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«Nous allons vers plus de maîtrise des projets Ansej en sélectionnant les projets les plus fructueux», a déclaré Mohamed El Ghazi.
Fini les milliards accordés à tort et à travers. Les projets inscrits dans le cadre de l'Ansej et la Cnac vont passer désormais au crible. Certes, l'Etat n'a pas suspendu cette disposition pour les jeunes, mais la sélection des projets sera durcie. «Nous allons vers plus de maîtrise des projets Ansej, en sélectionnant les projets les plus fructueux», a déclaré le ministre de l'Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale, Mohammed El-Ghazi en marge des débats sur l'avant- projet de loi sur les assurances sociales tenu, hier, au Conseil de la Nation. En d'autres termes, les projets non- créateurs de richesses ne seront pas retenus.
Les candidats aux crédits de l'Ansej, seront appelés à proposer des projets porteurs et innovés. Ce qui explique que le gouvernement tente indirectement de serrer la ceinture pour contrecarrer la dégradation des prix du pétrole. Sur la question de savoir si le taux du chômage va augmenter avec les dernières mesures prises par le gouvernement, El-Ghazi a écarté cette thèse.
Le ministre de l'Emploi ne voit pas pourquoi le taux du chômage sera revu à la hausse, du moment qu'il y a une croissance économique. Le représentant du gouvernement soutient que la chute des prix du pétrole ne doit pas être conçue comme une crise. «Nous devons tirer profit de cette situation, pour développer d'autres alternatives et réduire la dépendance aux hydrocarbures», a-t-il estimé. Sur les dépenses de la sécurité sociale qui sont élevées, le premier responsable du secteur a rassuré que celles-ci n'auront pas un impact sur les équilibres
financiers de l'Etat. Le ministre a même indiqué que l'application des dispositions de l'annulation de l'article 87 bis interviendra prochainement. Lors des débats, plusieurs intervenants ont interpellé le ministre sur les bénéficiaires de l'article 84 de la loi sur les assurances sociales qui assure une prise en charge aux députés représentant la communauté nationale à l'étranger. Dans sa réponse, le ministre a tenu à préciser que cette disposition concerne tous les corps diplomatiques et les chargés culturels et même les étudiants qui ont bénéficié d'une bourse. En plus clair, tous les missionnaires sont couverts par la Cnas et perçoivent les remboursements en devises. Selon lui, des conventions existent avec plusieurs pays comme la Belgique et la France. D'autres conventions avec quatre pays à savoir l'Allemagne, l'Espagne, le Portugal et la Turquie sont en cours de négociations. Le ministre a même précisé que l'Etat prend en charge les pensions des retraités algériens qui ont travaillé en France, dont le nombre est estimé à pas moins de 130.000 personnes. El-Ghazi a expliqué lors des négociations dans le cadre des conventions, que l'Algérie est dans une position confortable par rapport à la France. Interrogé par ailleurs sur le nouveau Code du travail, le ministre a assuré que le projet fait l'objet d'étude par les partenaires sociaux et sera soumis à l'examen du Parlement au courant de cette année.
Par Nadia BENAKLI
l'expression dz
Fini les milliards accordés à tort et à travers. Les projets inscrits dans le cadre de l'Ansej et la Cnac vont passer désormais au crible. Certes, l'Etat n'a pas suspendu cette disposition pour les jeunes, mais la sélection des projets sera durcie. «Nous allons vers plus de maîtrise des projets Ansej, en sélectionnant les projets les plus fructueux», a déclaré le ministre de l'Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale, Mohammed El-Ghazi en marge des débats sur l'avant- projet de loi sur les assurances sociales tenu, hier, au Conseil de la Nation. En d'autres termes, les projets non- créateurs de richesses ne seront pas retenus.
Les candidats aux crédits de l'Ansej, seront appelés à proposer des projets porteurs et innovés. Ce qui explique que le gouvernement tente indirectement de serrer la ceinture pour contrecarrer la dégradation des prix du pétrole. Sur la question de savoir si le taux du chômage va augmenter avec les dernières mesures prises par le gouvernement, El-Ghazi a écarté cette thèse.
Le ministre de l'Emploi ne voit pas pourquoi le taux du chômage sera revu à la hausse, du moment qu'il y a une croissance économique. Le représentant du gouvernement soutient que la chute des prix du pétrole ne doit pas être conçue comme une crise. «Nous devons tirer profit de cette situation, pour développer d'autres alternatives et réduire la dépendance aux hydrocarbures», a-t-il estimé. Sur les dépenses de la sécurité sociale qui sont élevées, le premier responsable du secteur a rassuré que celles-ci n'auront pas un impact sur les équilibres
financiers de l'Etat. Le ministre a même indiqué que l'application des dispositions de l'annulation de l'article 87 bis interviendra prochainement. Lors des débats, plusieurs intervenants ont interpellé le ministre sur les bénéficiaires de l'article 84 de la loi sur les assurances sociales qui assure une prise en charge aux députés représentant la communauté nationale à l'étranger. Dans sa réponse, le ministre a tenu à préciser que cette disposition concerne tous les corps diplomatiques et les chargés culturels et même les étudiants qui ont bénéficié d'une bourse. En plus clair, tous les missionnaires sont couverts par la Cnas et perçoivent les remboursements en devises. Selon lui, des conventions existent avec plusieurs pays comme la Belgique et la France. D'autres conventions avec quatre pays à savoir l'Allemagne, l'Espagne, le Portugal et la Turquie sont en cours de négociations. Le ministre a même précisé que l'Etat prend en charge les pensions des retraités algériens qui ont travaillé en France, dont le nombre est estimé à pas moins de 130.000 personnes. El-Ghazi a expliqué lors des négociations dans le cadre des conventions, que l'Algérie est dans une position confortable par rapport à la France. Interrogé par ailleurs sur le nouveau Code du travail, le ministre a assuré que le projet fait l'objet d'étude par les partenaires sociaux et sera soumis à l'examen du Parlement au courant de cette année.
Par Nadia BENAKLI
l'expression dz
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