loin possible pour que cela soit rentable.


                            2 - risque de fuite au niveau du puits : ce risque est maîtrisable à travers des technique de cimentation du puits, à d'analyse de la pression.
                            On n'est pas dans le cas d'un réservoir classique "les parois étanches n'existent pas comme dans le conventionnel"

                            Il n y a pas de confinement naturel

                            3- risque de fuite sur les produits extraits en surface : le traitement de l'eau est nécessaire suite à la fragmentation. Une depolution à des niveau d'exigence élevés semble nécessaire.
                            Ce n'est pas un problème
                            4 - risque de pollution suite à l'entreposage des fluides en sortie du puits: ce risque semble maitrisable.
                            Ce n'est pas un problème
                            Dernière modification par babeloued, 29 janvier 2015, 12h47.

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                            • @Ettargui

                              Aucun, seul l'avenir et les actions permettrons d'en savoir plus. Cependant, il est intéressant de noter les desinformations ici et là, afin de comprendre les manipulations ici et là. Et il est une certitude qu'il y a tentatives diverses de manipulations...
                              Othmane BENZAGHOU

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                              • Tu sembles bien nerveux. Avant de déblatérer, tu devrais savoir qu'il y a 22 délégués, considérés membres fondateurs de ce mouvement, dont la personne citée...
                                Il y a certainement quelqu'un qui déblatére encore plus.

                                MM. Bouhafs et Kacem ne sont que des militants et non des leaders .

                                Le journaliste de TSA ( s'il est sur place oeilfermé) a du prendre au hasard deux militants que tu qualifies de leader .
                                " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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