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Excellente idée, mais...La Dgsn a lancé, hier, une très, très bonne initiative. Des policiers utiliseront des voitures banalisées pour surprendre les chauffards sur les routes. C'est une nouvelle brigade de sécurité routière (BSR) qui est créée «à titre expérimental» et qui opérera, dans un premier temps dans la capitale. Si l'opération est concluante, il n'y a pas de raisons qu'elle ne le soit pas, elle pourra être généralisée à travers le territoire national. Pour être concluante, quelques ajustements sont en effet nécessaires. Les aspects positifs d'une telle brigade et qui sautent aux yeux, sont d'abord et avant tout la peur permanente du policier à installer dans l'esprit de l'automobiliste. Comme cela a été indiqué lors du point de presse organisé par les responsables de la Dgsn pour annoncer la nouvelle. Les automobilistes «se sentiront continuellement surveillés». Fini le gyrophare pour calmer les fous du volant. Fini la vue du barrage de police où les plus dangereux des automobilistes deviennent des modèles de bonne conduite jusqu'à l'excès. Pour reprendre leur comportement hors la loi aussitôt le barrage dépassé. Fini aussi cette solidarité mal placée des automobilistes faisant des codes-phares à ceux qui roulent en sens inverse pour leur signaler la présence de policiers qu'ils ne tarderont pas à «croiser». Désormais, les policiers surgiront de nulle part.
D'une vieille guimbarde, d'une camionnette de choux fleurs, d'un vrai faux taxi, peut-être même d'une limousine de location pour mariages (les cortèges deviennent réellement un fléau sur la route, surtout dans les tunnels). On imagine la surprise du conducteur qui fait une tête à queue à l'une de ces voitures et qui voit en sortir, des policiers pour lui demander les papiers. L'effet de surprise sera vite dissipé puisque cette nouvelle brigade est constituée de policiers «astreints au port de l'uniforme». Tout le monde comprendra cette exigence. Sinon et par les temps qui courent, des hurluberlus peuvent essayer de se faire passer pour des policiers. Dans le même temps, cette précaution prise, à juste titre, par la Dgsn, diminue la force de dissuasion de l'initiative. On voit mal des policiers de cette brigade utiliser les deux-roues (la Dgsn parle de motos banalisées) sans être repérés. Et de loin. Même s'ils utilisent un deux-roues du livreur de pizza. De plus, à l'intérieur des voitures, il leur faudra enlever leurs casquettes et éviter de porter leurs galons aux épaulettes. Ceci dit, il y a peut-être une astuce qui nous échappe. On verra cela à l'usage. Comme on verra peut-être ces policiers de la BSR opérer en tandem avec d'autres policiers (motards ou en VR, ce véhicule ciglé de la police). Ces derniers pourraient se placer hors de la vue des automobilistes pour surgir et intervenir sur appel radio de leurs collègues «déguisés». C'est très certainement pour parfaire ce nouveau dispositif que la Dgsn le considère «expérimental» et uniquement dans la capitale dans un premier temps. Quoiqu'il en soit, cette nouvelle forme de lutte contre la délinquance routière est la bienvenue. Tout ce qui peut concourir à faire baisser l'hécatombe sur nos routes est à prendre. Dans les villes il s'agit de contrer la violence qui naît de l'incivisme de certains automobilistes. On double à droite, dans les virages, dans les embouteillages on passe en 2ème, 3ème et même 4ème position, on s'arrête au beau milieu de la route pour discuter avec un ami, etc. Des comportements qui, hélas, se terminent en pugilat entre automobilistes. Mais et si la police fait tous ces efforts c'est en grande partie parce que tout n'est pas parfait dans l'organisation de la circulation routière. Pas de feux tricolores. Mauvaise signalisation, transports en commun en «jachère», etc. A quand des contrôleurs «déguisés» dans les bureaux du ministère des Transports?
D'une vieille guimbarde, d'une camionnette de choux fleurs, d'un vrai faux taxi, peut-être même d'une limousine de location pour mariages (les cortèges deviennent réellement un fléau sur la route, surtout dans les tunnels). On imagine la surprise du conducteur qui fait une tête à queue à l'une de ces voitures et qui voit en sortir, des policiers pour lui demander les papiers. L'effet de surprise sera vite dissipé puisque cette nouvelle brigade est constituée de policiers «astreints au port de l'uniforme». Tout le monde comprendra cette exigence. Sinon et par les temps qui courent, des hurluberlus peuvent essayer de se faire passer pour des policiers. Dans le même temps, cette précaution prise, à juste titre, par la Dgsn, diminue la force de dissuasion de l'initiative. On voit mal des policiers de cette brigade utiliser les deux-roues (la Dgsn parle de motos banalisées) sans être repérés. Et de loin. Même s'ils utilisent un deux-roues du livreur de pizza. De plus, à l'intérieur des voitures, il leur faudra enlever leurs casquettes et éviter de porter leurs galons aux épaulettes. Ceci dit, il y a peut-être une astuce qui nous échappe. On verra cela à l'usage. Comme on verra peut-être ces policiers de la BSR opérer en tandem avec d'autres policiers (motards ou en VR, ce véhicule ciglé de la police). Ces derniers pourraient se placer hors de la vue des automobilistes pour surgir et intervenir sur appel radio de leurs collègues «déguisés». C'est très certainement pour parfaire ce nouveau dispositif que la Dgsn le considère «expérimental» et uniquement dans la capitale dans un premier temps. Quoiqu'il en soit, cette nouvelle forme de lutte contre la délinquance routière est la bienvenue. Tout ce qui peut concourir à faire baisser l'hécatombe sur nos routes est à prendre. Dans les villes il s'agit de contrer la violence qui naît de l'incivisme de certains automobilistes. On double à droite, dans les virages, dans les embouteillages on passe en 2ème, 3ème et même 4ème position, on s'arrête au beau milieu de la route pour discuter avec un ami, etc. Des comportements qui, hélas, se terminent en pugilat entre automobilistes. Mais et si la police fait tous ces efforts c'est en grande partie parce que tout n'est pas parfait dans l'organisation de la circulation routière. Pas de feux tricolores. Mauvaise signalisation, transports en commun en «jachère», etc. A quand des contrôleurs «déguisés» dans les bureaux du ministère des Transports?
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